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Biogéographie insulaire (island biogeography)

Biogéographie insulaire (island biogeography)  Branche de la biogéographie classique, elle vise, entre autres, à expliquer les facteurs conditionnant la richesse spécifique des communautés naturelles sur les îles. Elle trouve son origine dans les travaux du début des années 1960 et la publication de leurs résultats par McArthur et Wilson (1963 ; 1967), qui la développèrent en cherchant à prédire le nombre d’espèces qui pourraient s’implanter sur une île nouvellement créée. Cette théorie se fonde sur le postulat que le nombre d’espèces, dans une île non perturbée, est conditionné par l’immigration et l’extinction. L’immigration est dépendante de la distance de l’île au continent, ou à d’autres îles, servant de source de diffusion des espèces et des individus colonisateurs. Plus une île est isolée (par rapport à d’autres îles ou un continent), plus la probabilité qu’elle reçoive des espèces est faible. La théorie reconnaît deux principes : - la théorie du non-équilibre prédit qu

De la semence à la plante

Biomes aquatiques

Biomes aquatiques La Terre est couverte sur 71% de sa surface par de l’eau salée. L’eau douce ne représente que 2,3% de la surface. Les zones de vie sont déterminées par la quantité de sel dans l’eau. La planète est partagée en quatre océans (Atlantique, Arctique, Indien et Pacifique, Antarctique). Les biomes aquatiques couvrent la plus grande partie de la biosphère. Les biomes marins présentente une salinité proche de 3%, contre 0,1% pour les biomes d’eau douce. Ils sont stratifiés en zones ou en couches définies en fonction de la pénétration de la lumière et de la profondeur. Zone pélagique : Zone photique : suffisamment de lumière pour la photosynthèse. La plupart des animaux vivent ici. Zone aphotique : reçoit peut de lumière et peu de vie. Zone abyssale : entre 2 000 et 6 000 m. Zone benthique Sédiment organique and inorganique au fond de toutes les zones aquatiques Les communautés d’organismes sont regroupées sous l’appellation de benthos. Il se nourrit des détritus de matière

Biologie de la conservation (conservation biology)

Biologie de la conservation (conservation biology) Étude scientifique de la nature et du statut de la biodiversité sur terre, dans le but de protéger les espèces, leurs habitats et les écosystèmes des processus d’extinction. Il s’agit d’un sujet multidisciplinaire reposant sur les sciences, l’économie et la gestion des ressources naturelles. Elle est une discipline de crise, comme l’affirmait Robert Barbault dès 1997. Disciplinede synthèse, elle applique les principes de l'écologie, de la biogéographie,de la génétique des populations, de l'anthropologie, de l'économie, de lasociologie etc., au maintien de la diversité biologique sur l'ensemble de laplanète. La biologie de la conservation est un champ de recherches multidisciplinaires et intégrées qui s’est développé en réponse aux enjeux de conservation des espèces et des écosystèmes. Elle s’appuie sur trois démarches principales : - documenter la gamme complète de la diversité biologique ; - étudier les impacts des

Biodiversité (biodiversity)

Biodiversité (biodiversity) Le terme de biodiversité a été initié au cours des années 1980. Contraction de biologique et de diversité, il représente la diversité des êtres vivants et des écosystèmes : la faune, la flore, les bactéries, les milieux mais aussi les races, les gènes et les variétés domestiques. Le terme vise à caractériser l’érosion du monde vivant résultant des activités humaines, ainsi que les activités de protection et de conservation, qu’elles se manifestent par la création d’aires protégées ou par des modifications des comportements en matière de développement (concept de développement durable). On utilise assez indistinctement le terme de diversité biologique et de biodiversité. Robert Barbault a défini la biodiversité comme « le tissu vivant de la planète » afin de mettre en évidence que l’intérêt de la diversité vient du réseau des interactions. Face aux menaces que constituent les activités de l’espèce humaine sur les autres formes de vie, la préservati