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Le GNV : un carburant alternatif plébiscité dans l’ouest


Le GNV : un carburant alternatif plébiscité dans l’ouest

Publié le 23.04.2020 par Christelle Rougebief


Lorsqu’on évoque la mobilité durable, on pense en premier lieu aux véhicules électriques. Or on oublie souvent que le gaz naturel constitue un carburant alternatif avec un potentiel important dans les Pays de la Loire et en Bretagne, en particulier pour le transport de marchandises et de personnes.

Les enjeux de santé publique et de préservation de l’environnement sont aujourd’hui au cœur des politiques territoriales et le seront encore plus dans les années à venir avec la crise que nous subissons actuellement.

Le secteur du transport, en tant que fort contributeur aux émissions de polluants (NOx, particules fines, CO2, …), est donc un levier clé pour relever les défis de la pollution atmosphérique et du réchauffement climatique. Pour y répondre efficacement, différentes alternatives aux carburants traditionnels sont proposées.

Parmi les solutions, émergentes sur nos territoires, et pourtant largement éprouvées dans le monde, le GNV et surtout sa version renouvelable, le bioGNV, connaissent un développement sans précédent. De nombreuses collectivités et entreprises font ce choix pour s’inscrire dans la transition énergétique.

Derniers exemples en date : les agglomérations de Saumur et Angers ont intégré des bus Scania motorisés au gaz dans leurs parcs, la région des Pays de la Loire a inauguré en début d’année le premier autocar roulant au gaz en Mayenne entre Château-Gontier-sur-Mayenne, Sablé-sur-Sarthe et Segré ce qui porte à 6 autocars circulant au gaz naturel dans la région ligérienne. En région Bretagne 5 cars GNV sillonnent déjà les routes de l’Ille-et-Vilaine et 14 cars supplémentaires sont en cours de livraison.

Les acteurs privés s’inscrivent également dans cette dynamique comme les ambulances Jussieu près de Cholet qui ont également fait le choix d’acquérir des véhicules GNV.

Nous ne pouvons que nous féliciter de ces initiatives mais il ne s’agit que d’une infime partie des nombreux projets sur lesquels nous avons travaillé ces derniers mois avec nos partenaires publics ou privés des secteurs de la logistique, logistique urbaine, transport de personnes, de malades, ou encore les artisans, entreprises de travaux…

La dynamique est enclenchée, le GNV s’impose comme une solution intéressante pour la réussite de la transformation énergétique et écologique d’une entreprise ou d’un territoire, en préservant l’équilibre économique de la flotte de véhicules.
Un maillage de stations renforcé

D’autant plus qu’avec le développement des stations GNV, la problématique d’approvisionnement s’estompe petit à petit. Le maillage du territoire n’est pas encore totalement optimum, mais il tend à l’être d’ici quelques années.

Le rythme d’ouverture des stations d’avitaillement s’accélère dans l’ouest : deux nouvelles stations ont ouvert depuis peu, une à Saumur et une autre Chantepie près de Rennes, dix stations supplémentaires sont également en cours de construction en Bretagne et dans les Pays de la Loire, ce qui portera à 25 stations accessibles pour les professionnels dans le grand ouest.
Le bioGNV favorise l’économie circulaire

En plus d’être peu émetteur en CO2 et de particules fines, le bioGNV participe au développement de l’économie circulaire dans les territoires. Les filières biométhane et GNV sont intimement liées.

Les bénéfices environnementaux du biométhane sont à la fois globaux et locaux : produit localement, à partir de déchets agricoles et notamment les effluents d’élevage, agroalimentaires ou organiques, il participe au développement d’une économie circulaire des territoires et apporte une solution locale et vertueuse.


C’est donc une alternative formidable pour réduire notre dépendance aux énergies fossiles, et existantes puisque le bioGNV peut remplacer l’essence ou le gazole.

Les retours sur cette filière sont maintenant suffisants pour qu’il n’y ait plus de doute sur la fiabilité et l’intérêt économique du GNV. Pour favoriser son développement, nous devons continuer à travailler main dans la main avec les pouvoirs publics, les collectivités territoriales, les entreprises, les constructeurs, et l’ensemble des acteurs de l’énergie. Il nécessite aussi d’accroître la notoriété du GNV notamment sous sa version renouvelable le bioGNV, qui reste parfois méconnue.

Pour la première fois ... un dinosaure amphibie a été découvert au Maroc

Pour la première fois ... un dinosaure amphibie a été découvert au Maroc

Une équipe de recherche internationale composée de scientifiques de l'Université Hassan II de Casablanca a déclaré avoir découvert le premier dinosaure amphibie au monde qui vivait au Maroc, se déplaçant entre la terre et l'eau douce d'où proviennent de gros poissons.

La preuve a 70 ans

Selon le communiqué de presse publié par l'Université Hassan II, cet animal vivait dans le sud-est du Maroc dans la zone "Erfoud Zarigat", il y a environ 95 millions d'années, et sa longueur atteint 13 mètres, et il a une queue, une nageoire, des membres courts et une tête longue.

La déclaration a ajouté que les scientifiques ont aujourd'hui recueilli des preuves solides pendant soixante-dix ans, prouvant qu'il y avait déjà un dinosaure sur notre planète qui pouvait vivre sur terre et en mer.

Par conséquent, il possède des caractéristiques qui le distinguent du reste des dinosaures; il a une longue queue unique qui se compose de longues épines nerveuses, et il s'étend pour former une grande nageoire, élastique qui ondule avec une grande facilité et aide à la natation habile.

Le communiqué indique que les premiers restes des ossements de ce type de dinosaure ont été découverts pour la première fois par le chercheur allemand Ernst Stromer il y a près d'un siècle dans le désert d'Egypte.

Mais toutes les preuves rassemblées par ce chercheur, qui ont été déposées au Musée de Munich, ont toutes été détruites par un bombardement aérien en 1944 pendant la Seconde Guerre mondiale, et il ne reste rien de cette découverte, sauf des écrits.

De l'Egypte au Maroc
Quant aux restes sur lesquels les chercheurs ont travaillé dans cette étude, ses premiers éléments ont été accidentellement découverts par un antiquaire présenté au Musée de Milan, avant d'être à nouveau transféré au Maroc en coopération avec l'administration du musée, et avec l'aide du chercheur Cristiano Dalsaso qui a participé à l'étude.

"Entre 2015 et 2019, nous avons effectué plusieurs fouilles et missions, la durée d'une mission pouvant aller jusqu'à trois semaines", a expliqué le chercheur Samir Zuhri, dans l'étude,

"Deux chercheurs, étudiants et travailleurs ont participé à ces fouilles, et nous dépendions d'eux dans les fosses, où nous avons pu trouver les quarante passages qui composent la queue de ce dinosaure, qui vivait de la pêche de grande taille."

Zuhri a souligné qu'il est connu que la région d'Afrique du Nord - de l'Égypte au Maroc - était il y a cent millions d'années une région humide et abondante d'animaux disparus et prédateurs tels que les dinosaures et les tigres et de nombreux poissons de grandes tailles.

Pour découvrir la force de la créature nageuse, Zuhri a déclaré: "Nous nous sommes appuyés sur une machine mécanique spécialement conçue pour étudier les coups de poisson en nageant, et deux biomécaniques ont travaillé dessus pour étudier la force de la queue de ce dinosaure."

"Il s'est avéré que sa force était supérieure à celle de la queue de dinosaure qui vivait sur terre, et cette découverte était incroyable, et elle a prouvé pour la première fois la présence d'un dinosaure qui vivait dans l'eau, ce qui est devenu une réalité aujourd'hui après que de nombreux scientifiques ont rejeté cette hypothèse."

Source: Al-Jazeera