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La physiologie des mangroves

La physiologie des mangroves s'est adaptée pour tolérer les environnements marins-côtiers à salinité élevée. En fait, ils peuvent pousser dans des conditions environnementales qui tueraient rapidement les plantes communes.
Les mangroves sont des arbres ou des arbustes trouvés dans les zones intertidales des côtes, où la mer rencontre la terre.
Selon l'Alliance Mangrove, les mangroves occupent environ 15,2 millions d'hectares, s'étendant sur les côtes tropicales d'Afrique, d'Australie, d'Asie et d'Amérique. Le pays avec la plus grande extension de mangroves est l'Indonésie, suivi du Brésil, de l'Australie, du Nigéria et du Mexique.
Le changement climatique, la dégradation des aires protégées et la pollution des océans ont rendu ces écosystèmes très menacés, mettant en danger les services écosystémiques qu'ils offrent.

la santé planétaire

Savez-vous quelle est la signification du terme "santé planétaire"? Et comment est-il lié à la pandémie que nous vivons actuellement?
La santé planétaire est le terme donné à la recherche qui relie la santé humaine et l'écosystème. La destruction de notre environnement naturel et de la biodiversité est l'une des principales raisons liées à l'apparition de nouvelles maladies infectieuses, comme # COVID-19.
Des changements importants dans les conditions environnementales naturelles telles que la déforestation, l'augmentation de la température, la pollution, etc., augmentent l'apparition de maladies infectieuses comme la dengue, le VIH, le paludisme et le zika.
Selon Planetary Health Alliance "La plupart des maladies émergentes dans le monde sont des maladies zoonotiques (transférées des animaux sauvages à l'homme) et une meilleure compréhension des influences anthropiques sur l'émergence des maladies zoonotiques (comme le VIH et Ebola) est une priorité dans la recherche en santé planétaire".
Les organisations, les gouvernements et les peuples du monde entier doivent s'unir pour garder notre # biodiversité et nos # écosystèmes et reconnaître que des écosystèmes sains maintiennent l'humanité en bonne santé

Cycle du carbone et la biosphère continentale

Cycle du carbone et la biosphère continentale

La fixation métabolique du carbone doit être effectuée par la photosynthèse.

Les plantes incorporent le carbone sous forme de dioxyde de carbone grâce au processus de la photosynthèse et le convertit en sucres, amidon et autres composés nécessaires à la survie de la plante. Le carbone passe de la plante à travers la chaîne alimentaire vers tous les autres êtres vivants. Cela se produit quand les animaux mangent les plantes et que les animaux mangent d’autres animaux.

Les animaux et les plantes rejettent tous les deux du dioxyde de carbone. Ceci est du à un processus appelé la respiration cellulairedurant laquelle les cellules d’un organisme détruisent les sucres pour produire de l’énergie pour les fonctions qu’elles sont censées réaliser. L’équation de la respiration cellulaire est comme suit :

Glucose + Oxygène --> Énergie + Eau + Dioxyde de carbone

i.e. C6H12O6 + 6 O2 --> Énergie + 6 H2O + 6 CO2

Du dioxyde de carbone est aussi retourné dans l’atmosphère quand les plantes et les animaux meurent et se décomposent. Les organismes responsables de cette décomposition relâchent le dioxyde de carbone de retour vers l’atmosphère où il sera de nouveau absorbé par d’autres plantes lors de la photosynthèse. C’est ainsi que dans le cycle, le dioxyde de carbone est absorbé à partir de l’atmosphère puis relaxé vers l’atmosphère encore et encore. Dans le cycle du carbone, la quantité de carbone dans l’environnement reste toujours le même. Toutefois, dans les 200 dernières années l’utilisation des combustibles fossiles et la déforestation ont augmenté la quantité de dioxyde de carbone atmosphérique d’approximativement 28%. Si les humains n’avaient pas utilisés les combustibles fossiles ou altéré la quantité de plantes vivantes, à travers la déforestation, la quantité de dioxyde de carbone dans l’atmosphère n’aurait pas changé.

La moelle osseuse et le système immunitaire

Moelle osseuse et le système immunitaire

•À quoi sert la moelle osseuse?
Notre moelle osseuse produit des cellules sanguines, appelées globules rouges, plaquettes et globules blancs.

Dans la moelle osseuse, les cellules sanguines commencent leur vie en tant que cellules jeunes et immatures appelées cellules souches. Une fois qu’elles se seront développées, les cellules sanguines ne vivent pas longtemps. C’est pourquoi notre moelle osseuse produit continuellement les trois types de cellules sanguines pour nous garder en santé.

▬Globules rouges:
Ces cellules sont rouges parce qu’elles sont remplies d’une protéine appelée hémoglobine. L’oxygène et le dioxyde de carbone se lient au fer qu’est l’hémoglobine, ce qui permet au globule rouge de transporter l’oxygène vers le corps. Les globules rouges débarrassent aussi le corps du dioxyde de carbone, qui quitte le corps par les poumons quand vous expirez.

▬Plaquettes:
Les plaquettes sont les cellules sanguines qui aident le sang à coaguler (en se collant ensemble) pour aider à mettre fin au saignement aux endroits du corps qui ont été coupés ou blessés. Les plaquettes forment la gale qui recouvre une petite coupure.

▬Globules blancs:
Les globules blancs aident le corps à combattre les infections. Il y a de nombreux types différents de globules blancs, dont :

• les lymphocytes, les neutrophiles, et les monocytes. Ces globules blancs combattent les bactéries, les virus ou les champignons qui envahissent le corps pour détruire les infections. Chaque cellule a une apparence différente;

• les éosinophiles et les basophiles. Ces globules blancs réagissent aux allergènes qui peuvent envahir l’organisme.

Histologie

Etude des 4 types principaux de tissus rencontrés dans le corps humain

Résumé de la microbiologie

 Résumé de la microbiologie

La microbiologie est la science qui étudie les microbes, et en particulier les bactéries. Science récente, puisqu'elle date du milieu du XIXe siècle, elle a eu un développement irrégulier

Organes du système immunitaire

II. Les antigènes :

Un antigène (Ag : Antibody Generating) est une substance reconnue par le SI (antigénique), capable de susciter une réaction immunitaire spécifique (immunogène),
humorale ou cellulaire. Un exemple de molécule antigénique, mais pas immunogène, est celui des haptènes. Il s’agit de petites molécules de synthèse (dont le poids moléculaire est < 10kD) se liant aux anticorps (Ac) sans engendrer une réponse immunitaire ; leur association à une protéine porteuse peut induire de l’immunogénicité (taille optimale pour être immunogène est de 100KD).
L’exemple d’Ag le plus caractéristique est celui des molécules antigéniques associées aux agents pathogènes tels que les bactéries, les virus, les champignons et autres parasites (PAMPs, Pathogen associated molecular patherns), il s’agit de stéréotypes moléculaires.
Pour que les PAMPs puissent être antigéniques et entraîner une réponse protectrice de la part du SI, il faut qu’ils obéissent aux caractéristiques suivantes : (i) être absents des
cellules de l’hôte ; (ii) être communs à beaucoup de micro-organismes pathogènes ce qui permet leur reconnaissance par un nombre restreint de récepteurs ; (iii) être essentiels à la survie des micro-organismes pour limiter les mutants qui échapperaient à la reconnaissance.
Les PAMPs sont reconnus par des récepteurs appelés PRRs (Pattern recognition
Receptors) qui s’associent à des patrons ou stéréotypes moléculaires. Ces récepteurs caractérisent particulièrement les cellules de l’immunité naturelle, mais ils sont retrouvés
aussi au niveau des lymphocytes B (cellule de l’immunité spécifique).
La reconnaissance spécifique d’un Ag se fait par son épitope qui est la région de l’Ag reconnue par le récepteur de surface du lymphocyte B (BCR, B cell receptor), les Ac et le récepteur de surface du
lymphocyte T (TCR, T cell receptor).

Organes du système immunitaire :
Le système lymphoïde est composé d'organes lymphoïdes centraux (moelle osseuse et
thymus) et d'organes (ganglions lymphatiques et rate) et de tissus lymphoïdes secondaires.
Les organes lymphoïdes centraux sont le site majeur de la lymphopoïèse où les lymphocytes
se différencient, deviennent matures en acquérant leur compétence. Les organes et tissus
lymphoïdes périphériques comprennent des organes encapsulés, les ganglions lymphatiques et
la rate, et des accumulations de tissu lymphoïde distribué principalement au niveau des
muqueuses. Ils assurent une partie du renouvellement des lymphocytes au cours des divisions
cellulaires qui sont déclenchées par la reconnaissance de l'Ag et ont pour but d'amplifier la
réponse immunitaire une fois qu'elle a été initiée.
1. La moelle osseuse :
Elle est localisée dans les os plats et dans les épiphyses. Elle est
constituée d'un réseau de fibrilles vascularisé par des sinus sanguins.
Elle contient des cellules adipeuses et du tissu hématopoïétique (moelle rouge) dans lequel se trouvent les cellules souches hématopoïétiques totipotentes lesquelles se différencient en précurseurs "déterminés", à l'origine de toutes les cellules sanguines : hématies, plaquettes,
monocytes, macrophages, lymphocytes pro-T, lymphocytes pro-B, etc.
Chez l'Homme, la moelle osseuse est à la fois un organe de production de tous les lymphocytes immatures et un organe lymphoïde primaire où se fait la maturation des lymphocytes B.
2. Le thymus :
Le thymus est un organe lympho-épithélial constitué de deux lobes séparés par une
cloison et entourés d'une capsule. Chaque lobe thymique est divisé en lobules par des travées
conjonctives. L'irrigation est assurée par des vaisseaux provenant des artères thoraciques.
Chaque lobule comprend deux zones : une zone périphérique, le cortex, peuplé de
"thymocytes corticaux" qui sont produits par la multiplication des pro-thymocytes qui ont
quittés la moelle osseuse ; une zone médullaire qui contient, en densité plus faible, des
lymphocytes T immatures différenciés.

LE SYSTEME IMMUNITAIRE


L'immunité désignait initialement la résistance d'un organisme vis-à-vis d'un agent
infectieux. Cette définition s'est ensuite élargie à l'ensemble des réactions tendant à éliminer
des substances étrangères (im-munus : im, particule latine marquant la négation ; munus :
charge, impôt, immunitas : dispense ou exemption de charge). L'immunité peut donc être
définie comme l'ensemble des mécanismes biologiques permettant à un organisme de
reconnaître et de rejeter ce qui lui est étranger, le "non soi", ou ce qui est altéré de ses propres
constituants, tout en reconnaissant et en tolérant ce qui lui appartient en propre, le "soi".
En fait, le système immunitaire (SI) protège l’organisme contre quatre grands groupes
de pathogènes définis selon les mécanismes immunologiques développés contre eux et selon
leur habitat naturel (extra- ou intracellulaire) : 1) Les bactéries, les parasites et les
champignons extracellulaires, 2) les bactéries et les parasites intracellulaires, 3) Les virus
(intracellulaires) et 4) Les vers parasites extracellulaires. Actuellement, 208 virus, 538
bactéries, 317 champignons, 287 vers parasites ainsi que 57 protozoaires parasitaires sont
répertoriés.
La mise en action du SI implique un grand nombre de mécanismes de défense adaptés à l’agent infectieux et à son comportement à l’intérieur de l’organisme hôte. En effet, les agents infectieux ont des voies d’entrée dans l’organisme hôte variées (peau / muqueuses respiratoire, digestive ou
génitale), des habitats variés (extracellulaires/ intracellulaires) et des mécanismes variés
d’induction des pathologies.
L'immunité met en jeu deux processus : l'immunité innée ou naturelle, d'action
immédiate, qui fait intervenir des cellules responsables de la phagocytose, et l'immunité
spécifique ou acquise (adaptative), qui se développe en quelques jours et dépend de la
reconnaissance spécifique de la substance étrangère, prélude à sa destruction ; elle garde le
souvenir de la rencontre. Ces deux processus de défense ne prennent en charge qu’un infime
nombre de pathogènes infectieux. L’immense majorité des microorganismes pathogènes (plus
de 99,9 %) sont, en réalité, éliminés ou au moins empêchés de pénétrer l’organisme hôte par
les barrières de l’ante-immunité : barrières anatomiques, physiologiques et microbiologiques
I. L’ante-immunité :
Empêcher l'introduction de l'agresseur est d’abord le rôle de la barrière cutanéomuqueuse
(couche cornée de la peau et l'épithélium des muqueuses). Cette barrière constitue
la première ligne de défense non spécifique : imperméabilité de la peau, actions antifongique (par certains acides gras) et antibactérienne (par l'acide lactique) du sébum et de la sueur,
opposition à l'implantation de bactéries virulentes par la flore commensale, mouvements des
cils vibratiles ou larmes, salive, mucus nasal et bronchique, suc gastrique, bile de la barrière
épithéliale muqueuse.
Mécaniques
(anatomiques)
- Cellules épithéliales (jonctions serrées & couche kératinisée)
- Flux d’air et de liquide
- Mucus (mucines enrobent le pathogène pour inhiber l’adhésion à
l’épithélium)
- Mouvements de cils des muqueuses (rejet des pathogènes vers l’extérieur)
Physiologiques
(chimiques)
- Température corporelle (fièvre inhibe la croissance de certains pathogènes)
- Acides gras (glandes sébacées du derme)
- Médiateurs chimiques (lysosyme "enzyme antibactérienne sécrétée dans les
larmes et la salive", pepsine, interférons et complément)
- pH acide (tue la plupart des microorganismes : estomac, vagin)
- Peptides antibactériens (β-défensines, peau et tractus respiratoire ; α-
défensines = Cryptidines, cellules de Paneth de l’intestin)
Microbiologiques 
Flore normale :
- Compétition
- Substances antibactériennes (ex: colicines produites par E. Coli)
Avec les barrières anatomiques, ils existent des barrières physiologiques renforçant
l’action de l’ante-immunité : la température corporelle, le pH et les médiateurs chimiques tels
que le lysozyme, les interférons et les éléments du complément.
La flore normale des organismes hôtes (flore commensale) constitue également une
barrière de l’ante-immunité, puisqu’elle représente une barrière microbiologique capable
d’exercer des actions de bactéricidie contre les bactéries pathogènes comme elle peut nuire à
leur croissance et à leur développement en entrant en compétition avec eux en rapport,
notamment, aux éléments nutritifs.



les différents type de l’espèce

Espèce sentinelle (sentinel species)
Espèce indicatrice de l’état de santé d’un écosystème. On l’utilise comme référence pour la qualité ou le bon fonctionnement des milieux.
Espèce spécialisée (ou spécialiste) (specialized species)
Espèce qui n’utilise qu’un type de ressource ou qu’un type d’habitat. Par exemple, le grand Panda est consommateur exclusif de feuilles de bambous. Une telle espèce est généralement peu apte à s’adapter à des changements dans les conditions de fonctionnement de son habitat.
Espèce spontanée (spontaneous species)
Se dit d’un taxon (famille, genre, espèce) croissant naturellement dans une région donnée sans que l’on puisse démontrer qu’il a été introduit volontairement ou fortuitement et sans intervention intentionnelle d’un humain sur le territoire considéré. La spontanéité d’une espèce dans certaines stations est difficile à déterminer : cela reste parfois incertain et est source de confusion. Parmi les plantes spontanées, on distingue les plantes sauvages qui se caractérisent par le fait qu’elles n’ont fait l’objet d’aucune manipulation humaine par sélection, hybridation ou manipulation génétique.
Espèce sténoèce (ou sténoecique) (stenoece species)
Espèce de faible valence écologique ne pouvant supporter que des variations limitées des facteurs écologiques (donc à intervalle de tolérance étroit pour l’ensemble des facteurs propres à son habitat).
Espèce sténotherme (stenotherm species)
Définit une espèce qui ne tolère que des variations limitées de température.
Espèce sténotope (stenotope species)
Espèce étroitement localisée et souvent sténoèce.
Espèce structurante (keystone species)
Espèce qui a des impacts significatifs sur la structure des communautés et des écosystèmes et leurs fonctions. L’impact d’espèces structurantes sur une communauté ou un système écologique est disproportionnellement plus grand que leur abondance. Une telle espèce contribue à une fonction écosystémique d’une manière unique et significative par ses activités. Sa disparition est le début de changements dans la structure des écosystèmes et parfois l’amorce d’une perte de biodiversité.
Espèce subspontanée (subspontaneous species)
Plante exogène cultivée dans les jardins, les parcs ou les champs, échappée de ces espaces mais ne se mêlant pas ou guère à la flore indigène et ne persistant généralement que peu de temps.
Espèce transformatrice (transformer species)
Espèce exotique envahissante qui modifie l’intégrité des écosystèmes au niveau du biotope (environnement) et de la biocénose (communautés vivantes) en modifiant les cycles biogéochimiques, l’accès à certaines ressources et en modifiant la chaîne alimentaire et les régimes de perturbations naturelles.
Espèce typique (typical species)
Espèce dont la présence conditionne le fonctionnement de l’écosystème.
Espèce ubiquiste (ubiquist species)
Espèce à la fois eurytope et euryèce. On désigne ainsi une espèce qui est présente sur tous les continents ou presque.
Espèce vulnérable (vulnerable species)
Désigne une espèce dont le passage dans la catégorie des espèces en danger est jugé probable dans un avenir proche en cas de persistance des facteurs qui sont cause de la menace.
Espèce xérophile (xerophytic species, drought-resistant species)
Vit dans des milieux secs où le déficit en eau est accentué, aussi bien dans l’air que dans l’eau.
Espèces allopatriques (allopatric species)
Espèces dont les aires de répartition sont distinctes et dont les niches écologiques sont séparées ou se chevauchent partiellement. Des espèces sont dites allopatriques contigües lorsque leurs aires de répartition sont en contact et que les niches écologiques sont juxtaposées.
Espèces cryptiques (cryptic species)
Espèces difficiles à trouver en raison de leurs caractéristiques (cycle biologique, exigences écologiques, comportement alimentaire, etc.), ou pouvant être considérées comme rares.
Espèces ingénieurs (engineer species)
Espèces animales ou végétales formant des populations denses qui constituent des bancs, des prairies ou des récifs permettant l’installation d’autres espèces.
Espèces sympatriques (sympatric species)
Espèces qui cohabitent dans une aire plus ou moins vaste et dont les niches peuvent se superposer partiellement ou bien être comprises l’une dans l’autre. Ces espèces ne s’hybrident pas ou exceptionnellement

Biologie de la conservation (conservation biology)


Biologie de la conservation (conservation biology)

Étude scientifique de la nature et du statut de la biodiversité sur terre, dans le but de protéger les espèces, leurs habitats et les écosystèmes des processus d’extinction. Il s’agit d’un sujet multidisciplinaire reposant sur les sciences, l’économie et la gestion des ressources naturelles. Elle est une discipline de crise, comme l’affirmait Robert Barbault dès 1997. Disciplinede synthèse, elle applique les principes de l'écologie, de la biogéographie,de la génétique des populations, de l'anthropologie, de l'économie, de lasociologie etc., au maintien de la diversité biologique sur l'ensemble de laplanète.
La biologie de la conservation est un champ de recherches multidisciplinaires et intégrées qui s’est développé en réponse aux enjeux de conservation des espèces et des écosystèmes. Elle s’appuie sur trois démarches principales :
- documenter la gamme complète de la diversité biologique ;
- étudier les impacts des activités humaines sur les espèces, les communautés et les écosystèmes ;
- développer des approches pratiques pour prévenir l’extinction des espèces, maintenir la diversité génétique au sein des espèces, protéger etrestaurer les communautés et les fonctions écosystémiques associées.

La biologie de la conservation combine donc écologie théorique etappliquée et incorpore des idées et des expertises sur une gamme large dechamps au-delà des sciences de la nature dans le but de préserver labiodiversité.

Cinq principes doivent être considérés pour établir des objectifs représentatifs :
- la diversité des espèces et des communautés devrait être préservée ;
- l’extinction précoce des populations et des espèces devrait être évitée ;
- la complexité écologique devrait être maintenue ;
- l’évolution devrait continuer ;
- la diversité biologique a une valeur intrinsèque.

Les objectifs de la biologie de la conservation ont été intégrés dans les politiques scientifiques internationales. Ils visent à :
- promouvoir les principes scientifiques de la conservation ;
- identifier les problèmes et leurs solutions ;
- faire le lien entre la science et la gestion ;
- établir la base scientifique d’une éthique de la conservation ;
- assurer la dissémination de l’information.

Niveau biotypologique


Niveau biotypologique 

Les communautés vivantes (ensemble d’espèces) et plus particulièrement les invertébrés benthiques, se succèdent de
 l’amont vers l’aval dans un écosystème d’eau courante en réagissant de façon similaire à un ensemble de facteurs morpho-dynamiques et à la température. Ces communautés sont distribuées le long d’un cours d’eau selon 10 niveaux typologiques théoriques.
Deux méthodes sont utilisées pour évaluer le niveau typologique de chaque station :
- une méthode théorique (biotypologie théorique) de repérage des appartenances typologiques après détermination de l’ordre de drainage des tronçons de cours d’eau ;
- une méthode fondée sur la composition réelle (biotypologie observée) des communautés d’invertébrés benthiques.
Le calcul de la biotypologie observée à partir du peuplement d’invertébrés est possible grâce à la connaissance du préférendum typologique (tp), del’amplitude typologique (ta) et de la classe d’abondance (a) de chaque genre. Ainsi en ne retenant que les genres présentant une valence typologique définie, le niveau biotypologique observé se calcule d’après laformule :
BO = Σ(tp*a/ta)/ Σ(a/ta)
tp :préférendum typologique
ta : amplitude typologique
a : classe d’abondance de chaque genre
Le calcul du niveau typologique théorique se décompose suivant trois sériesde paramètres :
la composante thermique (T1) qui prend en compte la moyenne des températures maximales des 30 jours consécutifs les plus chauds (θ en °C) ;
la composante trophique (T2) avec la distance à la source (d0 en km) etla dureté calcomagnésienne de l’eau (D en mg/L) ;
la composante morphodynamique (T3) qui considère la section mouillée à l’étiage (Sm en m2), la pente du lit (p en ‰) et la largeur du lit mineur (l en m).
Le type théorique se calcule grâce à la formule suivante : 
     



NTT = 0,45 T1 + 0,30 T2 + 0,25 T3
T1 = 0,55 θ max -4,34
T2 = 1,17 [ln (d0.D/100)] + 1,50
T3 = 1,75 [ln (Sm/(p.l2).100)] + 3,92

Cours de l'endocrinologie


Le système endocrinien est l’un de 2 systèmes de régulation de l’organisme, travaillant en association étroite (synergie) avec le système nerveux. Le système endocrinien agit par l’intermédiaire d’hormones, messagers chimiques déversés par les glandes endocrines directement dans le sang et diffusées ensuite à tout l’organisme.










Liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature


Liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) (IUCN red list)

Constitue l’inventaire mondial le plus complet de l’état de conservation des espèces végétales et animales. Elle s’appuie sur une série de critères précis pour évaluer le risque d’extinction de milliers d’espèces et de sous-espèces. Ces critères s’appliquent à toutes les espèces et à toutes les parties du monde.
Fondée sur une solide base scientifique, la Liste rouge de l’Uicn est reconnue comme l’outil de référence le plus fiable sur l’état de la diversité biologique spécifique. Sur la base d’une information précise sur les espèces menacées, le but essentiel de la Liste rouge consiste à mobiliser l’attention du public et des responsables politiques sur l’urgence et l’étendue des problèmes de conservation, ainsi qu’à inciter la communauté internationale à agir en vue de limiter le taux d’extinction des espèces.
Ainsi, la Liste rouge permet de répondre à des questions essentielles, telles que :
- dans quelle mesure telle espèce est menacée ? ;
- par quoi telle ou telle espèce est-elle spécialement menacée ? ;
- combien y a-t-il d’espèces menacées dans telle région du monde ? ;
- combien a-t-on dénombré de disparitions d’espèces ?
Avec le système de la Liste rouge de l'Uicn, chaque espèce ou sous-espèce peut être classée dans l’une des neuf catégories ou sous-ensembles suivants : éteint (EX), éteint à l’état sauvage (EW), en danger critique d’extinction (CR), en danger (EN), vulnérable (VU), quasi menacé (NT), préoccupation mineure (LC), données insuffisantes (DD), non évalué (NE).
La classification d’une espèce ou d’une sous-espèce dans l’une des trois catégories d’espèces menacées d’extinction (CR, EN ou VU) s’effectue par le biais d’une série de critères quantitatifs qui forment le cœur du système. Ces critères sont fondés sur différents facteurs biologiques associés au risque d’extinction : taux de déclin, population totale, zone d’occurrence, zone d’occupation, degré de peuplement et fragmentation de la répartition.
Les catégories ou sous ensembles et leurs critères d'application
- éteint (EX)
Un taxon est dit éteint lorsqu'il ne fait aucun doute que le dernier individu est mort. Un taxon est présumé éteint lorsque des études exhaustives menées dans son habitat connu et/ou présumé, à des périodes appropriées (rythme diurne, saisonnier, annuel), et dans l'ensemble de son aire de répartition historique n'ont pas permis de noter la présence d'un seul individu. Les études doivent être faites sur une durée adaptée au cycle et aux formes biologiques du taxon.
- éteint à l’état sauvage (EW)
Un taxon est dit éteint à l'état sauvage lorsqu'il ne survit qu'en culture, en captivité ou dans le cadre d'une population (ou de populations) naturalisée(s), nettement en dehors de son ancienne aire de répartition. Un taxon est présumé éteint à l'état sauvage lorsque des études détaillées menées dans ses habitats connus et/ou probables, à des périodes appropriées (rythme diurne, saisonnier, annuel), et dans l'ensemble de son aire de répartition historique n'ont pas permis de noter la présence d'un seul individu. Les études doivent être faites sur une durée adaptée au cycle et aux formes biologiques du taxon.
Les espèces sont dites éteintes à l’état sauvage si elles n’ont pas été vues dans la nature pendant 50 ans.
- en danger d’extinction (CR)
Un taxon est dit en danger critique d'extinction lorsque les meilleures données disponibles indiquent qu'il remplit l'un des critères A à E correspondant à la catégorie en danger critique d'extinction et, en conséquence, qu'il est confronté à un risque extrêmement élevé d'extinction à l'état sauvage.
- en danger (EN)
Un taxon est dit en danger lorsque les meilleures données disponibles indiquent qu'il remplit l'un des critères A à E correspondant à la catégorie en danger et, en conséquence, qu'il est confronté à un risque très élevé d'extinction à l'état sauvage.
- vulnérable (VU)
Un taxon est dit vulnérable lorsque les meilleures données disponibles indiquent qu'il remplit l'un des critères A à E correspondant à la catégorie vulnérable et, en conséquence, qu'il est confronté à un risque élevé d'extinction à l'état sauvage.
- quasi menacé (NT)
Un taxon est dit quasi menacé lorsqu'il a été évalué d'après les critères et ne remplit pas, pour l'instant, les critères des catégories en danger critique d'extinction, en danger ou vulnérable mais qu'il est près de remplir les critères correspondant aux catégories du groupe menacé ou qu'il risque de remplir, probablement, dans un proche avenir.
- préoccupation mineure (LC)
Un taxon est dit de préoccupation mineure lorsqu'il a été évalué d'après les critères et ne remplit pas les critères des catégories ou sous-ensemble en danger critique d'extinction, en danger, vulnérable ou quasi menacé. Dans cette catégorie sont inclus les taxons largement répandus et abondants.
- données insuffisantes (DD)
Un taxon entre dans le sous-ensemble de données insuffisantes lorsqu'on ne dispose pas d'assez de données pour évaluer directement ou indirectement le risque d'extinction en fonction de sa distribution et/ou de l'état de sa population. Un taxon inscrit dans cette catégorie peut avoir fait l'objet d'études approfondies et sa biologie peut être bien connue, sans que l'on dispose pour autant de données pertinentes sur l'abondance et/ou la distribution. Il ne s'agit donc pas d'une espèce menacée. L'inscription d'un taxon dans cette catégorie indique qu'il est nécessaire de rassembler davantage de données et n'exclut pas la possibilité de démontrer, grâce à de futures recherches, que le taxon aurait pu être classé comme menacé. Il est impératif d'utiliser pleinement toutes les données disponibles. Dans de nombreux cas, le choix entre données insuffisantes et espèce menacée doit faire l'objet d'un examen très attentif. Si on soupçonne que l'aire de répartition d'un taxon est relativement circonscrite, s'il s'est écoulé un laps de temps considérable depuis la dernière observation du taxon, la classification menacée (soit en CR, EN, ou NT) peut parfaitement se justifier.
- non évalué (NE)
Un taxon est dit non évalué lorsqu'il n'a pas encore été confronté aux critères.
La Liste rouge :
- sensibilise à l'importance de la diversité biologique et aux menaces qui pèsent sur elle ;
- identifie et renseigne sur les espèces ayant le plus urgent besoin de mesures de protection ;
- fournit un inventaire complet du déclin de la diversité biologique ;
- offre un cadre de référence pour surveiller l'évolution des espèces ;
- procure des informations permettant de définir les priorités de la conservation au plan local et d'orienter les mesures de conservation ;
- aide à influer sur les politiques nationales et internationales et fournit des informations sur des accords internationaux comme la convention sur la diversité biologique (Cbd) et la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites) ;
- fournit une évaluation du degré de menace sur une espèce ;
- renseigne sur le pourquoi telle ou telle espèce est spécialement menacée ;
- indique combien il y a d'espèces menacées dans tel ou tel pays ;
- et combien il a été dénombré de disparitions d'espèces.
Les catégories et les critères de l’Uicn employés pour la constitution la Liste rouge ont plusieurs buts précis :
- offrir un système pouvant être utilisé de manière cohérente par différents groupes d’utilisateurs ;
- améliorer l’objectivité en fournissant aux utilisateurs des orientations claires sur les moyens d’évaluer différents facteurs qui influent sur le risque d’extinction ;
- fournir un système permettant la comparaison entre des taxons très différents ;
- permettre aux utilisateurs de la liste d’espèces menacées de mieux comprendre la démarche suivie pour classer chaque espèce.
La classification dans les catégories ou sous-ensembles « non évalué » et « données insuffisantes » indique que le risque d’extinction n’a pas été évalué (cf. plus bas) faute de données suffisantes ou fiables ou que les données concernant une espèce donnée sont en cours de vérification.
Cependant, tant que le risque n’a pas été évalué, les taxons inscrits dans ces catégories ne doivent pas être traités comme s’ils n’étaient pas menacés. Il peut être souhaitable (en particulier pour les taxons de la catégorie « données insuffisantes ») de leur accorder le même degré de protection qu’aux taxons menacés, au moins jusqu’à ce que leur état puisse être évalué.

 Par .....Patrick Triplet
 

Cours de la Microbiologie du sol

Ce cours renferme les interaction entre les micro organismes et le sol

Cours de la croissance bactérienne


les types des enzymes


Biologie cellulaire S1


le système endocrinien


Biologie Végétale II



Biologie Végétale II

Introduction :

Les spermatophytes sont divisées en 2 groupes :
·        L’ovule est nu, c'est-à-dire non enfermé dans un organe clos, chez les spermatophytes gymnospermes (gymnos = nu et sperma = semence)
·        Ou enfermé dans la cavité d’un organe clos appelé carpelle chez les spermatophytes angiospermes ( aggeion = la capsule et sperma = semence )

Avec les angiospermes, une nouvelle étape dans l’évolution est franchie : les graines sont désormais produites dans une enveloppe qui protège jusqu’à la dissémination ou même au-delà en ce sens qu’elle peut être, elle-même, disséminée avec la (les) graine (s) qu’elle contient.

Cycle de vie des angiospermes :

Comme toutes les plantes, les angiospermes présentent une alternance entre 2 états : l’état sporophytique et l’état gamétophytique.
Ce cycle est très déséquilibré : la phase gamétophytique est très réduite dans l’espace et dans le temps (meilleure adaptation au milieu de vie non aquatique des angiospermes).
Les gamétophytes mâle et femelle correspondent respectivement au grain de pollen et au sac embryonnaire chez les angiospermes.
On aurait donc tort de penser que le grain de pollen ou que le sac embryonnaire ( lui-même contenu dans l’ovule, d’où la confusion ) sont des gamètes ; c’est en effet complètement faux puisqu’ils contiennent les gamètes ou les futurs gamètes.

Cycle de vie du Haricot :
ü La phase d’embryogenèse
ü La phase végétative
ü La phase reproductive

La pollinisation et la fécondation :

Le grain de Pollen est transporté passivement, le plus souvent par le vent ou les insectes, de l’anthère qui le produit sur le stigmate d’une fleur. Il y germe en tube pollinique qui s’allonge considérablement, se faire un passage au travers du style qu’il traverse entièrement pour atteindre la cavité ovarienne puis le micropyle d’un ovule.
Il déverse son contenu dans l’une des synergides ………………………………………………………………………………………………………
L’un d’entre eux féconde l’oosphère, l’autre s’unit aux deux noyaux ‘’polaires’’ de la cellule centrale du sac embryonnaire, noyaux qui auparavant s’étaient accolés, puis avaient fusionnés. La première fécondation aboutit à la formation d’un zygote diploïde qui évoluera en embryon, la deuxième donne un zygote triploïde qui évoluera en albumen.
La reproduction des plantes à fleurs est une reproduction sexuée.
                                                          
Union Gamète mâle   +   Gamète femelle
Etamine                  ovaire
Fécondation
Fécondation d’une cellule ( œuf ) 
                                                                              ---> + réserves !
Deux étapes :
-      La pollinisation ou transport des grains de pollen des étamines sur le stigmate par les insectes, le vent, …
-      L’autopollinisation : transport d’un gamète mâle jusqu’à l’ovule le long de tube pollinique de la même fleur : ‘’Hermaphrodisme’’
Double fécondation :
Le cycle de développement des angiospermes
Gamétogenèse, Fécondation et Embryogenèse

Embryogenèse :

Le zygote se divise pour former 2 cellules filles :
ü La cellule basale qui formera le suspenseur
ü La cellule apicale
Le stade globulaire correspond à la formation des tissus embryonnaires :
ü Protoderme
ü Méristème
ü Procambium
§ Au cours du stade globulaire, le pré embryon est une boule de cellules.
§ Les cellules périphériques deviendront le tissu dermique.
§ L’embryon est en forme de cœur lorsque les cotylédons apparaissent.
§ L’épicotyle est la partie située entre les cotylédons qui contribuera au développement de la pousse.
§ L’hypocotyle est la partie ci-dessous qui contribue à endiguer le développement de la tige.
§ La radicule contribue au développement des racines.

L’embryon de la plante va se développer selon 2 axes : Un point de croissance pour la racine, et un point de croissance pour la pousse qui deviendra tige. A la fin de l’embryogenèse, la plantule possède l’organisation de base de la plante, c'est-à-dire méristème racinaire et méristème caulinaire et des ébauches foliaires.
L’appareil aérien de la plante se développe par addition de nouvelles unités. Au niveau de la tige, chaque unité est formée d’un nœud comprenant une feuille et son bourgeon axillaire ainsi que l’autre nœud correspondant.
Le développement du zygote : graine et fruit
-      La graine : le tégument, l’albumen, l’embryon
-      Le fruit

Ø Le tégument : après la fécondation, le micropyle se ferme, les téguments de l’ovule se sclérifient pour former le ‘’tégument’’ de la graine, parfois appelé spermoderme ou enveloppe protectrice de la graine.
Ø L’albumen : le noyau triploïde central résultant de la fusion triple, se divise activement : les noyaux produits restent tout d’abord libres dans un symplaste. Les cellularisation débute ensuite par la périphérie de ce qui fait le sac embryonnaire et progresse vers le centre. Les cellules se chargent de réserves formant un tissu nourricier, l’albumen, autour de l’embryon issu du zygote principal.

Graine : l’organe résultant de la double fécondation de l’ovule qui contient l’embryon avec la radicule ( qui donnera les racines, et une autre partie qui est la gemmule qui va donner la tige ) , et le (s) cotylédon(s) qui font les premières feuilles et un tissu de réserves et les téguments.
[ La propagation des espèces n’est pas obligatoirement reliée à la graine, la semence a également un rôle très important dans cette propagation ( ex : Blé ) ]
[Les semences peuvent être –eux même- le fruit ]
C’est vrai pour toutes les graines : Enveloppe, Plantule, et cotylédons.
Les graines sont très variables en ce qui concerne la dimension.
La plus grande graine du monde : Lodoicea maldivica ( Les cotylédons ≠ L’albumen )
La graine : l’albumen peut persister comme tel et servir de réserves alimentaires pour le développement futur de l’embryon au cours de la germination ( graines albuminées . ex : Céréales )
Exemples : Magnoliacées , Euphorbiacées ( Hévéa, Ricin, … ), Poacées ( ou graminées )
Il peut aussi être entièrement consommé par l’embryon au cours du développement de celui-ci, comme tout ce qui reste du nucelle lui-même, voire encore le tégument interne.
Les matières de réserves sont alors stockées dans les cotylédons (C). On parle alors de graines exalbuminées ( ex : Légumineuses )
Exemples : Rosacées, …
Les divisions du noyau triploïde central s’interrompent aussi très rapidement. Il n’est pas rare que persiste, autour de l’albumen à maturité, une partie périphérique du nucelle, le périsperme, qui peut parfois remplacer l’albumen ( graines périspermée ) .. ex : Nuneplar
Ø L’embryon : une fois fécondée, l’oosphère s’entoure d’une paroi cellulosique. Le zygote se divise ensuite et se cloisonne, sans phase de noyaux libres, pour former un suspenseur puis un embryon.
Celui-ci est normalement constitué d’une tigelle, d’une radicule et d’un cotylédon ( monocotylédons ) ou de 2 cotylédons ( eudicotylédons )
 Le fruit : C’est de la différenciation de l’ovaire que le fruit tire son origine. Cette évolution se poursuit en même temps que mûrissent la (ou les) graine(s) provenant de la maturation de l’ovule ou de les ovules. Au terme de ces transformations, il apparait une grande diversité de fruits.
La germination :

Le germe (embryon) dans la graine grandit grâce aux réserves nutritives. La germination est liée aux conditions saisonnières. C’est un processus physiologique qui permet à l’embryon contenu dans la graine de donner une jeune plantule.
Chez les physiologistes, la germination commence avec l’imbibition de la graine et finit avec la percée des téguments par la radicule ou par l’hypocotyle. Les étapes ultérieures sont des étapes de croissance.
De manière générale, la séquence d’événements intervenant dans la germination est la suivante :
ü L’imbibition des éléments vivants déshydratés et le gonflement de la graine.
ü Le démarrage de la digestion des réserves ( pour commencer la germination ).
ü Le grandissement des cellules de la radicule, puis la prolifération des cellules du méristème radiculaire.
ü L’éclatement des téguments et la sortie de la radicule.
ü Le développement de la partie aérienne et la libération des téguments.

Les étapes de la germination ( Observation du schéma ) :
ü Géotropisme positif ( la racine orientée vers le bas )
ü La partie hépicotyle apparaît au-dessus du sol
ü L’apparition des premières feuilles et chute des téguments
ü Développement de la tige et des racines
ü Développement des feuilles et chute des cotylédons

Les différents types de germination :
·        Germination hypogée
·        Germination épigée

Lors de la germination hypogée, les cotyles restent dans le sol (Ex : pois) tandis ce que lors de la germination épigée, les cotyles sortent du sol.

Hypocotyle
épicotyle
Au-dessous des cotylédons
Au-dessus des cotylédons

Le développement de la graine en première plante mature est un processus remarquable qui implique la division cellulaire, la croissance par l’élongation des cellules, la différenciation des organes ( comme les racines, la tige, les feuilles ) .. cela implique aussi une longue série de changements chimique et biochimique et physicochimique, très finement intégrés.
La forme finale de la plante résulte de la somme des composantes génétiques présentes dans l’œuf fécondé et de l’effet des forces modificatrices de l’environnement. D’une part, les gènes établissent les limites extrêmes des variations de la plante, d’autre part l’environnement détermine où dans ces limites la forme de la plante adulte va se situer.
Organisation structurale :
Systèmes
Organes
Racinaires
Racines
Caulinaires
Tige , feuilles
Tissus
Tissu de revêtement
Tissu conducteur
Tissu fondamental
Cellules
Parenchyme, sclérenchyme, collenchyme


On a 2 types de méristèmes 
:·        Les méristèmes primaires : On a 2 principaux types : Méristème racinaire et Méristème caulinaire , et il y a 2 différences essentielles entre eux :
ü Selon le rôle :
§  Le méristème caulinaire a un double rôle ; organogène et histogène
§  Le méristème racinaire a un rôle histogène
ü Selon la différenciation :
Le méristème caulinaire de l’embryon met en place directement des méristèmes caulinaires axillaires. Dans ce cas, il n’y a pas des différenciations concernant les racines, les ramifications apparaissent lorsque la dédifférenciation est déjà terminée pour donner une racine secondaire, il se forme donc obligatoirement un nouveau méristème par dédifférenciation des cellules généralement provenant du péricycle. 
·        Les méristèmes secondaires : phellogènes et cambium apparaissent après les méristèmes primaires. Ils assurent la croissance en épaisseur et donnent des tissus secondaires qui constituent la structure secondaire.
Chez les dicotylédones, la croissance en diamètre est assurée par le cambium (zone génératrice libéroligneuse). Ce cambium produit un xylème secondaire ou bois vers l’intérieur, et un phloème secondaire ou liber vers l’extérieur.
En général, chez les monocotylédones , il n’y a pas de cambium.

La plante possède relativement une structure simple : les racines entrent la plante au sol et permettent l’assimilation de l’eau et des nutriments nécessaires à son fonctionnement. Ses tiges jouent le rôle de support des organes photosynthétiques. Les feuilles sont appelés les usines à photosynthèse mais ils permettent également l’assimilation des nutriments par échanges gazeux.
Lorsqu’on entre plus en détail, les caractères anatomiques du plante semblent être plus complexes.
Les racines :
Rôle des racines :
-      Permet d’ancrer la plante au sol
-      Permet de puiser l’eau et les minéraux au sol

Types de racines :
-      Racines pivotantes (dicotylédones en général )
-      Racines fasciculées ( monocotylédones en général )
-      Racines adventives

Le système racinaire : Il est soit :
-      Fasciculé : les racines courent sur la surface du sol
-      Caulinaire : pour retirer l’eau de l’air, pour s’accrocher ou pour servir de tuteur
-      Tuberculeux : pour entreposer les éléments nutritifs
-      Pivotent : pour chercher l’eau en profondeurs ( arbres et plantes )

o   Pivotent : racines profondes , ancrage solide , accumulation des réserves nutritifs
o   Fasciculé : racines peu profondes , couvrent une grande surface , contribuent à empêcher l’érosion des sols
o   Adventive ( comme : maïs, palétuvier )
ü Maïs : proviennent des tiges aériennes et jouent un rôle de tuteur
ü Palétuvier : sont des arbres pouvant pousser dans l’eau salée
Cet arbre commence sa croissance à partir des jeunes pousses qui se développent directement sur les branches d’un arbre (plante épiphyte), il émet par la suite de nombreuses racines adventives.

Les différentes parties de la racine :                                                               


 la zone subéreuse : la partie la plus âgée de la racine porte les racines secondaires (radicelles).
la zone pilifère : émet des poils absorbants qui permettent l’absorption de l’eau et des sels minéraux.
 la zone d’accroissement : derrière la coiffe , responsable de la multiplication cellulaire.
la coiffe : termine et protège la racine et permet la pénétration dans le sol.

 surface d’absorption : se fait surtout par les poils des racines qui permettent une grande surface de l’absorption.

Rôle de la coiffe : ( protection de la racine )

-      Perception de la gravité et pénétration dans le sol
-      Accumulation des grains d’amidon par gravité – perception de la gravité par la plante

Le système caulinaire :


·        Tiges et feuilles
·        Nœuds ou s’insèrent les bourgeons axillaires et les feuilles
·        Pas de coiffe terminale
·        Transition entre racine et tige = ‘’collet’’

Il peut exister des tiges souterraines comme il existe des racines aériennes … !

La tige :

Elle a une fonction de soutien de la plante et transport des éléments nutritifs entre les racines et les feuilles

Elle comporte : Des méristèmes, Des tissus vasculaire,  Des tissus de soutien  
-      
Le méristème apical aérien a la capacité de produire des centres secondaires d’activité méristématique : les méristèmes latéraux. Ils donnent des bourgeons latéraux et pousses secondaires, souvent sous-tendues par une feuille. Leur position détermine le nœud.

Chez les angiospermes ligneux, les tissus vasculaires ( xylème et phloème ) sont issus du cambium. Son développement entraîne l’épaississement de la tige --- > bois (cernes). Chez les angiospermes herbacées, il n’y a pas de cambium. 


Espèce
Taille
Ramifications
( Base / sommet )
Port
Haricot
10 – 30 cm
Dès la base
Herbacée
Lierre terrestre
10-30 cm
Dès la base
Lianescent
Grosseillier
1 à 3 m
Dès la base
Buissonnant
Erable
>10m
Sur le tronc principal, plutôt vers le sommet
arborescent

ü Port herbacée : tige feuillée, verte et souple, ne dépassant pas 30 cm
ü Port buissonnant : tige ramifiée dès sa base, ne dépassant pas 5m
ü Port arborescent : tronc ramifié (Houppier) dépassant la dizaine de mètres

Détermination de caractère ligneux ou herbacé d’une espèce végétale :

Plante herbacée
Plante caractérisée par une tige verte, mince et souple (peu de tissus lignifiés)
Plantes annuelles, bisannuelles ou vivaces
Monocotylédones ou Dicotylédones
Plante ligneuse
§ Les tiges herbacées dans un premier temps brunissent, s’épaississent et se rigidifient.
§ Elles deviennent ligneuses (lignine imprègne la paroi des cellules de certains tissus)
§ Rhytidome ou ce écorce : surface subérifiée brune (présence de liège protecteur)
§ cicatrices = lenticelles (zones des échanges gazeux) sous le liège peu épais, vert chlorophyllien = phelloderme, on atteint ensuite le cœur blanc de la tige rigide.
§ Présence de liber et de bois
Plantes vivaces
Dicotylédones uniquement

Les différents types des tiges :

L’adaptation de la tige au milieu dans lequel elle se trouve, va influencer la forme générale de la plante. La plupart sont dressées, quelques unes sont rampantes ou grimpantes, et beaucoup d’entre elles sont capables de modifier davantage leurs tiges et les enfouir sous terre.

En fonction de l’activité méristématique, on va trouver différents types de plantes :
ü Pérennes ou vivaces : ayant une activité indéterminée du méristème apical, la croissance végétative est infinie
ü Annuelles : ayant une activité déterminée du méristème apical, la croissance végétative est finie et l’ensemble du cycle (de la germination de la graine à la production de graines) se fait en une saison de végétation.
ü Bisannuelles : ayant une activité déterminée du méristème apical, la croissance végétative s’effectue la première saison de végétation et leur production la saison suivante.

En fonction du type de la tige, on distingue :
ü Arbre : tronc bien différencié et ramifiant seulement à partir d’une certaine hauteur
ü Arbrisseau ou arbuste : se ramifiant dès la base et ne dépassant pas quelques mètres de hauteur.
ü Sous-arbrisseau : possède une base ligneuse surmontée de rameaux herbacés ( mourant chaque année )
ü Liane : plante grimpante à tige ligneuse.

Un cas particulier : les plantes acaules ! ce sont des plantes à tiges court-nouée, formant une rosette basilaire. Les fleurs sont portées par une hampe florale (dernier entre nœud qui s’allonge) c’est le cas de pissenlit, par exemple !!!

Le bourgeon : responsable du développement de la plante. C’est la formation végétative qui contient l’ébauche d’un rameau floral, elle est normalement protégée par des écailles coriaces, notamment chez les végétaux caducs.
·        Bourgeons terminaux
·        Bourgeons axillaires : qui prennent place à l’aisselle, prêts à produire un rameau latéral d’une fleur ou d’un groupe de fleurs.

Suivant que le fonctionnement du méristème apical de la tige porteuse, soit défini ou indéfini, il s’agit respectivement :

ü Ramification monopodiale : les axes latéraux se développent sans qu’il y ait arrêt définitif du fonctionnement de méristème de la tige principale

ü Ramification sympodiale : le méristème terminal de l’axe porteur meurt ou se transforme en une structure qui perd sa faculté de croître végétativement.

La croissance se poursuit alors à partir d’un ou de plusieurs méristèmes axillaires qui formeront autant d’axes latéraux ou relais.
Acrotonie, Basitonie, et Mésotonie : Ces 3 qualificatifs indiquent le développement préférentiel des rameaux, respectivement à la base, dans la partie médiane et au sommet de la tige porteuse.
Les types de croissance de la tige :
ü Croissance primaire : croissance en largeur à partir du méristème du bourgeon terminal.
Si un bourgeon latéral se développe, il devient le bourgeon terminal de la tige qu’il fabrique
ü Croissance secondaire :
o   Croissance en épaisseur de la tige : se fait surtout à partir d’un méristème cylindrique appelé cambium vasculaire
o   Croissance en hauteur de la tige : qui se fait par 
§  Le bourgeon terminal : les plantes croissent par leurs extrémités
§  Le méristème apical : qui allonge la tige, fabrique les feuilles et les bourgeons axillaires
§  A l’origine des autres méristèmes de la tige
C’est le bout de la branche qui s’allonge et non la base qui est poussée sur le reste 
Ramification de la tige :
§  Par bourgeons axillaires
Dominance apicale : Bourgeon terminal inhibant la croissance
§  Coupe bourgeon terminal : stimule la croissance des branches latérales
§  Un bourgeon axillaire qui se développe, devient le nouveau bourgeon terminal
Anatomie de la tige :
Comme les racines, les tiges sont différenciées à cylindre central qui est plus souvent disposé autour de la moelle formée des cellules parenchymateuses, l’écorce riche en réserves nutritifs, le cortex autour du cylindre central. Les couches des cellules épidermiques tapissent le tout.
La différence entre la tige et les racines est que l’épiderme de la première est muni des stomates, parfois de cellules modifiées en poils, et toujours des cuticules. Les tiges vertes contiennent toujours de la chlorophylle, le xylème et le phloème se trouvent sur le même rayon, le xylème vers le centre et le phloème vers l’extérieur.
Le xylème primaire et le phloème primaire se forment à partir de la différenciation des cellules de procambium !!
Le procambium est formé de cellules méristèmatiques provenant du méristème des bourgeons.
Entre les faisceaux, des cellules de parenchyme se transforment en cellules méristèmatiques. Il se forme alors un cambium qui unit entre elles les bandes de procambium. Ces cellules du cambium vasculaire se divisent et se modifient en cellules de phloème ( ce qui donne le phloème secondaire) . Ces cellules de cambium se divisent et se modifient dans des cellules du xylème et donnent le xylème secondaire.
Il existe une zone de transition entre la racine et la tige. Cette zone se forme au début de la plantule permettant de passer d’une structure à une autre. La transition se fait à quelques mm ou bien à quelques cm.
La feuille : structure et développement :
Les feuilles sont formées à partir du bourgeon terminal au cours de la croissance de la tige.
Un primordium foliaire se transforme en feuille par divisions cellulaires, croissance et différenciation. La formation d’un bombement, sur le flanc du méristème apical caulinaire, est la premières manifestation d’une nouvelle feuille.
Les différentes parties de la feuille :
Constituée généralement en partant de la tige, d’une base dilutée (gaine) entourant plus ou moins la tige. Cette gaine se prolonge en un axe étroit appelé le pétiole, qui à sa base peut porter des appendices foliacés qui sont les stipules. Le corps de la feuille (partie généralement aplatie et élargie) prolongeant le pétiole est le limbe qui est parcouru des nervures.
Certaines feuilles présentent 2 petites glandes nectaires à la base du limbe.
La forme et la taille de la feuille ainsi que sa disposition sur la tige aident les plantes à assurer la photosynthèse, entre autres fonctions.
La forme et la structure des feuilles reflètent des adaptations ayant permis à une plante de survivre dans différents environnements.
Persistance des feuilles sur la branche :
ü Persistantes : demeurent attachées et fonctionnelles durant plusieurs années ( ex : épicéa, houx)
ü Caduques ou décidues : tombant à chaque saison défavorable, hiver ou saison sèche.
ü Marescentes : persistant sous forme désséchées pendant la saison défavorable et tombant au printemps ( ex : charme )
Insertion de la feuille sur la branche :
·        Feuille stipulée : avec un pétiole
·        Feuille sessile : sans pétiole, le limbe est directement inséré sur la branche

Phyllotaxie : disposition des feuilles :
-      Alternes : une feuille par nœud
-      Opposés : 2 feuilles par nœud
-      Décussés : insertion décalée de 90º à chaque nœud successif
-      Verticillés : plus de 2 feuilles à chaque nœud
En général, il y’a 3 types de phyllotaxie : Ils différent par le nombre de feuilles et le mode d’insertion au niveau d’un nœud : alternes, opposés et verticillés
Dans le cas d’une disposition alterne, une seule feuille est insérée au niveau d’un nœud, et les feuilles sont disposées selon une spirale ou une hélice foliaire.
Dans la disposition opposée, 2 feuilles sont face à face à chaque nœud. Dans une autre variante, la disposition décussée opposée, chaque paire de feuilles se met en place dans le plan perpendiculaire aux  précédentes.
Enfin, dans la disposition verticillée, 3 feuilles ou plus forment des couronnes à chaque nœud.
La nervation ( orientation des nervures du limbe ) :
Parallèle , Palmée ou Pennée …
·        Feuilles modifiées en épines
·        Feuilles imitant des pétales de la fleur ( poinsettia )
Critères morphologiques caractérisant une feuille :
1-   Type de feuille
2-   Phyllotaxie
3-   Forme géométrique
4- contour du limbe
5-   Base du limbe                                                                                                 
6-   Pointe ou sommet du limbe                                                                                 
7-   Type de nervation                                                                                    
8-   Surface du pétiole ou du limbe
La morphologie de la feuille :
On reconnait 2 grands types de feuilles :
ü Feuille simple : un limbe continu à l’extrémité d’un pétiole non ramifié
ü Feuille composée :
o   Pennée : limbe divisé en plusieurs folioles disposés le long de la nervure principale
o   Palmée ou digitée : limbe divisé en plusieurs folioles disposées à l’extrémité du pétiole
La phyllotaxie ou l’insertion des feuilles sur la tige :
-      Parallélinerve
-      Penninerve
-      Palmatinerve
Les surfaces (pétiole – limbe) :
-      Glabres : dépourvus de poils
-      Pubescentes : couverts de poils
-      Tomenteuses : couverts de poils entremêlés cotonneux
Par évolution, certaines feuilles se sont modifiées pour remplir d’autres fonctions. Ex : vrilles
Distinction des feuilles de monocotylédones et des dicotylédones :

Caractéristiques
Dicotylédones
Monocotylédones
Forme du limbe
Très variée
Feuilles entières
Orientation
Détachées de l’axe principal  = réception de la lumière
Droites et dressées parallèlement à l’axe qui les porte
Pétiole
Présence en général
Feuilles sessiles, gaine très développée
Nervation
Nervure principale importante qui se ramifie en nervures secondaires plus ou moins obliques par rapport à la nervure principale
Nervures parallèles entre elles et à la principale diamètre décroissante vers le bord du limbe