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Indice de similarité de Jaccard (Jaccard index)

Indice de similarité de Jaccard (Jaccard index) Définit la similitude comme étant l’importance de remplacement des espèces ou les changements biotiques à travers les gradients environnementaux. Il permet une comparaison entre deux sites, car il évalue la ressemblance entre deux relevés en faisant le rapport entre les espèces communes aux deux relevés et celles propres à chaque relevé. Il a pour formule : I = Nc / (N1 + N2 - Nc) Nc : nombre de taxons commun aux stations 1 et 2 N1 et N2 : nombre de taxons présents respectivement aux stations 1 et 2 Cet indice I varie de 0 à 1 et ne tient compte que des associations positives. Si l’indice I augmente, un nombre important d’espèces se rencontre dans les deux habitats évoquant ainsi que la   biodiversité   inter habitat est faible (conditions environnementales similaires entre les habitats). Dans le cas contraire, si l’indice diminue, seul un faible nombre d’espèces est présent sur les deux habitats. Ainsi, les espèces pour les deu

Indice biotique

Indice biotique (ou biologique) global normalisé (IBGN) (normalized global biotic index)   Cet indice normalisé AFNOR (1992) a pour but de d’évaluer la tendance évolutive de la qualité des eaux des écosystèmes lotiques à partir d’indicateurs biologiques des eaux pures et des eaux polluées. Il constitue une information synthétique exprimant l’aptitude d’un cours d’eau courante au développement des invertébrés benthiques toutes causes confondues. Il permet un classement objectif   des qualités biogènes de sites appartenant à des systèmes différents, naturels, modifiés, artificiels ou diversement dégradés. Cette méthode permet de situer la qualité biologique d’un site en dehors de toute présomption relative à la nature d’une quelconque perturbation. Elle permet d’évaluer l’effet d’une modification du milieu de type naturel (affluence, modification du substrat, réchauffement des eaux…) ou provoquée artificiellement (rejet, recalibrage du lit…). Elle est utilisée pour compléter les te

Les différentes techniques de chromatographie

Les différentes techniques de chromatographie 1. DEFINITION :   La chromatographie, méthode d'analyse physico-chimique, sépare les constituants d'un mélange (les solutés) par entraînement au moyen d'une   phase mobile   (liquide ou gaz) le long d'une   phase stationnaire   (solide ou liquide fixé), grâce à la (ré)partition sélective des solutés entre ces deux phases. Chaque soluté est donc soumis à une force de rétention (exercée par la phase stationnaire) et une force de mobilité (due à la phase mobile).   La première chromatographie a été réalisée en 1906 par le botaniste russe   Mikhaïl Tswett   et consistait à séparer les pigments (en grec : "chromato") d'une feuille d'épinard ( Tswett M.   Ber. Dtsch. Chem. Ges. , (1906)   24 , 316 ). Tswett avait observé la séparation des colorants végétaux, dont les chlorophylles, lorsqu'il filtrait leur solution dans l'éther de pétrole, sur une colonne de carbonate de calcium. Dans ces conditions,

Le logiciel Surfer

Le logiciel Surfer : Conçu par Golden Software, nous permet de réaliser des Modèles Numériques de Terrain (MNT) issus des données quand aura récoltées sur le Terrain via De GPS ou bien en ce basant sur une carte déjà préétablie.  Le principe De Surfer est le suivant: le logiciel permet de créer des Grilles qui vont interpoler les données irrégulières de nos points x, y, z afin de les ordonnées. C’est à partir de ces grilles que l’ont pourra créer plusieurs types de cartes:  Base map, contour map, 3D surface, vector et bien d’autres. L’interface se présente comme souvent pour les logiciels de traitement de l’information géographique de la manière suivante.  Une barre des menus en haut. Les étapes suivies dans la cartographie de la carte:  1. Importation d’image  Pour importer l’image en clic sur Map / Base Map en ouvrent le dossier contient l’image puis ok. 2. Géoréférencement de la carte  Pour identifier l’ image en cliquant deux fois sur la carte puis en introduire les va

La bonne gestion d’entreprise (BGE)

La bonne gestion d’entreprise (BGE) consiste en un certain nombre de mesures pratiques basées sur le simple bon sens qu’une entreprise peut mettre en oeuvre de manière immédiate et en toute autonomie afin d’accroître sa productivité, de réaliser des économies, de réduire l’impact environnemental de ses opérations et d’améliorer ses procédures organisationnelles et la sécurité sur le lieu de travail. Le guide de la bonne gestion d’entreprise (BGE) a pour objectif d’élaborer des instruments de gestion environnementale simples, faciles à appliquer, bon marché et adaptés aux petites et moyennes entreprises (PME) des pays en voie de développement un excellent point de départ pour améliorer les performances globales et environnementales des PME. Ces mesures peuvent être mises en oeuvre pour réduire leurs coûts de production, augmenter leur productivité globale (notamment au moyen d’améliorations organisationnelles) et atténuer leur impact sur l’environnement. La bonne gestion d’entrep

Les services écosystémiques

les écosystèmes tropicaux, forts de leur biodiversité et de leurs fonctions écologiques, assurent des services écosystémiques indispensables au bien-être humain. ce nouveau concept est paradoxal car il révèle une vision utilitariste de la nature mais permet de replacer les humains au cœur des écosystèmes. ce concept s’est infiltré au travers des disciplines et va peut-être durablement, à l’instar de celui de biodiversité, modifier notre pratique de l’écologie tropicale. Le terme services environnementaux apparaît dans les années 70 à propos de la pollinisation, de la pêche et de la régulation du climat, avant d’être remplacé par les écologues par le terme de services écosystémiques. Dans les années 90 apparaissent les premières évaluations économiques de ces services. Ce concept s’est répandu après l’évaluation des écosystèmes pour le Millénaire (Millennium Ecosystem Assessment, MEA) en 2005, assorti d’une définition et d’un cadre d’analyse.  Ces évaluations furent le support d’une

Introduction à la biologie végétale

Les grands règnes et leur cycle On a deux grands règnes: - les végétaux qui ont une paroi squelettique pectocellulosiaue, capables de réaliser la photosynthèse ( ils sont chlorophylliens et autotrophes). Ils sont en général immobiles car ils sont fixés au substrat (exception, les algues mobiles, …). - Les animaux : paroi non squelettique, système vacuolaire réduit, et sont hétérotrophes. Chez les végétaux, on a deux grands groupes     : - Les procaryotes : ce sont des organismes cellulaires dépourvus de noyau à tous les stades de leur cycle de développement (les virus sont exclus de cette définition car ils ne peuvent se multiplier de façon autonome ). L’ADN est présent à l’état diffus dans la cellule. Il n’y a jamais de véritable reproduction sexuée, ni de golgi, ni de réticulum endoplasmique.           On a trois principaux sous-groupes :                          - les archéobactéries                          - Les eubactéries                          - Les cyanobactéri

ETUDE MECANISTE DU TRANSPORT ET DU DEPOT DE POLLEN DE MAÏS DANS UN PAYSAGE HETEROGENE

Résumé  Ce projet avait pour objet l’étude de la dispersion du pollen de maïs par une approche mécaniste. L’approche est basée sur l’adaptation de deux modèles physiques de transport et dépôt de particules au cas du pollen de maïs à l’échelle inter-parcellaire. En parallèle, des expérimentations au champ ont été menées de sorte à obtenir les jeux de données nécessaires à la validation de ces modèles (émission, concentrations, dépôts).  D'autres expérimentations en laboratoire ont été conduites pour déterminer les paramètres aérodynamiques du pollen de maïs (vitesse de sédimentation) qui interviennent dans le modèle.  La viabilité du pollen, qui est le facteur clé de la fécondation a été étudié au champ ainsi qu’en conditions contrôlées lors de son dessèchement. Enfin, des études prospectives ont été menées sur la présence et la viabilité du pollen en altitude, par mesure aéroportée.   Le pollen de maïs est émis en grande quantité vers l’atmosphère (8 à 800 milliards de grains