Écosystème (ecosystem)
Selon la convention sur la diversité biologique : complexe dynamique formé de communautés de plantes, d’animaux et de microorganismes et de leur environnement non vivant qui, par leurs interactions, forment une unité fonctionnelle.
Selon la convention sur la diversité biologique : complexe dynamique formé de communautés de plantes, d’animaux et de microorganismes et de leur environnement non vivant qui, par leurs interactions, forment une unité fonctionnelle.
Un écosystème correspond à l’ensemble des populations (individus de différentes espèces) vivant sur une aire géographique délimitée qui contient les ressources nécessaires à leur survie et à leur pérennité. Il inclut également les composants physiques de l’environnement avec lesquels les organismes interagissent, tels que l’air, le sol, l’eau ou le soleil. Un flux de matières et d’énergie relie les différents constituants de l’écosystème grâce à la naissance et à la mort des individus. L’ensemble des organismes habitant un écosystème particulier est appelé communauté ou biocénose. Un écosystème est donc composé d’un biotope et d’une biocénose.
Les limites d’un écosystème sont définies par les interactions dynamiques, parfois appelées processus écosystémiques, parmi les composantes d’un écosystème (végétaux, faune, climat, paysage et activités humaines). Les limites d’un écosystème sont indépendantes de l’échelle ou de la localisation des processus écosystémiques qui se produisent à une multitude d’échelles.
La notion d'écosystème peut s'appliquer à des portions de dimensions variables de la biosphère ; un lac, une prairie, ou un arbre mort…
Tout comme la diversité biologique est la somme de la variabilité au sein des espèces (génétique), entre les espèces et entre les écosystèmes, on peut considérer comme élément structurel clé des fonctions d’un écosystème la capacité des processus et composantes de l’écosystème naturel ou non, à fournir des biens et services qui satisfont directement ou non les besoins humains. Ces fonctions sont globalement regroupées en quatre catégories, la régulation, l’habitat, la production et l’information. Les fonctions d’un écosystème peuvent être vues comme étant le résultat observable des processus écosystémiques et de la structure de l’écosystème. Dans le groupe de fonctions écosystémiques, un ensemble de services écosystémiques ayant des avantages visibles pour les sociétés humaines peut être identifié.
L’écosystème est donc l’ensemble des liens fonctionnels entre les éléments naturels inertes et vivants. Ces relations se produisent sous la forme de chaîne ou de cycle. La première catégorie est celle des chaînes trophiques : les substances physiques ou organiques alimentent les végétaux qui alimentent les animaux herbivores qui alimentent les animaux carnivores ; les micro-organismes décomposeurs intervenant à tous les maillons. La seconde catégorie est l’expression de ces chaînes en termes d’énergie : les végétaux sont transformateurs et accumulateurs d’énergie, d’origine solaire notamment, et les animaux sont consommateurs (et transformateurs) d’énergie. La typologie des écosystèmes est fondée sur la mesure des flux et des transferts d’énergie à chaque niveau.
Les écosystèmes naturels sont plus ou moins stables et équilibrés. Mais il y a peu d’écosystèmes fermés, sans rapport avec l’écosystème voisin. C’est surtout l’apparition d’une action humaine finalisée qui est responsable d’écosystèmes à productivité très variable, à bilan énergétique positif ou négatif.