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Examen de Floristique


Examen de Floristique


1. Répondre par vrai ou par faux.

-Le  Cycas revoluta a un port de palmier………..
-Les Pinacées marocaines sont : Abies, Cupressus et Pinus……..
-Les spermaphytes sont des plantes sans fleurs………..
-Au Maroc seul le genre Ephedra (Ephedracées) est présent……..
-La formule florale des Ranunculacées est : 5S + 5P + 5 E + 1C………..
-L’orange est un faux fruit à noyau…………………..
-La fraise est un vrai fruit charnu…………….. 
-Le galbule est une fausse Baie………………


2. Quelles sont les familles appartenant aux Magnoliioidae.

  1. Brassicacées
  2. Ranunculacées
  3. Nymphaeacées
  4. Cactacées
  5. Berberidacées

3. Comparer les familles du tableau ci dessous
Familles
Boraginaceae
Lamiaceae
Scrophulariacea
Solanaceae

Androcée






Gynécée






Fruit






Formule florale






Espèces (2 exemples)






4. 'L.' Jointe au nom Cannabis sativa signifie (0,5pt)

1- Le premier auteur qui a décrit l’espèce
2- Le premier auteur qui a dessiné la plante
3- Le premier auteur qui a récolté la plante
4- L’abréviation de la famille

5. La création des noms pour désigner les organismes est

1- classification
2- systématique
3- paléontologie
4- taxonomie

6. Polypétales, polyandrie, gynécée apocarpique caractérise les

1- Dillenidae
2- Magnoliidae
3- Rosidae
4- Hamamelidae
5- Caryophyllidae

7. Une s/classe n’appartient pas à Liliopsida

1- Alismatidae
2- Liliidae
3- Asteridae
4- Commelinidae
5- Arecidae
8. Quelles sont les familles appartenant aux Hamamelidae.
A.  Ericaceae
B.  Urticaceae
C.  Coriariaceae
D.  Moraceae
E.  Betulaceae
F. Fagaceae
9. Le système binomial a été établit définitivement
1        avec De Candolle dans le Prodromus ...
2       avec Darwin dans son oeuvre The Origin ...
3       avec Linné dans son oeuvre Species Plantarum
4       avec  Bahuin dans le Prodromus ...
5       avec Tournefort dans les Institutiones

10. Est propre des monocotylédones

1- Feuilles engainantes et sans stipules
2- Feuilles pétiolées et quelques fois stipulées
3- Présence de cambium

Contrôle de floristique

Nom et prénom :……………………………………………              Section :………

 

Systématique, Taxonomie et Nomenclature


1. 'L.' Joint au nom Cannabis sativa signifie

1- Le premier auteur qui a décrit l’espèce
2- Le premier auteur qui a dessiné la plante
3- Le premier auteur qui a récolté la plante
4- L’abréviation de la famille

2. La terminaison -phyta s’applique a la catégorie de

1- classe
2- division
 3- famille
4- ordre
5- genre

3. La création des noms pour désigner les organismes est

         1- classification

2- systématique

3- paléontologie

4- taxonomie

4. Noms similaires appliqués à différents taxons son

1- synonymes

2- homonymes

3- toponymes

4- acronymes

5- antonymes
6. Le type nomenclatural est associé a

1- l’auteur de la description

2- au taxon supérieur dans la catégorie

3- au nom du taxon

4- au taxon typique de la catégorie

5- à l’espèce typique du genre

7. La Taxonomie proportionne les

1- principes et règles pour classer

2- principes de l’Identification

3- fondements de l’Evolution

4- fondements de la Nomenclature

5- principes de la Détermination

8. La Classification, la Taxonomie et la Nomenclature

1- sont parties de la Systématique

2- sont parties de l’Evolution Végétal

3- sont parties de la Détermination

4- sont parties de l’Evolution Végétal

5- sont parties de la Typification

9. Par nomina conservanda Brassicaceae s’appelle aussi

10. Un double du type  originel est un

12. La tendance dans l’évolution végétal est

13. Le système de classification de Linné est

14. Sont catégories taxonomiques fondamentales

15. Par nomina conservanda Poaceae s’appelle aussi

16. Les noms prélinnéens des plantes consistaient en

17. Par nomina conservanda Fabaceae s’appelle aussi

19. Par nomina conservanda Arecaceae s’appelle aussi

20. Le système de classification de Linné est basé sur



LE SYSTEME IMMUNITAIRE


L'immunité désignait initialement la résistance d'un organisme vis-à-vis d'un agent
infectieux. Cette définition s'est ensuite élargie à l'ensemble des réactions tendant à éliminer
des substances étrangères (im-munus : im, particule latine marquant la négation ; munus :
charge, impôt, immunitas : dispense ou exemption de charge). L'immunité peut donc être
définie comme l'ensemble des mécanismes biologiques permettant à un organisme de
reconnaître et de rejeter ce qui lui est étranger, le "non soi", ou ce qui est altéré de ses propres
constituants, tout en reconnaissant et en tolérant ce qui lui appartient en propre, le "soi".
En fait, le système immunitaire (SI) protège l’organisme contre quatre grands groupes
de pathogènes définis selon les mécanismes immunologiques développés contre eux et selon
leur habitat naturel (extra- ou intracellulaire) : 1) Les bactéries, les parasites et les
champignons extracellulaires, 2) les bactéries et les parasites intracellulaires, 3) Les virus
(intracellulaires) et 4) Les vers parasites extracellulaires. Actuellement, 208 virus, 538
bactéries, 317 champignons, 287 vers parasites ainsi que 57 protozoaires parasitaires sont
répertoriés.
La mise en action du SI implique un grand nombre de mécanismes de défense adaptés à l’agent infectieux et à son comportement à l’intérieur de l’organisme hôte. En effet, les agents infectieux ont des voies d’entrée dans l’organisme hôte variées (peau / muqueuses respiratoire, digestive ou
génitale), des habitats variés (extracellulaires/ intracellulaires) et des mécanismes variés
d’induction des pathologies.
L'immunité met en jeu deux processus : l'immunité innée ou naturelle, d'action
immédiate, qui fait intervenir des cellules responsables de la phagocytose, et l'immunité
spécifique ou acquise (adaptative), qui se développe en quelques jours et dépend de la
reconnaissance spécifique de la substance étrangère, prélude à sa destruction ; elle garde le
souvenir de la rencontre. Ces deux processus de défense ne prennent en charge qu’un infime
nombre de pathogènes infectieux. L’immense majorité des microorganismes pathogènes (plus
de 99,9 %) sont, en réalité, éliminés ou au moins empêchés de pénétrer l’organisme hôte par
les barrières de l’ante-immunité : barrières anatomiques, physiologiques et microbiologiques
I. L’ante-immunité :
Empêcher l'introduction de l'agresseur est d’abord le rôle de la barrière cutanéomuqueuse
(couche cornée de la peau et l'épithélium des muqueuses). Cette barrière constitue
la première ligne de défense non spécifique : imperméabilité de la peau, actions antifongique (par certains acides gras) et antibactérienne (par l'acide lactique) du sébum et de la sueur,
opposition à l'implantation de bactéries virulentes par la flore commensale, mouvements des
cils vibratiles ou larmes, salive, mucus nasal et bronchique, suc gastrique, bile de la barrière
épithéliale muqueuse.
Mécaniques
(anatomiques)
- Cellules épithéliales (jonctions serrées & couche kératinisée)
- Flux d’air et de liquide
- Mucus (mucines enrobent le pathogène pour inhiber l’adhésion à
l’épithélium)
- Mouvements de cils des muqueuses (rejet des pathogènes vers l’extérieur)
Physiologiques
(chimiques)
- Température corporelle (fièvre inhibe la croissance de certains pathogènes)
- Acides gras (glandes sébacées du derme)
- Médiateurs chimiques (lysosyme "enzyme antibactérienne sécrétée dans les
larmes et la salive", pepsine, interférons et complément)
- pH acide (tue la plupart des microorganismes : estomac, vagin)
- Peptides antibactériens (β-défensines, peau et tractus respiratoire ; α-
défensines = Cryptidines, cellules de Paneth de l’intestin)
Microbiologiques 
Flore normale :
- Compétition
- Substances antibactériennes (ex: colicines produites par E. Coli)
Avec les barrières anatomiques, ils existent des barrières physiologiques renforçant
l’action de l’ante-immunité : la température corporelle, le pH et les médiateurs chimiques tels
que le lysozyme, les interférons et les éléments du complément.
La flore normale des organismes hôtes (flore commensale) constitue également une
barrière de l’ante-immunité, puisqu’elle représente une barrière microbiologique capable
d’exercer des actions de bactéricidie contre les bactéries pathogènes comme elle peut nuire à
leur croissance et à leur développement en entrant en compétition avec eux en rapport,
notamment, aux éléments nutritifs.



les différents type de l’espèce

Espèce sentinelle (sentinel species)
Espèce indicatrice de l’état de santé d’un écosystème. On l’utilise comme référence pour la qualité ou le bon fonctionnement des milieux.
Espèce spécialisée (ou spécialiste) (specialized species)
Espèce qui n’utilise qu’un type de ressource ou qu’un type d’habitat. Par exemple, le grand Panda est consommateur exclusif de feuilles de bambous. Une telle espèce est généralement peu apte à s’adapter à des changements dans les conditions de fonctionnement de son habitat.
Espèce spontanée (spontaneous species)
Se dit d’un taxon (famille, genre, espèce) croissant naturellement dans une région donnée sans que l’on puisse démontrer qu’il a été introduit volontairement ou fortuitement et sans intervention intentionnelle d’un humain sur le territoire considéré. La spontanéité d’une espèce dans certaines stations est difficile à déterminer : cela reste parfois incertain et est source de confusion. Parmi les plantes spontanées, on distingue les plantes sauvages qui se caractérisent par le fait qu’elles n’ont fait l’objet d’aucune manipulation humaine par sélection, hybridation ou manipulation génétique.
Espèce sténoèce (ou sténoecique) (stenoece species)
Espèce de faible valence écologique ne pouvant supporter que des variations limitées des facteurs écologiques (donc à intervalle de tolérance étroit pour l’ensemble des facteurs propres à son habitat).
Espèce sténotherme (stenotherm species)
Définit une espèce qui ne tolère que des variations limitées de température.
Espèce sténotope (stenotope species)
Espèce étroitement localisée et souvent sténoèce.
Espèce structurante (keystone species)
Espèce qui a des impacts significatifs sur la structure des communautés et des écosystèmes et leurs fonctions. L’impact d’espèces structurantes sur une communauté ou un système écologique est disproportionnellement plus grand que leur abondance. Une telle espèce contribue à une fonction écosystémique d’une manière unique et significative par ses activités. Sa disparition est le début de changements dans la structure des écosystèmes et parfois l’amorce d’une perte de biodiversité.
Espèce subspontanée (subspontaneous species)
Plante exogène cultivée dans les jardins, les parcs ou les champs, échappée de ces espaces mais ne se mêlant pas ou guère à la flore indigène et ne persistant généralement que peu de temps.
Espèce transformatrice (transformer species)
Espèce exotique envahissante qui modifie l’intégrité des écosystèmes au niveau du biotope (environnement) et de la biocénose (communautés vivantes) en modifiant les cycles biogéochimiques, l’accès à certaines ressources et en modifiant la chaîne alimentaire et les régimes de perturbations naturelles.
Espèce typique (typical species)
Espèce dont la présence conditionne le fonctionnement de l’écosystème.
Espèce ubiquiste (ubiquist species)
Espèce à la fois eurytope et euryèce. On désigne ainsi une espèce qui est présente sur tous les continents ou presque.
Espèce vulnérable (vulnerable species)
Désigne une espèce dont le passage dans la catégorie des espèces en danger est jugé probable dans un avenir proche en cas de persistance des facteurs qui sont cause de la menace.
Espèce xérophile (xerophytic species, drought-resistant species)
Vit dans des milieux secs où le déficit en eau est accentué, aussi bien dans l’air que dans l’eau.
Espèces allopatriques (allopatric species)
Espèces dont les aires de répartition sont distinctes et dont les niches écologiques sont séparées ou se chevauchent partiellement. Des espèces sont dites allopatriques contigües lorsque leurs aires de répartition sont en contact et que les niches écologiques sont juxtaposées.
Espèces cryptiques (cryptic species)
Espèces difficiles à trouver en raison de leurs caractéristiques (cycle biologique, exigences écologiques, comportement alimentaire, etc.), ou pouvant être considérées comme rares.
Espèces ingénieurs (engineer species)
Espèces animales ou végétales formant des populations denses qui constituent des bancs, des prairies ou des récifs permettant l’installation d’autres espèces.
Espèces sympatriques (sympatric species)
Espèces qui cohabitent dans une aire plus ou moins vaste et dont les niches peuvent se superposer partiellement ou bien être comprises l’une dans l’autre. Ces espèces ne s’hybrident pas ou exceptionnellement

Spermatogenèse

Spermatogenèse
1-La spermatogenèse :
 une production continue de spermatozoïdes.
La spermatogenèse est en fait la formation des gamètes mâles, c'est à dire des spermatozoïdes.
La production de spermatozoïdes a lieu dans les testicules et plus précisément dans les tubes séminifères de façon continue, de la puberté à la fin de la vie. Il faut 72 jours pour fabriquer un spermatozoïde.Les spermatozoïdes formés passent ensuite par les canaux efférents et arrivent dans l'épididyme, rejoignent le canal déférent jusque au niveau de la prostate.
(Pour plus d'informations sur le trajet des spermatozoïdes, aller voir l'appareil génital de l'homme)

La spermatogenèse se déroule dans les tubes séminifères de façon centripète. En effet, elle démarre au bord de la membrane du tube et se termine à la lumière de ce tube, c'est-à-dire au centre de celui-ci.
2-Différentes phases de la spermatogenèseElle comporte 4 phases successives:
 multiplication au cours de laquelle se déroulent quelques mitoses des spermatogonies diploïdes
  accroissement correspondant à une légère augmentation de volume cellulaire: les spermatogonies sont devenues spermatocytes I diploïdes.
  maturation, au cours de laquelle se déroule la méiose : Le spermatocyte I subit la division réductionnelle (première étape de la méiose) : On passe alors d'une cellule diploïde (possédant 2n chromosomes à deux chromatides) à deux cellules haploïdes (possédant n chromosomes à deux chromatides) : les spermatocytes II de même taille et de même potentialité. Chacun des spermatocytes II subit alors la division équationnelle et on aboutit à quatre cellules : les spermatides (de même taille et de même potentialité)
  différenciation, qui conduit à la formation de spermatozoïdes. Les spermatozoïdes sont des cellules haploïdes hautement différenciées, constituées d'une «tête» renfermant le matériel génétique, et d'un flagelle assurant leur mobilité.
Prenons par exemple une cellule à 2n=6, on aura alors le spermatocyte I qui possèdera 6 chromosomes à deux chromatides, le spermatocyte II possèdera 3 chromosomes à deux chromatides et la spermatide, comme le spermatozoïde ne possèdera plus que 3 chromosomes à une chromatide chacun.
3-Variation de quantité d’ADN au cours de la spermatogenèse
4- Caractères du spermatozoïde
Cellule haploïde relativement petite, mobile, avec un noyau volumineux et un cytoplasme très rédui

Espèce étendard

Espèce étendard (espèce emblématique) (flagship species)

Espèce choisie pour représenter une cause environnementale, tel qu’un écosystème à protéger. Elle est choisie pour sa vulnérabilité, son attrait et ses particularités qui la font reconnaître comme représentative auprès du public qui, par son intermédiaire, prendra en considération le problème de conservation posé.
Espèce euryèce (euryece species)
Qualificatif relatif aux espèces possédant une valence élevée par rapport à un facteur, tel que la température ou la salinité.
Espèce euryhaline (euryhalin species)
Qualificatif relatif aux êtres vivants présentant un intervalle élevé de tolérance pour le degré de salinité des eaux.
Espèce euryhygrique (euryhygric species)
Qualificatif relatif aux êtres vivants qui présentent un intervalle élevé de tolérance vis-à-vis de l’humidité relative de l’air.
Espèce euryoxybionte (euryoxybionte species)
Organisme aquatique possédant un grand intervalle de tolérance relatif à la concentration en oxygène dissous.
Espèce eurytherme (eurytherm species)
Qualificatif relatif aux êtres vivants possédant un intervalle thermique élevé qui leur confère une capacité d’adaptation aux variations de température.
Espèce eurytope (eurytope species)
Espèce à large distribution (qui possède généralement une valence écologique élevée).
Espèce évadée (escaped species)
Organisme (ou un de ses descendants) appartenant à une espèce non indigène qui a été légalement importée et qui a rejoint un milieu naturel, soit accidentellement, soit intentionnellement, mais sans volonté délibérée d’effectuer un peuplement.
Espèce exotique (exotic species)
Espèce apparaissant dans une région située en dehors de son milieu naturel historique à la suite d’une dispersion délibérée ou accidentelle liée aux activités humaines. On dit aussi espèce introduite.
Les Américains utilisent souvent alien species là où les Anglais parlent d’exotic species. On classe, parmi les espèces exotiques, les espèces végétales ornementales, les espèces végétales cultivées, les invasives, toutes les espèces exotiques n’étant pas invasives.

Espèce extirpée


Espèce extirpée (extirpated species)

Espèce ayant abandonné sa région ou ses lieux habituels de vie en raison de conditions défavorables qui s’y sont installées.
Espèce focale (focal species, target species)
Espèce définie comme une catégorie cible spécifique. Elle est choisie pour des projets de restauration ou de conservation car elle est très sensible aux impacts humains, a des besoins d’habitats qui sont supposés englober ceux de nombreuses autres espèces, fournit des services écologiques ou aide à développer le soutien du public.
Une espèce focale répond à au moins un des critères suivants :
- grande demande d’espace, avec une large distribution ;
- concentration saisonnière ou quotidienne des populations ;
- capacité de dispersion limitée ;
- faible reproduction ou fécondité ;
- grande taille ou plus grand membre dans la guilde alimentaire ;
- alimentation et besoins en habitats spécialisés ;
- spécialisation reproductive ;
- dépendance pour des habitats rares ou largement dispersés ;
- sensibilité au climat ;
- population peu importante en nombre d’individus ou en déclin ;
- métapopulations avec des compositions génétiques uniques ;
- facteurs liés à l’Homme :
- habitat menacé par la perte, la conversion, la dégradation ou la fragmentation ;
- population menacée par l’exploitation directe, le harcèlement ou les interactions écologiques.
Espèce généraliste (generalist species)
Espèce disposant d’une niche écologique très large, qui peut tolérer une grande variété de conditions environnementales et dont le régime alimentaire comprend une large gamme de ressources.
Espèce hydrophile (hydrophile species)
Qui vit en permanence dans l’eau (espèce aquatique).
Espèce hygrophile (hygrophile species)
Qui ne peut vivre que dans des milieux très humides souvent saturés ou proches de la saturation.
Espèce indicatrice (indicator species)
On peut distinguer :
- les espèces sensibles, dominant largement le peuplement en conditions normales ;
- les espèces tolérantes, parmi lesquelles certaines ne fluctuent pas de façon significative dans des conditions anormales, et d’autres prolifèrent lorsqu’il y a une perturbation ;
- les espèces opportunistes, supportant aisément des conditions de perturbation extrêmes.
Les populations d’espèces sont dans un état de flux dû aux impacts cumulés et interactifs des changements climatiques et des facteurs humains sur les paysages et de ce fait sont communément utilisées comme indicateurs écologiques. Plusieurs raisons expliquent pourquoi les espèces sont souvent utilisées comme indicateurs dans la conservation :
- les espèces constituent l’indicateur le plus anciennement utilisé dans la gestion écologique/biologique ;
- la légitimité des espèces comme indicateurs des écosystèmes a créé un ensemble de données à long terme ;
- les espèces sont fortement liées aux systèmes de gestion humains et ont une importance socio-économique ;
- les espèces doivent être des espèces ombrelles

Espèce jumelle

Espèce jumelle (sibling species)

Ensemble des populations naturelles non inferfécondes bien que présentant de grandes similitudes morphologiques.
Espèce limno-terrestre (limno-terrestrial species)
Définit une espèce qui requiert une matrice aqueuse dans des habitats strictement terrestres pour pouvoir subsister.
Espèce marronne (feral species)
Espèce captive ou domestique qui retourne à l’état sauvage. La pression de sélection pour la domestication disparaît lorsqu’une population devient marronne.
Espèce mégatherme (megatherm species)
Espèce adaptée aux températures élevées (dite aussi sténotherme chaude ou thermophile).
Espèce menacée (threatened species)
Espèce qui, souvent pauvre génétiquement et de faible fécondité, dépend de ressources isolées ou imprévisibles, et est extrêmement variable en densité de population, persécutée ou tout au moins proche de l’extinction dans des régions dominées par l’Homme.
Espèce au statut devenant préoccupant en raison à la fois de ses effectifs en diminution et de menaces naturelles ou plus généralement anthropiques.
La gestion d’une espèce menacée est un moyen pratique dans lequel les conservationnistes peuvent intervenir pour enrayer le processus d’extinction et réduire la perte de biodiversité. Comprendre les causes du déclin d’une population est nécessaire pour définir une gestion efficace.
Espèce mésophile (mesophile species)
Espèce qui a des besoins modérés en eau ou en humidité atmosphérique et supporte des alternances de saisons sèches et de saisons humides.
Espèce microtherme (microtherme species)
Espèce adaptée aux basses températures (dite aussi sténotherme froide ou sténotherme psychrophile).
Espèce migratrice (migratory species)
Espèce qui réalise des mouvements réguliers et saisonniers entre les zones de reproduction et de non-reproduction.
Espèce monophage (monophagous species)
Espèce qui ne subsiste qu’aux dépens d’une seule espèc

Espèce naturalisée

Espèce naturalisée (naturalised species)

Espèce introduite et qui se reproduit spontanément si elle rencontre les conditions écologiques favorables à son installation et à son développement, à la différence d’une espèce acclimatée.
Se dit d’une plante non indigène poussant spontanément, auparavant accidentelle ou subspontanée, qui persiste (au moins dans certaines stations) après une durée minimale de 10 ans d’observation dans une même station. Si une plante qui s’échappe de culture se maintient dans la même station pendant plus de 10 ans et se propage (sans intervention de l’homme) en se mêlant à la flore indigène, elle sera considérée comme naturalisée au delà de ces 10 ans d’observation. Dans le cas contraire (pas de propagation ni de mélange à la flore indigène, même au delà de 10 ans d’observation), elle sera considérée comme subspontanée.
Les plantes naturalisées qui présentent un caractère invasif, peuvent, selon les cas, être désignées comme invasives avérées, invasives potentielles ou à surveiller.
Une espèce en voie de naturalisation est une plante non indigène, accidentelle, ou subspontanée implantée depuis probablement moins de 10 ans sur le territoire considéré mais semblant se stabiliser de manière durable sur le territoire (stabilisation, voire augmentation régulière de ses populations). Ainsi, la dissémination au delà de ses stations est telle qu’on considère qu’elle sera naturalisée au bout des dix années requises.
Archéonaturalisée
Se dit d’une plante originaire d’une autre zone biogéographique et introduite depuis fort longtemps (avant 1500 ans après Jésus-Christ) sur le territoire considéré. Sont considérées comme archéonaturalisées des espèces anciennement cultivées par l’homme et des messicoles introduites en même temps que certaines plantes céréalières, ou fourragères. Les espèces archéonaturalisées sont assimilées indigènes.
Sténonaturalisée
Se dit d’une plante naturalisée se propageant localement (territoire occupé restreint) en se mêlant à la flore indigène.
Eurynaturalisée
Se dit d’une plante naturalisée ayant colonisé un large territoire en se mêlant à la flore indigène.
Espèce navette (shuttle species)
Espèce avec de grandes spores, adaptée à des micro-habitats et qui disparaît de manière prévisible à des taux variables, mais réapparait fréquemment au sein de la même communauté. Ces espèces annuelles ont donc une espérance de vie très courte et investissent essentiellement dans la reproduction sexuée et l’âge de reproduction est inférieur à un an. Certaines briophytes sont considérées comme espèces navettes.
Espèce néo-indigène (neo-native species)
Se dit d’une plante poussant spontanément sur le territoire considéré, qui est présente à l’état indigène dans un territoire voisin, et qui se trouve naturellement en extension d’aire. De fait, l’apparition sur le territoire considéré de ce type de plantes est plus ou moins récente (après 1500 ans après Jésus-Christ). La plante est considérée comme néoindigène lorsqu’elle est observée dans une même station (et qu’elle s’y stabilise sans intervention de l’homme) depuis plus de 10 ans. Il s’agit, en majorité, d’espèces hydrochores, thalassochores, anémochores ou zoochores (l’ornithochorie permet, en particulier, un transport sur de longues distances), inféodées à des milieux naturels ou semi-naturels. Les espèces néo-indigènes sont assimilées aux espèces indigènes.
Espèce néo-indigène potentielle (possible neo-native species)
Se dit d’une plante poussant spontanément sur le territoire considéré, qui est présente à l’état indigène dans un territoire voisin, et qui se trouve naturellement en extension d’aire mais pour laquelle la persistance d’au moins une population sur une période minimale de 10 ans n’a pas encore été constatée dans le territoire considéré.
Ce statut temporaire évoluera vers le statut de néo-indigène si la plante se stabilise durablement (c’est-à-dire si elle est observée dans la ou les mêmes stations pendant au moins 10 ans).