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LES BRYOPHYTES : MOUSSES, SPHAIGNES, HEPATIQUES Particularités , divers groupes, écologie

GENERALITES : Ce sont des végétaux anciens, assez discrets et méconnus, faisant la transition  évolutive entre les algues (toutes à thalle) et les végétaux vasculaires ou supérieurs (tous à  tige typique), tels que les ptéridophytes (fougères et prêles) et les plantes à fleurs. Les bryophytes ne sont que partiellement émancipés du milieu aquatique. Ce sont des  cryptogames, se reproduisant grâce à des spores libérées et disséminées par le vent et  possédant un cycle à deux générations séparées. Il y a environ 25 000 espèces de bryophytes dans le Monde, 1800 en Europe et  1300 à 1400 en France. Leur détermination précise est assez délicate et nécessite souvent  loupe, microscope et ouvrages spécialisés complexes. De plus, il n’y a en général  malheureusement pas de noms français et les noms scientifiques sont du gréco-latin, qui  peut paraître rébarbatif quand on n’en a pas la signification précise ! Leur observation  révèle souvent des formes et des caractères surprenants, et

Structures internes de la tige : les tissus végétaux

On distingue  cinq  types de  tissus  : 1. Méristèmes 2. Tissus de revêtement ou tissus protecteurs 3. Tissus de remplissage ou parenchymes 4. Tissus de soutien ou tissus mécaniques 5. Tissus conducteurs 1 . Méristèmes Les  méristèmes  sont constitués de jeunes cellules embryonnaires indifférenciées qui se divisent fréquemment et permettent la croissance du végétal. Comme déjà précisé dans le chapitre précédent (Morphogenèse végétale), on trouve deux types de méristèmes : les méristèmes dit " primaires " qui se localisent à l'extrémité des tiges et des racines et permettent la croissance en longueur de la plante ; les méristèmes  secondaires  ( cambium  et  phellogène ) qui se localisent, sous forme de manchon circulaire, sur la longueur des tiges et des racines. Ils permettent la croissance en épaisseur de la plante. 2 . Tissus de revêtement ou tissus protecteurs 2.1 Epiderme et cuti

Les différentes techniques de chromatographie

Les différentes techniques de chromatographie 1. DEFINITION :   La chromatographie, méthode d'analyse physico-chimique, sépare les constituants d'un mélange (les solutés) par entraînement au moyen d'une   phase mobile   (liquide ou gaz) le long d'une   phase stationnaire   (solide ou liquide fixé), grâce à la (ré)partition sélective des solutés entre ces deux phases. Chaque soluté est donc soumis à une force de rétention (exercée par la phase stationnaire) et une force de mobilité (due à la phase mobile).   La première chromatographie a été réalisée en 1906 par le botaniste russe   Mikhaïl Tswett   et consistait à séparer les pigments (en grec : "chromato") d'une feuille d'épinard ( Tswett M.   Ber. Dtsch. Chem. Ges. , (1906)   24 , 316 ). Tswett avait observé la séparation des colorants végétaux, dont les chlorophylles, lorsqu'il filtrait leur solution dans l'éther de pétrole, sur une colonne de carbonate de calcium. Dans ces conditions,

Introduction à la biologie végétale

Les grands règnes et leur cycle On a deux grands règnes: - les végétaux qui ont une paroi squelettique pectocellulosiaue, capables de réaliser la photosynthèse ( ils sont chlorophylliens et autotrophes). Ils sont en général immobiles car ils sont fixés au substrat (exception, les algues mobiles, …). - Les animaux : paroi non squelettique, système vacuolaire réduit, et sont hétérotrophes. Chez les végétaux, on a deux grands groupes     : - Les procaryotes : ce sont des organismes cellulaires dépourvus de noyau à tous les stades de leur cycle de développement (les virus sont exclus de cette définition car ils ne peuvent se multiplier de façon autonome ). L’ADN est présent à l’état diffus dans la cellule. Il n’y a jamais de véritable reproduction sexuée, ni de golgi, ni de réticulum endoplasmique.           On a trois principaux sous-groupes :                          - les archéobactéries                          - Les eubactéries                          - Les cyanobactéri

ETUDE MECANISTE DU TRANSPORT ET DU DEPOT DE POLLEN DE MAÏS DANS UN PAYSAGE HETEROGENE

Résumé  Ce projet avait pour objet l’étude de la dispersion du pollen de maïs par une approche mécaniste. L’approche est basée sur l’adaptation de deux modèles physiques de transport et dépôt de particules au cas du pollen de maïs à l’échelle inter-parcellaire. En parallèle, des expérimentations au champ ont été menées de sorte à obtenir les jeux de données nécessaires à la validation de ces modèles (émission, concentrations, dépôts).  D'autres expérimentations en laboratoire ont été conduites pour déterminer les paramètres aérodynamiques du pollen de maïs (vitesse de sédimentation) qui interviennent dans le modèle.  La viabilité du pollen, qui est le facteur clé de la fécondation a été étudié au champ ainsi qu’en conditions contrôlées lors de son dessèchement. Enfin, des études prospectives ont été menées sur la présence et la viabilité du pollen en altitude, par mesure aéroportée.   Le pollen de maïs est émis en grande quantité vers l’atmosphère (8 à 800 milliards de grains

Les services écosystémiques de la biodiversité

Les services écosystémiques de la biodiversité   Par définition, les services écosystémiques sont les bénéfices que les hommes tirent des écosystèmes. L’Evaluation des Ecosystèmes pour le Millénaire1 a identifié quatre catégories :  les services support  les services d’approvisionnement  les services de régulation  les services culturels et sociaux.   1. Les services support - sont ceux qui sont nécessaires pour la production de tous les autres services de l’écosystème. Ils sont différents des trois premières catégories de services, par le fait que leurs effets sur les hommes sont soit indirects soit apparaissent sur des longues périodes de temps.  Ainsi, certains services, tel que le contrôle de l’érosion, peuvent être caractérisés aussi bien comme « support » ou « de régulation » en fonction de l’échelle de temps des effets de ses changements sur les êtres humains.  Par exemple, les êtres humains n’utilisent pas directement les services de formation de sol de l’écosystè

les algues

  Les algues sont des organismes chlorophylliens  se  développant  dans l’eau ou  dans des milieux  très humides. Bien que  surtout  abondantes  dans les eaux des mers, des lacs, des mares, des eaux  courantes et des eaux thermales, on  en  trouve également sur les rochers  humides et  sur la  terre.  Exceptionnelle- ment, elles peuvent  être  endophytes  de  tissus  animaux ou végétaux.  L’air, la  lumière et des sels dissous sont,  en  plus  de  l’eau, nécessaires à leur développement. Groupées avec les champignons dans la  division des Thallophytes, ((les algues constituent  en  réalité un  vaste ensemble hétérogène  d'embranchements très distincts les uns des autres  et  n’ayant  entre  eux  que peu de caractères  communs D (FELDMANN, 1963). La  distinction  entre ces différents embranchements d’algues est  faite d’après des caractères  d’ordre  cytologique et biochimique  ainsi que des différences de structure  et  de mode  de reproduction.  En dehors de nombreuses formes

PHÉOPHYCÉES ou ALGUES BRUNES

Les Phéophycées, ou  Algues  brunes, sont presque exclusivement marines. Par leur taille et par leur abondance, certaines d'entre elles jouent un rôle très important dans la végétation des diverses mers. Les peuplements étendus de Laminariales abritent une faune variée de poissons et de crustacés comestibles qui y trouvent une nourriture abondante. Outre les utilisations industrielles, il y a lieu de noter qu'au Japon certaines Laminaires sont largement exploitées pour l'alimentation humaine sous le nom de  kombu . Bien que leur anatomie et leur mode de reproduction soient très variés, les Phéophycées possèdent une grande homogénéité dans leur structure cytologique. Comme chez tous les Chromophytes, leurs  plastes , colorés en brun par des pigments spéciaux (fucoxanthine), leur donnent une coloration brune ou olivâtre caractéristique ; mais contrairement aux autres Chromophytes, elles ne sont jamais unicellulaires et leurs cellules reproductrices mobiles (zoïdes) possè