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Les Roches et ses Caractéristiques


Les Roches et ses Caractéristiques
Roche alumineuse ou argileuse
roche
caractéristiques
Argile plastique

C'est une roche grisâtre, parfois verdâtre ou jaunâtre. sa coloration variable est due à la présence d'impuretés d'oxyde de fer. Tendre, elle absorbe l'eau avec avidité, la retient et forme une pâte liante, la terre glaise que l'on peut déformer, elle est plastique. Disposée en couche, elle retient l'eau à la surface, c'est une roche imperméable.
Elle provient de la décomposition de roches riches en feldspath ; les particules argileuses se sont déposées loin de leur lieu de formation, aussi le silicate d'alumine hydraté s'est-il mélangé à des oxydes de fer provenant de la décomposition des micas auxquels cette roche doit ses couleurs variées.
L'argile est utilisée pour la fabrication des poteries, tuiles, briques.
Bauxite
C'est une argile rouge qui renferme souvent des nodules bruns ferrugineux. Elle est très riche en oxyde d'aluminium, elle est exploitée comme minerai d'aluminium. Elle est issue de la transformation du Kaolin, celui-ci, sous le climat chaud et humide des pays tropicaux, se transforme en oxyde d'aluminium ou latérite, de couleur rouge. La bauxite est une latérite ancienne ; elle tire son nom du village provençal des Baux.
Roche calcaire d'origine chimique
roche
caractéristiques
Calcaire oolithique
On y observe à la loupe des petites concrétions de carbonate de calcium qui ressemblent à des œufs de poissons. Chaque grain est formé d'un corpuscule central minéral (calcite, quartz) ou organique (piquant d'oursin, morceaux de coquille) entouré de couches concentriques ou radiées de calcite. Les calcaires oolithiques se sont déposés dans des eaux chaudes très riches en calcaire dissous, au voisinage de récifs coralliens. Ce calcaire est très abondant en Lorraine, en Bretagne, en Poitou. Dans le Calvados, c'est la "pierre de Caen" qui a servi à édifier les cathédrales de Normandie.

Calcite
La Calcite est la forme cristallisée du carbonate de calcium (CaCO3). C'est un des minéraux les plus répandus sur terre. Ce carbonate de calcium, sous l'action de l'eau et du gaz carbonique se transforme en bicarbonate de calcium et devient soluble. Il ronge donc la masse calcaire de la roche pour former des cavités et des galeries. Un goutte à goutte continuel au plafond des Grottes forme les stalactites et en se déposant sur le plancher, les stalagmites. La calcite se dissout dans l'acide chlorhydrique. Pour l'identifier on dépose une goutte de vinaigre sur le cristal, des bulles apparaissent, ce phénomène est typique du calcaire. La calcite très pure divise la lumière qui la traverse en deux rayons, une image vue a travers un prisme de ce minéral apparait dédoublée, cela s'appelle double réfraction. On la trouve dans les roches sédimentaires.

Roche, minéral magmatique à structure grenue
roche
caractéristiques
Feldspath
Se présente sous forme de cristaux blancs, gris ou roses, généralement opaques, à l'éclat nacré et quelquefois groupés en mâcles. Le Feldspath est un silicate anhydre d'aluminium auquel s'ajoute, suivant le cas, du potassium, du calcium ou du sodium.
Granite
Le granite est constitué par trois minéraux distincts, le quartz, le feldspath, le mica, dont les cristaux, de couleur et d'aspect différents, sont visibles à l'œil nu.

Granite Grie
Granite très commun, à feldspath blanc et deux micas blanc et noir, employé comme matériau de construction et de pavage.
Mica
Le mica se présente en grandes lames hexagonales dans les pegmatites où ils sont exploités. Les micas (latin micare, brillé) sont miroitants. Ils se clivent facilement, avec l'ongle : on peut les détacher en lamelles de plus en plus fines. Ce sont des silicates hydroxydés d'aluminium et de potassium, avec parfois du magnésium et du fer. Le mica blanc renferme de l'aluminium et du potassium.
                                                                                                                                                                       Roche métamorphique
roche
caractéristiques
Amphibolite
Les Amphibolites sont des roches métamorphiques pauvres en silice. Les amphibolites résultent de la cristallisation de roches magmatiques également pauvres en silice et sont formées principalement d'Amphibole et de feldspath, contenant du sodium et du calcium (plagioclase).
Micaschiste
C'est une roche feuilletée, entièrement cristalline, où les lits de mica alternent avec ceux de quartz ; le feldspath est absent. Elle se reconnaît facilement à son aspect feuilleté et brillant dû à l'abondance de mica.

Schiste
Les schistes sont issus des sédiments (argiles, boues...) accumulés au fond des océans, et qui lors des différentes transformations géologiques, ont subi de fortes températures et de très grandes pressions.

Roche siliceuse
roche
caractéristiques
Grès blanc
Les grès sont formés de sable aggloméré par un ciment. Le grès est une roche sédimentaire détritique composée en grande partie de grains de quartz plus ou moins arrondis, ayant de 1/16 mm à 2 mm de diamètre et cimentés par des oxydes de fer, de l’argile, de la calcite ou de la silice. Les grès sont blanchâtres, gris clair ou diversement colorés selon les pigments disséminés dans le liant.
Silex
Il se présente sous forme de masses irrégulières appelées « rognons de silex». Leur surface est blanchâtre ; à l'intérieur on observe un dépôt de silice amorphe, de couleurs allant du jaune fauve au noir. Cette silice est très dure, elle raie le verre et l'acier. Deux morceaux de silex frottés l'un contre l'autre produisent une étincelle : le silex est une pierre à feu. L'origine du silex est purement chimique : c'est de la silice gélatineuse qui provient sans doute de la dissolution de débris organiques siliceux, comme spicules d'éponges ou radiolaires (animaux unicellulaires à test siliceux) et qui s'est déposée au sein des roches crayeuses.



Écosystème (ecosystem)


Écosystème (ecosystem)
Selon la convention sur la diversité biologique : complexe dynamique formé de communautés de plantes, d’animaux et de microorganismes et de leur environnement non vivant qui, par leurs interactions, forment une unité fonctionnelle.
Un écosystème correspond à l’ensemble des populations (individus de différentes espèces) vivant sur une aire géographique délimitée qui contient les ressources nécessaires à leur survie et à leur pérennité. Il inclut également les composants physiques de l’environnement avec lesquels les organismes interagissent, tels que l’air, le sol, l’eau ou le soleil. Un flux de matières et d’énergie relie les différents constituants de l’écosystème grâce à la naissance et à la mort des individus. L’ensemble des organismes habitant un écosystème particulier est appelé communauté ou biocénose. Un écosystème est donc composé d’un biotope et d’une biocénose.
Les limites d’un écosystème sont définies par les interactions dynamiques, parfois appelées processus écosystémiques, parmi les composantes d’un écosystème (végétaux, faune, climat, paysage et activités humaines). Les limites d’un écosystème sont indépendantes de l’échelle ou de la localisation des processus écosystémiques qui se produisent à une multitude d’échelles.
La notion d'écosystème peut s'appliquer à des portions de dimensions variables de la biosphère ; un lac, une prairie, ou un arbre mort…
Tout comme la diversité biologique est la somme de la variabilité au sein des espèces (génétique), entre les espèces et entre les écosystèmes, on peut considérer comme élément structurel clé des fonctions d’un écosystème la capacité des processus et composantes de l’écosystème naturel ou non, à fournir des biens et services qui satisfont directement ou non les besoins humains. Ces fonctions sont globalement regroupées en quatre catégories, la régulation, l’habitat, la production et l’information. Les fonctions d’un écosystème peuvent être vues comme étant le résultat observable des processus écosystémiques et de la structure de l’écosystème. Dans le groupe de fonctions écosystémiques, un ensemble de services écosystémiques ayant des avantages visibles pour les sociétés humaines peut être identifié.
L’écosystème est donc l’ensemble des liens fonctionnels entre les éléments naturels inertes et vivants. Ces relations se produisent sous la forme de chaîne ou de cycle. La première catégorie est celle des chaînes trophiques : les substances physiques ou organiques alimentent les végétaux qui alimentent les animaux herbivores qui alimentent les animaux carnivores ; les micro-organismes décomposeurs intervenant à tous les maillons. La seconde catégorie est l’expression de ces chaînes en termes d’énergie : les végétaux sont transformateurs et accumulateurs d’énergie, d’origine solaire notamment, et les animaux sont consommateurs (et transformateurs) d’énergie. La typologie des écosystèmes est fondée sur la mesure des flux et des transferts d’énergie à chaque niveau.
Les écosystèmes naturels sont plus ou moins stables et équilibrés. Mais il y a peu d’écosystèmes fermés, sans rapport avec l’écosystème voisin. C’est surtout l’apparition d’une action humaine finalisée qui est responsable d’écosystèmes à productivité très variable, à bilan énergétique positif ou négatif.

Écosystèmes aquatiques

Écosystèmes aquatiques (water ecosystems)
Regroupent les écosystèmes côtiers, marins et d’eau douce et correspondent à des écosystèmes particulièrement importants pour la biodiversité.
Les écosystèmes d’eau douce ne représentent qu’une infime partie de la surface du globe mais ils contiennent un pourcentage très élevé de la biodiversité. Ils sont, localement, d’une très grande importance pour les populations humaines, et généralement pour les plus pauvres d’entre elles. Les écosystèmes d’eau douce constituent une ressource très fortement exploitée par une large gamme d’usages, dont beaucoup ont un impact important sur la biodiversité. On peut citer, parmi les principales, la surexploitation des ressources et le développement des espèces invasives et on peut donc considérer ces écosystèmes comme globalement menacés.
Les écosystèmes marins couvrent plus de 70 % de la surface du globe mais, proportionnellement, ils présentent une diversité moindre que les écosystèmes terrestres. Les pêches marines fournissent une source très importante de protéines pour les humains, mais les espèces pêchées souffrent pratiquement toutes de la surexploitation et d’une pollution de plus en plus importante, que ce soit en macro ou en microdéchets.
Les écosystèmes côtiers et les mers intérieures souffrent de la pollution de la dégradation des habitats en raison d’une pression démographique sur les côtes qui ne fait qu’augmenter.
Gérer ces écosystèmes peut s’avérer particulièrement complexe en raison du fait qu’ils ne peuvent être considérés isolément. Ils sont en effet la plupart du temps partagés entre différents pays et l’impact d’une pollution peut provenir d’une source étrangère, ce qui nécessite donc une gestion internationale que seules les conventions internationales permettent de prendre en compte. Des programmes de travail sont à cet égard développés au sein de la convention pour la diversité biologique pour les eaux continentales d’une part et les eaux marines et côtières d’autre part.

Écosystèmes arides

Écosystèmes arides (arid ecosystems)
Bien que non caractérisés par une richesse spécifique élevée, ces écosystèmes renferment des espèces de haute valeur patrimoniale et présentent des problèmes de gestion très particuliers compte tenu du contexte. 
Ils sont localement très importants pour certaines populations humaines, notamment pour l’élevage, les productions de plantes médicinales et d’autres produits de forte valeur commerciale. Ils sont menacés par la conversion des terres pour d’autres usages, particulièrement par l’irrigation, par la désertification, par les pompages d’eau en sous-sol, par des régimes de feux non appropriés et par le surpâturage.
L’évaluation des pressions et le suivi du statut de la biodiversité sont compliqués en raison des faibles densités des populations animales et du caractère nomade de la faune et des humains dans ces écosystèmes.

Écosystèmes forestiers


Écosystèmes forestiers (forest ecosystems)

Réservoirs importants de la biodiversité à ses trois niveaux (écosystèmes, espèces, gènes) et qui contiennent plus de la moitié de toutes les espèces. 
Ils abritent de grandes populations indigènes et fournissent du bois d’œuvre, du combustible, des plantes médicinales et d’autres produits utilisés couramment par la civilisation moderne. Ils sont des réservoirs importants de carbone et jouent un rôle fondamental dans le cycle du carbone et donc dans le problème des changements climatiques.
Les forêts naturelles sont soumises à la pression liée à leur conversion afin de satisfaire aux besoins des populations humaines et plus de la moitié de la forêt primitive a été perdue ou est dégradée. Cette nature complexe et la grande biodiversité militent pour la mise en place d’un suivi très fort. 

De nombreux taxa sont encore inconnus du monde scientifique et globalement, les espèces connues souffrent d’un déficit de connaissances en raison, souvent, de problèmes logistiques dans les forêts tropicales et bien des incertitudes demeurent sur le fonctionnement de ces milieux

Écosystèmes montagnards


Écosystèmes montagnards (mountain ecosystems)
Les écosystèmes montagnards sont difficiles à définir car fondés sur une combinaison de l’altitude, de la topographie et du climat. Ils fournissent généralement une diversité plus basse que les zones de vallées adjacentes mais ont des plus hauts taux d’endémisme et sont souvent des aires refuges pour des espèces aux effectifs réduits ou ayant été délogées des terres basses adjacentes.
La densité de la population humaine y varie très fortement, très élevée dans certaines zones, avec des humains dépendant essentiellement des ressources naturelles, très basse dans d’autres avec des humains simplement en passage. 
Les écosystèmes montagnards fournissent des services écosystémiques importants, particulièrement pour le cycle de l’eau et pour la conservation des sols, services qui concernent de plus vastes populations que les seuls habitants des montagnes. 
La topographie escarpée, des sols peu importants et une faible productivité à haute altitude rendent les écosystèmes et la biodiversité montagnards particulièrement vulnérables aux perturbations. Les écosystèmes montagnards sont menacés par les activités de conversion des terrains en raison de l’expansion des populations, par la coupe non durable de bois et, localement, par le sur ou le sous pâturage. Les espèces locales ont peu de possibilités de refuge et risquent donc de disparaître. Ces menaces sont exacerbées par les changements climatiques. Le suivi de ces écosystèmes est généralement difficile en raison des difficultés d’accès

Les trais biologies _ Adaptation de la flore aquatique lentique


Stratégie r et k

Ce fichier regroupe les types de sélection ou les stratégies.