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La bonne gestion d’entreprise (BGE)


La bonne gestion d’entreprise (BGE) consiste en un certain nombre de mesures pratiques basées sur le simple bon sens qu’une entreprise peut mettre en oeuvre de manière immédiate et en toute autonomie afin d’accroître sa productivité, de réaliser des économies, de réduire l’impact environnemental de ses opérations et d’améliorer ses procédures organisationnelles et la sécurité sur le lieu de travail.
Le guide de la bonne gestion d’entreprise (BGE) a pour objectif d’élaborer des instruments de gestion environnementale simples, faciles à appliquer, bon marché et adaptés aux petites et moyennes entreprises (PME) des pays en voie de développement
un excellent point de départ pour améliorer les performances globales et environnementales des PME.
Ces mesures peuvent être mises en oeuvre pour réduire leurs coûts de production, augmenter leur productivité globale (notamment au moyen d’améliorations organisationnelles) et atténuer leur impact sur l’environnement.
La bonne gestion d’entreprise (BGE) consiste en un certain nombre de mesures visant à prévenir le gaspillage des matières premières, à minimiser les déchets, à utiliser rationnellement l'eau, à économiser l'énergie et à améliorer les processus fonctionnels et organisationnels de l'entreprise.
Ces mesures sont relativement simples et rapides à mettre en oeuvre, et leur coût est habituellement faible. Elles conviennent donc tout particulièrement aux PME

Mettre en oeuvre la formule de la bonne gestion d’entreprise, c’est mener des mesures volontaires ayant pour but :
Optimiser l’utilisation des matières premières, de l’eau et de l’énergie, de réduire les pertes au niveau des ressources mises en oeuvre et de réduire ainsi les coûts de fonctionnement ;
 de réduire la quantité et/ou la toxicité des déchets, des eaux usées et des émissions liées à la production ;
 de réutiliser et de recycler au maximum les matières premières et les emballages ;
 d’améliorer les conditions de travail et de sécurité dans l’entreprise;
 de réaliser des améliorations organisationnelle.
Les méthodes de BGE peuvent donc se traduire pour les entreprises par un véritable bénéfice économique.
C’est ainsi, par exemple, la réduction de la consommation de matières premières, d’eau et d’énergie de même que des rejets de déchets et d’eaux usées entraîne une diminution des coûts.
En introduisant les méthodes de BGE, les entreprises peuvent en outre réduire l’impact environnemental de leur activité.
L’entreprise peut ainsi améliorer son image de marque et celle de ses produits auprès de ses clients, de ses fournisseurs, de ses voisins et des autorités
La mise en oeuvre des mesures de bonne gestion d’entreprise implique communication, motivation des employés et définition claire des responsabilités.
Ces aspects doivent constituer un élément du processus de mise en oeuvre, ce qui peut aboutir à des bénéfices organisationnels permettant à l’entreprise d’améliorer ses performances à long terme.

Les services écosystémiques

les écosystèmes tropicaux, forts de leur biodiversité et de leurs fonctions écologiques, assurent des services écosystémiques indispensables au bien-être humain. ce nouveau concept est paradoxal car il révèle une vision utilitariste de la nature mais permet de replacer les humains au cœur des écosystèmes. ce concept s’est infiltré au travers des disciplines et va peut-être durablement, à l’instar de celui de biodiversité, modifier notre pratique de l’écologie tropicale.

Le terme services environnementaux apparaît dans les années 70 à propos de la pollinisation, de la pêche et de la régulation du climat, avant d’être remplacé par les écologues par le terme de services écosystémiques. Dans les années 90 apparaissent les premières évaluations économiques de ces services. Ce concept s’est répandu après l’évaluation des écosystèmes pour le Millénaire (Millennium Ecosystem Assessment, MEA) en 2005, assorti d’une définition et d’un cadre d’analyse.
 Ces évaluations furent le support d’une vague de sensibilisation massive des conséquences pour les sociétés de l’érosion de la biodiversité. L’approche « services écosystémiques » est maintenant recommandée par les instances internationales (CBD, oCDE, UnEp) et nationales (snB, Grenelle de l’Environnement, AllEnvi). La récente création de l’IpBEs (Intergovernmental platform on Biodiversity and Ecosystem services) n’en est qu’une confirmation. Loin de faire l’unanimité, ce concept polysémique a pourtant massivement reconfiguré les approches, les recherches et les débats sur les liens entre biodiversité, fonctionnement des écosystèmes et bien-être humain.
Bien que subsistent différentes acceptions de ce concept, nous retiendrons ici la définition la plus utilisée, celle du MEA dans laquelle les services écosystémiques sont définis comme « les bénéfices que les écosystèmes fournissent aux humains ».
 Ils comprennent les services d’approvisionnement (nourriture, bois, fibres,...), les services de régulation liés aux processus des écosystèmes (du climat, pollinisation, bioremédiation, ...),
les services de support, nécessaires à la production des autres services (cycle de l’eau, du carbone, photosynthèse...) et les services culturels (esthétisme, patrimoine...). Les agro- écosystèmes participent également à la provision de services écosystémiques.


Par exemple les forêts tropicales jouent un rôle considérable dans les cycles biogéochimiques, dont celui du carbone (C). on estime par exemple qu’elles renferment environ 40 % du carbone stocké dans la végétation terrestre mondiale.
 La photosynthèse transforme le dioxyde de carbone (Co2) atmosphérique en composés organiques, qui sont ensuite fixés sous forme de tissus, et plus indirectement de composés organiques du sol. A l’inverse, la respiration des plantes et des microorganismes décomposeurs émet du Co2. Dans une forêt jeune ou récemment exploitée, la production primaire nette, qui est la biomasse produite par an et se partageant en parts à peu près égales entre feuilles, bois et racines fines, est supérieure à l’émission alors que ces deux contributions s’équilibrent dans une forêt ancienne. Inversement, la biomasse stockée sur pied par une forêt adulte sera supérieure à celle d’un jeune peuplement. En termes de stock, une forêt tropicale humide haute à couvert fermé représente un total très variable et en moyenne 200 106 g equivalent C ha-1, incluant le C du sol, de la litière, des racines et de la biomasse aérienne (env. 2/3 du total). Globalement, les forêts tropicales stockent environ 250 GtC (dont 50 GtC sous terre), et ce stock s’observe pour 50 % en Amérique du sud, 25 % en Afrique et 25 % en Asie du sud-Est. Les stocks de carbone des forêts tropicales humides  sont un enjeu mondial pour l’atténuation du changement climatique. Ainsi, la forte déforestation des années 2000 a causé, certaines années, plus de 15 % des émissions anthropogéniques de Co2, soit l’ordre de grandeur du secteur des transports. Les conférences des parties de la Convention sur le Changement Climatique (CCnUCC, Cop13 à 19) ont progressivement défini un cadre de compensation pour service environnemental visant à favoriser la préservation des stocks de C des forêts tropicales : c’est le mécanisme rEDD (réduction des Emissions dues à la Déforestation et à la Dégradation). Cette démarche confère une importance accrue aux inventaires forestiers et aux recherches sur le potentiel des forêts comme « réservoirs » et « puits » de carbone. Les mesures directes de photosynthèse et respiration sont assurées par des tours à flux (réseau ICos - Integrated Carbon observation system). Ces dispositifs lourds sont essentiels, mais ne peuvent pas couvrir toute la gamme de variation des forêts tropicales. Ils sont complétés par des parcelles permanentes, couvrant des forêts intactes ou exploitées, au travers desquelles la démographie et la croissance des arbres sont suivies par des mesures biométriques. Enfin, la cartographie des types de forêts est utilisée pour extrapoler les résultats des dispositifs permanents. Elle mobilise des techniques de télédétection
aérienne, satellitaire (de la haute à la très haute résolution spatiale) de type optique, LiDAr (source Laser) et radar, ces derniers permettant de s’affranchir de la couverture nuageuse. Les résultats de ces démarches suggèrent que les forêts tropicales, surtout celles qui sont relativement matures et « intactes », fonctionnent actuellement comme puits de carbone. Mais l’ampleur du phénomène et ses causes restent à débattre, du fait de la diversité des forêts tropicales et du faible recul d’observation. Ceci plaide pour l’extension et la pérennisation de l’effort de suivi, d’analyse et de modélisation des flux de matière en milieu tropical.


Introduction à la biologie végétale

Les grands règnes et leur cycle

On a deux grands règnes:
- les végétaux qui ont une paroi squelettique pectocellulosiaue, capables de réaliser la photosynthèse ( ils sont chlorophylliens et autotrophes). Ils sont en général immobiles car ils sont fixés au substrat (exception, les algues mobiles, …).
- Les animaux : paroi non squelettique, système vacuolaire réduit, et sont hétérotrophes.

Chez les végétaux, on a deux grands groupes     :

- Les procaryotes : ce sont des organismes cellulaires dépourvus de noyau à tous les stades de leur cycle de développement (les virus sont exclus de cette définition car ils ne peuvent se multiplier de façon autonome ). L’ADN est présent à l’état diffus dans la cellule. Il n’y a jamais de véritable reproduction sexuée, ni de golgi, ni de réticulum endoplasmique.
          On a trois principaux sous-groupes :
                         - les archéobactéries
                         - Les eubactéries
                         - Les cyanobactéries.

 - Les eucaryotes : présence d’un noyau  qui suivant le groupe peut-être entouré de 1 à 3 membranes. La cellule se multiplie par mitose. Ils ont une reproduction sexuée typique (zygote pendant le développement). Les cellules ont un réticulum, un golgi et des plastidomes (plastes).
 On a deux principaux sous–groupes : les Thallophytes et les Cormophytes.

    A\ Structure de l’appareil végétatif.
         Les thallophytes ont un appareil végétatif simple donc : les thalles n’ont ni tige, ni feuille, ni racine, ni vaisseau conducteur. Leur taille est très variable : de 10µm à 30 m. Ils sont constitués soit par des cellules isolées, soit par des filaments simples ou ramifiés, eux-mêmes constitués par des cellules pluri ou mononucléées (cellule = article). Les plurinucléées peuvent constituer un siphon. On constate la présence de parenchyme, d’où le contact des cellules les unes aux autres.
         Les cormophytes ont un cormus constitué par des rameaux feuillés et possèdent en principe des racines. Deux groupes parmi les cormophytes n’en ont pas : les bryophytes et les ptérydophytes. Ils ont tous des vaisseaux conducteurs.

    B\ La reproduction sexuée.
         1\ La formation des gamètes
Pour les thallophytes, les cellules reproductrices se forment dans le gamétocyste.
 Chez les cormophytes, elles se forment dans le gamétange.
Le gamétocyste : il a un développement à partir d’une cellule mère mononucléée qui voit son noyau se diviser plusieurs fois. Ensuite, autour des noyaux, se forme un gamète. L’enveloppe est formée à partir de la paroi de la cellule mère.
 Le gamétange : il a un développement à partir d’une cellule mère mononucléée. Les premières divisions isolent d'abord une cellule pour former ensuite une enveloppe constituée de une ou plusieurs assises de cellules et c’est seulement les cellules restantes qui donneront les gamètes.
         2\ Les modes de fécondation.  
         Ils sont très variés chez les thallophytes :
- 2 gamètes mobiles : c’est la planogamie.
- oogamie quand le gamète femelle est immobile et que le gamète mâle est lui flagellé.
- cystogamie quand un des deux gamètes, ou que les deux gamètes ne sont plus individualisés
         Chez les cormophytes : le gamète femelle est toujours immobile, le gamète mâle est beaucoup plus petit, cilié ou non (immobile ou non) : c’est la zoïdogamie (ou siphonogamie).

    C\ La multiplication asexuée.
Elle est essentiellement réalisée par les spores.  
Chez les thallophytes, les spores se différencient dans les sporocystes et dans les sporanges chez les cormophytes.
Chez les thallophytes :  les spores proviennent d’une méiose (se sont des méiospores) ou d’une mitose (se sont des mitospores). Les spores sont à n ou 2n chromosomes.
Chez les cormophytes, les spores sont toujours issues d’une méiose.
Ces stades sont séparés par la fécondation et par la méiose (réduction chromatique).
Selon l’importance de l’un des deux stades, on observe trois cas différents :
   Le cycle haplodiplophasique :
   Le cycle haplophasique
    Le cycle diplophasique:

Cours de biologie végétale


ETUDE MECANISTE DU TRANSPORT ET DU DEPOT DE POLLEN DE MAÏS DANS UN PAYSAGE HETEROGENE

Résumé

 Ce projet avait pour objet l’étude de la dispersion du pollen de maïs par une approche mécaniste. L’approche est basée sur l’adaptation de deux modèles physiques de transport et dépôt de particules au cas du pollen de maïs à l’échelle inter-parcellaire. En parallèle, des expérimentations au champ ont été menées de sorte à obtenir les jeux de données nécessaires à la validation de ces modèles (émission, concentrations, dépôts). 
D'autres expérimentations en laboratoire ont été conduites pour déterminer les paramètres aérodynamiques du pollen de maïs (vitesse de sédimentation) qui interviennent dans le modèle.
 La viabilité du pollen, qui est le facteur clé de la fécondation a été étudié au champ ainsi qu’en conditions contrôlées lors de son dessèchement. Enfin, des études prospectives ont été menées sur la présence et la viabilité du pollen en altitude, par mesure aéroportée.   Le pollen de maïs est émis en grande quantité vers l’atmosphère (8 à 800 milliards de grains par hectare et par jour), sa cinétique journalière est marquée par un maximum vers 12h TU, tandis que la cinétique de libération matinale dépend du dessèchement de l’air. Le pollen libéré est de qualité très hétérogène : sa viabilité varie entre 40% et 90%, sa teneur en eau entre 10% et 60%, son diamètre entre 70 et 140 µm, et sa vitesse de sédimentation entre 13 et 29 cm s-1.
 Le dépôt tend à décroître de façon inverse à la distance à la source, en moyenne, avec une forte variabilité liée à la situation météorologique et à la rugosité de la surface aval. La viabilité du pollen décroît avec la distance à la source, ce qui ne peut être dû à un dessèchement lors du transport. En effet, il semble en fait que le pollen le plus lourd, qui est aussi le plus humide et plus viable, tombe plus vite que le pollen léger qui est moins humide et donc moins viable.  
Le développement des modèles SMOP-2D et Aquilon a été achevé au cours du projet. Ils ont tous deux été validé à des degrés divers. SMOP-2D a été confronté aux mesures de dispersion de pollen de maïs. Il en ressort que le modèle simule bien les niveaux de concentration en aval de la source, mais tend à sous-estimer les dépôts à proximité directe. Cette sous-estimation est attribuée à une mauvaise paramétrisation de la turbulence dans la zone de transition.   
Les mesures aéroportées ont permis de mesurer la concentration et la viabilité du pollen de maïs capturé à des altitudes allant de 150 à 1800 m. Les concentrations mesurées varient en moyenne entre 0.2 et 1 grain m-3 dans cette tranche d'atmosphère, et leur variation verticale est typique de celle couramment observée dans une couche limite convective pour d'autres constituants.  La viabilité décroît entre 40% près du sol et 10-15% au sommet de la couche limite. Ces résultats suggèrent qu’il existe du pollen viable susceptible d’être transporté pendant la journée à des distances de quelques dizaines de kilomètres.  

............. pour lire ou télécharger l'article  cliquer ici

Tutoriel d’utilisation de Surfer 9

Le logiciel Surfer : Conçu par Golden Software, nous permet de réaliser des Modèles Numériques de Terrain (MNT) issus des données quand aura récoltées sur le Terrain via De GPS ou bien en ce basant sur une carte déjà préétablie.  
Le principe de Surfer est le suivant: le logiciel permet de créer des Grilles qui vont interpoler les données irrégulières de nos points x, y, z afin de les ordonnées. C’est à partir de ces grilles que l’ont pourra créer plusieurs types de cartes:  Base map, contour map, 3D surface, vector et bien d’autres

Fonctions des zones humides

Fonctions des zones humides (wetland functions)

Activités ou actions qui se produisent naturellement dans les zones humides du fait des interactions entre la structure et les processus de l’écosystème.
On distingue parmi les fonctions assurées par les zones humides des fonctions hydrologiques, des fonctions épuratrices, des fonctions écologiques et biologiques, des fonctions climatiques.
Fonctions hydrologiques

En stockant et transférant l’eau qui les traverse, les zones humides constituent de véritables éponges à l’échelle du bassin versant. Ainsi, elles assurent d’importantes fonctions hydrologiques comme la régulation naturelle des inondations, la diminution des forces érosives, le soutien des cours d’eau en période d’étiage et la régulation des vidanges des aquifères.
Fonctions épuratrices

Le passage de l’eau dans les zones humides permet à ces dernières d’assurer des fonctions épuratrices ou biogéochimiques comme la rétention de matières en suspension, la transformation et la consommation des nutriments et des toxiques et le stockage du carbone. Ainsi, elles ont un rôle de filtre fondamental pour la qualité de l’eau. En effet, au sein des zones humides, des processus complexes de fixation dans les sédiments, de stockage dans la biomasse végétale et de transformations bactériennes permettent des abattements de concentrations de nutriments (fertilisants, nitrates, phosphore) et de composés toxiques des eaux polluées (pesticides, PCB, HAP, solvants, métaux lourds, etc.).
Fonctions écologiques et biologiques

D’un point de vue écologique, les zones humides sont des écosystèmes riches et complexes, qui offrent des conditions de vie favorables à de nombreuses espèces. De plus, ces milieux permettent une importante production de biomasse et jouent un rôle primordial de corridor écologique.
Les zones humides constituent un réservoir de diversité biologique. Cette variabilité des conditions hydriques est propre à ces milieux. Les zones humides assument dans leur globalité les différentes fonctions essentielles à la vie des organismes qui y sont inféodés ;
- fonction d’alimentation : découlant de la richesse et de la concentration en éléments nutritifs observées dans ces zones ;
- fonction de reproduction : la présence de ressources alimentaires variées et la diversité des habitats constituent des éléments essentiels conditionnant la reproduction des organismes vivants ;
- fonction d’abri, de refuge et de repos notamment pour les poissons et les oiseaux.
Fonctions climatiques

Les zones humides participent aussi à la régulation des microclimats. Les précipitations et la température atmosphérique peuvent être influencées localement par les phénomènes d’évaporation intense d’eau au travers des terrains et de la végétation (évapotranspiration) qui caractérisent les zones humides. Elles peuvent ainsi tamponner les effets des sécheresses au bénéfice de certaines activités agricoles.
On peut y ajouter les fonctions suivantes :

- recyclage biogéochimique et stockage du carbone ;
- production primaire de biomasse (initiation des chaînes trophiques) ;
- maintien et création d’habitats (réservoir de biodiversité tant végétale qu’animale, formation de paysages) ;
- support d’activités économiques (pêche) ou récréatives (chasse, tourisme de vision)

Les services écosystémiques des sols : du concept à sa valorisation


Les services écosystémiques de la biodiversité

Les services écosystémiques de la biodiversité  

Par définition, les services écosystémiques sont les bénéfices que les hommes tirent des écosystèmes. L’Evaluation des Ecosystèmes pour le Millénaire1 a identifié quatre catégories :

 les services support
 les services d’approvisionnement
 les services de régulation
 les services culturels et sociaux.  

1. Les services support - sont ceux qui sont nécessaires pour la production de tous les autres services de l’écosystème. Ils sont différents des trois premières catégories de services, par le fait que leurs effets sur les hommes sont soit indirects soit apparaissent sur des longues périodes de temps.  Ainsi, certains services, tel que le contrôle de l’érosion, peuvent être caractérisés aussi bien comme « support » ou « de régulation » en fonction de l’échelle de temps des effets de ses changements sur les êtres humains.  Par exemple, les êtres humains n’utilisent pas directement les services de formation de sol de l’écosystème (services « support »), même si des changements dans ce service affecteraient indirectement les êtres humains par l’effet sur la production alimentaire.  
De la même manière, la régulation du climat est caractérisée comme étant un service de « régulation » car les changements de l’écosystème peuvent avoir un effet sur le climat local et/ou global à des échelles courtes, comparables avec l’échelle de la vie humaine (décennies ou siècles), alors que la production d’oxygène par le processus de photosynthèse est un service « support » car tout impact sur la concentration d’oxygène de l’atmosphère et sur sa disponibilité aux humains  ne se manifesterait qu’à une échelle très longue de temps.  
Des exemples de services support sont la production primaire, la production d’oxygène atmosphérique, la formation et la rétention du sol, les cycles bio-géo-chimiques, le circuit de l’eau, et l’offre de habitat.  

2. Les services d’approvisionnement permettent aux hommes d’obtenir des biens commercialisables, par l’exploitation des écosystèmes tels que :
- la nourriture, les fibres. Cette catégorie inclut une large catégorie de produits alimentaires dérivés de plantes, animaux, bactéries, ainsi que des matériaux tels que le bois, le jute, le chanvre, la soie...  - le combustible. Bois énergie, tourbe, le fumier et autres matériaux qui servent de sources d’énergie - les ressources génétiques - incluent les gènes et l’information génétique utilisée pour l’élevage des animaux, la culture des plantes et la biotechnologie. - les substances chimiques - beaucoup de médicaments, biocides, additifs alimentaires tels que les alginates, et matériaux biologiques sont dérivés des écosystèmes.  - les plantes médicinales (menthe de Milly-la-Forêt) - les ressources ornementales - sont les produits tels que les peaux et les coquillages, les fleurs utilisées comme ornements, même si la valeur de ces ressources est souvent déterminée par le contexte culturel de leur usage.  - les matériaux de construction – bois, sablons, etc.  - la faune chassable

3. Les services de régulation – sont des bénéfices obtenus de la régulation des processus des écosystèmes, tels que :
- le maintient de la qualité de l’air : les écosystèmes apportent des produits chimiques et extraient des produits chimiques de l’atmosphère, influençant ainsi la qualité de l’air.   - la régulation du climat : les écosystèmes influencent le climat aussi bien à échelle locale qu’à échelle globale. Par exemple, à échelle locale, des changements dans l’occupation du sol peuvent influencer aussi bien les températures et le régime des précipitations. A échelle globale, les écosystèmes peuvent jouer un rôle important dans le climat, soit en séquestrant soit en émettant des gaz à effet de serre.  - le cycle de l’eau : la récurrence et la l’importance du ruissellement, des inondations, et la recharge des aquifères peuvent être fortement influencés par les changements dans l’occupation des sols, par des altérations qui peuvent changer le potentiel de stockage de l’eau au niveau de l’écosystème. De telles altérations peuvent être déterminées par la conversion des zones humides ou des forêts en zones agricoles, ou des zones agricoles en zones urbaines.  - le contrôle de l’érosion - la couverture végétale joue un rôle important dans la rétention du sol et dans la prévention des glissements de terrain.  - la purification de l’eau et le traitement des déchets. Les écosystèmes peuvent apportés des impuretés dans l’eau, mais peut aussi aider à filtrer et décomposer les déchets organiques introduits dans les zones humides, les eaux intérieurs et les écosystèmes marins.  - la régulation des maladies humaines. Les changements dans les écosystèmes peuvent changer directement l’abondance des pathogènes humains ; tels que le cholera, et peut altérer l’abondance des vecteurs de maladies, tels que les moustiques.  - le contrôle biologique - les changements des écosystèmes peuvent affecter la prévalence des maladies et des prédateurs des cultures et du cheptel.  - la pollinisation - les changements des écosystèmes peuvent affecter la distribution, l’abondance et l’efficacité de la pollinisation. - la protection contre les tempêtes et contre les inondations – par exemple, la présence des écosystèmes forestiers peut diminuer l’intensité des vents et/ou des eaux

4. Les services culturels et sociaux - sont des bénéfices non-matériels obtenus par les hommes à partir des écosystèmes à travers l’enrichissement spirituel, le développement cognitif, la réflexion, la création, les expériences esthétiques, comprenant :
- l’offre d’emploi, qui est le résultat de la gestion, restauration, protection etc. des écosystèmes  - les valeurs éducatives : les écosystèmes et leurs composantes fournissent une base pour l’éducation dans beaucoup de sociétés. - source d’inspiration - les écosystèmes offrent une source d’inspiration riche pour l’art, le folklore, les symboles nationaux, l’architecture et la publicité. - les valeurs esthétiques - beaucoup de personnes trouvent de la beauté ou des valeurs esthétiques dans des aspects variés des écosystèmes ; ceci se reflète par exemple dans les visites des parcs, des « paysages » et dans le choix des localisations pour construire des maisons.  - des relations sociales - les écosystèmes influencent les relations sociales. Par exemple, le fait de bénéficier des aspects esthétiques et récréatives des écosystèmes (forestiers, parcs urbains…) peut contribuer au renforcement des liens sociaux (ex. : entre les jeunes d’un groupe, entre les voisins…).  - les valeurs « patrimoniales » : beaucoup de sociétés apprécient le maintien de paysages historiquement importants (« paysages culturels ») ou d’espèces ayant une signification culturelle.  - recréation et écotourisme - par exemple, les gens choisissent souvent les endroits de leurs vacances en fonction des caractéristiques naturelles du lieu.

Bien-être : Le bien-être de l’Homme est composé de multiples éléments dont, les éléments de base pour une vie agréable, la liberté et la possibilité de choisir, la santé, les bonnes relations sociales et la sécurité. Représenté sur un continuum, le bien-être est à l’opposé de la pauvreté définie comme une “absence prononcée de bien-être”. Les constituants du bien-être tirés de l’expérience humaine et tels que perçus par les hommes sont dépendants des situations elles-mêmes reflet des conditions géographiques, culturelles et écologiques locales. 

L’ingénierie écologique

Définitions et bases conceptuelles et contextuelles d’ingénierie écologique 

Le terme d’ingénierie écologique fut défini pour la première fois dans les années 60 par un écologue américain Howard thomas odum.
L’ingénierie écologique  est « une manipulation environnementale faite par l’homme en utilisant une faible quantité d’énergie supplémentaire  pour contrôler des systèmes dans lesquels les forces énergétiques principales proviennent encore des sources naturelles ». Ainsi, le terme d’ingénierie écologique fut d’abord formulé en termes de flux d’énergie c’est à dire qu’il quantifiait l’échange d’énergie entre les différents compartiments d’un écosystème  et l’utilisation d’énergie à l’intérieur de ces compartiments. On qualifiait d’ingénierie écologique tout  aménagement, réalisation ou évaluation d’ingénierie dans lequel les flux d’énergie dépensés par l’homme étaient beaucoup plus faibles que les flux d’énergie mise en œuvre naturellement.  L’objectif est d’utiliser aux mieux les multiples possibilités offertes par les mécanismes et processus développés par le vivant tout en le respectant
Le but stratégique de d’ingénierie écologique est : « De maintenir voire de favoriser les processus naturels avec un minimum d’intervention humaine en minimisant les effets collatéraux ». L’ingénierie écologique est la conception d’écosystème durable qui intègre la société humaine avec son environnement naturel pour le bénéfice des deux (Mitsh 1996).  IE implique la création et la restauration des écosystèmes durables  qui ont une valeur tant pour l’homme que pour la nature. (Emitch & jorgensen ,2004). Les chinois, pionniers dans ce domaine, ont défini l’ingénierie écologique comme un système fondé sur le fonctionnement du vivant (recyclage, productivité, interaction spécifiques), combiné aux techniques traditionnelles ou nouvelles pour obtenir simultanément différentes productions en un même lien et sans rejets de polluants.
Le but stratégique de d’ingénierie écologique est : « De maintenir voire de favoriser les processus naturels avec un minimum d’intervention humaine en minimisant les effets collatéraux ». L’ingénierie écologique est la conception d’écosystème durable qui intègre la société humaine avec son environnement naturel pour le bénéfice des deux (Mitsh 1996).  IE implique la création et la restauration des écosystèmes durables  qui ont une valeur tant pour l’homme que pour la nature. (Emitch & jorgensen ,2004). Les chinois, pionniers dans ce domaine, ont défini l’ingénierie écologique comme un système fondé sur le fonctionnement du vivant (recyclage, productivité, interaction spécifiques), combiné aux techniques traditionnelles ou nouvelles pour obtenir simultanément différentes productions en un même lien et sans rejets de polluants.
Exemples :
o Agriculture et engrais
o Développement de céréales pérennes.
o L’agroforesterie.
o Utilisation du « BIOCHAR » en agriculture
o Touches personnelles o Introduction d’espèces ingénieures’’ vers de terre’’
Une grande variété de synonymes ont été attribuées à l’ingénierie écologique :
  Ecotechnologie
  Ecologie de la restauration
  Biomanipulation
  Réhabilitations des écosystèmes
  Ingénierie la nature
  Bioingénierie
  Ecologie artificielle, etc.
Au sens strict, c’est la manipulation in situ de système écologique (quelques individus, des populations, des communautés, des écosystèmes). Dans un contexte écosystémique explicite (interactions spécifiques, dimensions physiques et chimiques). Ainsi, le fait de régénérer un peuplement forestier  « naturellement » plutôt que de planter de jeunes arbres relève tout à fait de cette définitionLe traitement des eaux usées par des écosystèmes laissées en évolution naturelle et cohérent avec cette approche de l’IE.
Au sens large, l’IE désigne la gestion des milieux et la conception d’aménagements durables, adaptatifs, multifonctionnels, inspirés de, ou basés sur les mécanismes qui gouvernent les systèmes écologiques (auto-organisation, diversité élevée, structures hétérogènes, efficacité d’utilisation de l’ingénierie et de la matière élevée, par exemple) Contrairement à l’ingénierie traditionnelle (génie biologique) qui s’appuie sur des installations et des dispositifs artificiels pour éliminer, transformer, ou limiter les polluants sans contribution des écosystèmes. Dans l’ingénierie écologique  la machine est un écosystème. Le mot ingénierie vient de l’anglais ‘’ engineering’’, conception, étude globale d’un projet, démarche orienté vers l’action et les méthodes de l’ingénieur, soit une action organisée en projet et construire sur des bases scientifiques.
Objectifs de l’ingénierie écologique
Les objectifs de l’IE sont :
 La réhabilitation d’écosystèmes dégradés.
  La restauration de communautés
  La réintroduction d’espèces (carpe chinoise).
  La création de nouveaux écosystèmes durable qui ont une valeur pour l’homme et pour la biosphère.
  La mise au point d’outils biologiques pour résoudre ou prévenir des problèmes de pollution, maintenir, rétablir ou maximiser un service écosystémique.

The global biogeography of semi-arid periodic vegetation patterns


Les algues:Thallophytes et Phycophytes


Ecologie du paysage