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Facteur de stress (stressor)

Facteur de stress (stressor)
Ensemble des paramètres ou processus extérieurs ayant une influence sur le phénomène de stress contribuant à sa réalisation), le stress étant une action brutale affectant un organisme (agression) ou sur un écosystème ( perturbation). Le biote de tout écosystème doit être résistant ou résilient à tout événement stressant qui se produit périodiquement dans le système local. Ces événements servent à maintenir l’intégrité de l’écosystème en empêchant l’établissement d’espèces qui ne sont pas adaptées à ces conditions de stress.

Par exemple, l’apport d’eau de mer par les marées est essentiel pour préserver les écosystèmes de prés salés et empêcher leur conversion en écosystèmes d’eau douce. La marée est un facteur de stress naturel.

Dans des écosystèmes culturels, les activités humaines telles que le feu ou le pâturage peuvent être qualifiés de facteurs de stress liés à l’activité humaine.

Évaluation économique

Évaluation économique
(economic assessment)
Mesure les valeurs marchandes et non marchandes que les personnes attribuent à une aire protégée, alors qu’une analyse financière est un sous-ensemble de l’évaluation économique et mesure seulement le flux monétaire dans l’aire protégée.

L’approche de l’évaluation économique pose différentes hypothèses importantes, y compris la possibilité de comparer les valeurs, et suppose une approche compensatoire dans l’évaluation des changements environnementaux, correspondant à une approche de soutenabilité faible.

La valeur économique totale (VET) d’une ressource indique la valeur totale de la ressource dans la mesure où elle affecte le bien-être humain. Elle intègre deux grandes catégories de valeur :
- les valeurs d’usage, associées avec le contact direct d’une façon ou d’une autre avec la ressource naturelle ;
- les valeurs de non-usage, correspondant à la valeur dérivée de la ressource, soit directement, soit indirectement, mais qui ne dépendent pas de l’utilisation de la ressource.

INTRODUCTION A L’ECOLOGIE DES POPULATIONS

INTRODUCTION A L’ECOLOGIE
DES POPULATIONS

A. NOTIONS GENERALES D’ECOLOGIE DES PLANTES

La distribution et l’abondance d’une espèce dépendent :
 de l’histoire de l’espèce
 des taux individuels de naissance, mortalité et migration (voir cours de dynamique
des populations) ;
 des conditions environnementales ;
 des ressources qu’elles nécessitent ;
 des interactions biotiques avec les autres espèces ;
 des perturbations ;
 et de la stratégie adaptative de l’espèce.
1. Qu’est-ce qu’une condition environnementale ?
Une condition est un facteur environnemental abiotique qui varie dans l’espace et dans le
temps et auquel les organismes répondent de modes distincts (température, humidité
relative, pH, salinité, vitesse du courant, concentration des contaminants). Contrairement aux
ressources, les conditions ne sont pas consommées ou épuisées par un organisme, ni
peuvent résulter moins accessibles ou inaccessibles par un organisme à cause de la
présence d’un autre. Cependant, une condition peut être modifiée par la présence d’autres
organismes (pH du sol).
Effets généraux des conditions :

1. les conditions létales peuvent limiter les distributions même si elles se présentent
occasionnellement ;
2. les conditions suboptimales peuvent limiter les distributions car elles conduisent à une
réduction de la croissance ou de la reproduction, ou à une augmentation des probabilités
de mortalité ;
3. les conditions suboptimales agissent souvent par altération du résultat d’une interaction
biologique ;
4. les conditions suboptimales interagissent souvent avec d’autres facteurs ;
5. les effets des conditions suboptimales sont souvent modérés par les réponses évolutives,
physiologiques et de comportement des organismes ;
6. au niveau des limites de l’aire de distribution, les espèces occupent des endroits où les
conditions sont similaires à celles qui règnent au centre de l’aire de distribution.
2. Qu’est-ce qu’une ressource ?
Selon Tilman (1982), tout ce qui est consommé par un organisme est une ressource pour lui.
Les ressources des organismes vivants sont principalement les matières desquelles leurs
corps sont constitués, l’énergie qui intervient dans leurs activités et les lieux ou espaces
dans lesquels ils passent leurs cycles de vie. Le corps d’un végétal est formé d’ions et
molécules organiques qui représentent ses ressources alimentaires, alors que la radiation
solaire, assimilée par la photosynthèse, proportionne la ressource énergétique. Ainsi, la
majorité des plantes nécessitent le même groupe de ressources même si c’est en proportions distinctes. Chaque ressource est obtenue indépendamment des autres et
souvent par des mécanismes d’absorption assez différents. Seulement quelques unes des
ressources nécessaires peuvent être substituées en partie ou totalement. Par exemple, les
plantes peuvent absorber l’azote sous forme de nitrate ou d’ammonium, mais il n’existe pas
de substituant au propre azote. Au contraire, pour les carnivores, les proies de taille similaire
sont pratiquement équivalents pour leur diète. Cette contraposition entre les ressources qui
sont individuellement essentiels pour un organisme et ceux qui sont substituables, peut être
élargie à une classification des ressources prises deux à deux. On peut distinguer ainsi des
ressources a) essentielles, b) parfaitement substituables, c) complémentaires, d)
antagonistes et e) le cas d’inhibition à hauts niveaux des ressources.
3. Interactions biologiques
En fonction des conditions écologiques qui contrôlent un milieu donné, les espèces
végétales entrent en compétition pour occuper une position et coexister avec d’autres
plantes qui y existent. Les mécanismes de compétition sont nombreux et variés. La forme de
croissance et physionomie, taux de croissance, effets de l’ombre, litière déposée,
substances toxiques des racines et de la litière (allélopathie) et les différences de stratégies
de reproduction sont des exemples de tels mécanismes. La compétition peut être
intraspécifique ou interspécifique. Souvent des espèces peuvent survivre dans une
communauté juste parce qu’elles étaient les premières à s’installer.
Nature de la compétition intraspécifique
1. Les organismes vivent, se développent, se reproduisent, meurent et émigrent. Ils sont
affectés par les conditions dans lesquelles ils vivent et par les ressources qu’ils
obtiennent. Mais aucun individu ne vit isolé. Tous, au moins durant une partie de leur
vie, sont membres d’une population composée d’individus de leur propre espèce.
2. Les individus d’une même espèce ont des nécessités similaires pour survivre, se
développer et se reproduire ; mais la nécessité combinée de tous pour une ressource
peut excéder son offre. Les individus entrent donc en compétition pour cette ressource
et au moins quelques uns d’entre eux restent privés de cette ressource. Par définition,
compétition est une interaction entre individus, provoquée par la nécessité commune
d’une ressource limitée, et conduit à la réduction de la survie, la croissance et/ou la
reproduction des individus compétiteurs.
3. Les caractères communs de la compétition intraspécifique sont les suivants :
a. son effet ultime est la réduction de la contribution à la génération suivante ;
b. son sujet est une ressource limitée ;
c. les compétiteurs sont en principe équivalents, mais dans la réalité ils sont différents
à cause de la précocité et de l’hérédité ;
d. finalement, les individus d’une même espèce ont plus de probabilité que les
individus d’espèces différentes de nécessiter la même ressource et réagir
réciproquement l’un en présence de l’autre.
Caractères généraux de la compétition interspécifique
1. La compétition peut être directe par interférence ou indirecte par exploitation. Dans le
premier cas, une espèce interfère directement et physiquement dans l’occupation de
l’espace privant ainsi une autre espèce de s’installer. Dans le second cas, les individus
répondent à un niveau de ressources qui a été réduit par l’activité des compétiteurs.
2. Comme la compétition intraspécifique, la compétition interspécifique est souvent
asymétrique (les conséquences ne sont pas égales pour les deux espèces). Exemple
de Typha angustifolia et Typha latifolia.
3. La compétition pour une ressource affecte la compétition pour d’autres ressources.
Cas des racines et des parties aériennes de Trifolium subterraneum et Chondrilla uncea.

Organes du système immunitaire

II. Les antigènes :

Un antigène (Ag : Antibody Generating) est une substance reconnue par le SI (antigénique), capable de susciter une réaction immunitaire spécifique (immunogène),
humorale ou cellulaire. Un exemple de molécule antigénique, mais pas immunogène, est celui des haptènes. Il s’agit de petites molécules de synthèse (dont le poids moléculaire est < 10kD) se liant aux anticorps (Ac) sans engendrer une réponse immunitaire ; leur association à une protéine porteuse peut induire de l’immunogénicité (taille optimale pour être immunogène est de 100KD).
L’exemple d’Ag le plus caractéristique est celui des molécules antigéniques associées aux agents pathogènes tels que les bactéries, les virus, les champignons et autres parasites (PAMPs, Pathogen associated molecular patherns), il s’agit de stéréotypes moléculaires.
Pour que les PAMPs puissent être antigéniques et entraîner une réponse protectrice de la part du SI, il faut qu’ils obéissent aux caractéristiques suivantes : (i) être absents des
cellules de l’hôte ; (ii) être communs à beaucoup de micro-organismes pathogènes ce qui permet leur reconnaissance par un nombre restreint de récepteurs ; (iii) être essentiels à la survie des micro-organismes pour limiter les mutants qui échapperaient à la reconnaissance.
Les PAMPs sont reconnus par des récepteurs appelés PRRs (Pattern recognition
Receptors) qui s’associent à des patrons ou stéréotypes moléculaires. Ces récepteurs caractérisent particulièrement les cellules de l’immunité naturelle, mais ils sont retrouvés
aussi au niveau des lymphocytes B (cellule de l’immunité spécifique).
La reconnaissance spécifique d’un Ag se fait par son épitope qui est la région de l’Ag reconnue par le récepteur de surface du lymphocyte B (BCR, B cell receptor), les Ac et le récepteur de surface du
lymphocyte T (TCR, T cell receptor).

Organes du système immunitaire :
Le système lymphoïde est composé d'organes lymphoïdes centraux (moelle osseuse et
thymus) et d'organes (ganglions lymphatiques et rate) et de tissus lymphoïdes secondaires.
Les organes lymphoïdes centraux sont le site majeur de la lymphopoïèse où les lymphocytes
se différencient, deviennent matures en acquérant leur compétence. Les organes et tissus
lymphoïdes périphériques comprennent des organes encapsulés, les ganglions lymphatiques et
la rate, et des accumulations de tissu lymphoïde distribué principalement au niveau des
muqueuses. Ils assurent une partie du renouvellement des lymphocytes au cours des divisions
cellulaires qui sont déclenchées par la reconnaissance de l'Ag et ont pour but d'amplifier la
réponse immunitaire une fois qu'elle a été initiée.
1. La moelle osseuse :
Elle est localisée dans les os plats et dans les épiphyses. Elle est
constituée d'un réseau de fibrilles vascularisé par des sinus sanguins.
Elle contient des cellules adipeuses et du tissu hématopoïétique (moelle rouge) dans lequel se trouvent les cellules souches hématopoïétiques totipotentes lesquelles se différencient en précurseurs "déterminés", à l'origine de toutes les cellules sanguines : hématies, plaquettes,
monocytes, macrophages, lymphocytes pro-T, lymphocytes pro-B, etc.
Chez l'Homme, la moelle osseuse est à la fois un organe de production de tous les lymphocytes immatures et un organe lymphoïde primaire où se fait la maturation des lymphocytes B.
2. Le thymus :
Le thymus est un organe lympho-épithélial constitué de deux lobes séparés par une
cloison et entourés d'une capsule. Chaque lobe thymique est divisé en lobules par des travées
conjonctives. L'irrigation est assurée par des vaisseaux provenant des artères thoraciques.
Chaque lobule comprend deux zones : une zone périphérique, le cortex, peuplé de
"thymocytes corticaux" qui sont produits par la multiplication des pro-thymocytes qui ont
quittés la moelle osseuse ; une zone médullaire qui contient, en densité plus faible, des
lymphocytes T immatures différenciés.