Extinction (extinction)
En biologie et en écologie, l’extinction est la fin d’un organisme ou d’un groupe d’organismes ou d’une espèce. Le moment de l’extinction est généralement considéré comme étant daté de la mort du dernier individu d’une espèce, bien que la capacité à se reproduire et à reconquérir ait été perdue bien avant ce point. Déterminer ce moment est difficile et souvent cela n’est fait qu’a posteriori.
En biologie et en écologie, l’extinction est la fin d’un organisme ou d’un groupe d’organismes ou d’une espèce. Le moment de l’extinction est généralement considéré comme étant daté de la mort du dernier individu d’une espèce, bien que la capacité à se reproduire et à reconquérir ait été perdue bien avant ce point. Déterminer ce moment est difficile et souvent cela n’est fait qu’a posteriori.
L’extinction peut se produire à différentes échelles spatiales et concerner la disparition complète d’une espèce sur une aire particulière. Les extinctions locales de petites population dans les habitats insulaires sont des événements communs pour une gamme diversifiée de taxa. Dans la plupart des cas, les extinctions locales peuvent être contrebalancées par la recolonisation de l’aire par une population continentale plus importante. L’extinction locale d’une espèce endémique est la même que l’extinction globale puisque la recolonisation est impossible.
Le taux d’extinction globale correspond à la proportion d’espèces qui disparaît pendant un intervalle de temps donné. Il est principalement lié, dans un contexte naturel, au nombre d’individus. Ainsi, plus le nombre d’individus au sein d’une espèce est faible, plus les risques de disparition de cette dernière sont importants du fait de faibles capacités d’adaptation pour faire face aux changements environnementaux.
Au cours des soixante-cinq derniers millions d’années, le taux d’extinction moyen a tourné autour d’une extinction par an. Aujourd’hui, ce taux serait entre 50 et 560 fois supérieur au taux d’extinction attendu pour une biodiversité stable mais beaucoup affirment que ce taux serait en fait 100 fois plus important et qu’il continue d’augmenter. Tout cela va dans le sens de l’hypothèse d’une sixième crise d’extinction. La Terre a en effet connu plusieurs grandes crises d’extinction dont la dernière est liée à l’apparition d’Homo sapiens sapiens.
Les origines anthropiques de cette sixième crise d’extinction sont à chercher dans :
- la destruction ou la dégradation des écosystèmes (déforestation, pollution des sols et des eaux, fragmentation des habitats…) ;
- l’exploitation non durable de la biodiversité (chasse, braconnage, pêche, cueillette…) ;
- les invasions d’espèces allochtones (tels que certaines algues ou espèces cultivées envahissantes…) ;
- le réchauffement climatique qui perturbe les cycles biogéochimiques.
- la destruction ou la dégradation des écosystèmes (déforestation, pollution des sols et des eaux, fragmentation des habitats…) ;
- l’exploitation non durable de la biodiversité (chasse, braconnage, pêche, cueillette…) ;
- les invasions d’espèces allochtones (tels que certaines algues ou espèces cultivées envahissantes…) ;
- le réchauffement climatique qui perturbe les cycles biogéochimiques.