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Les vrais proportions de la terre

 Cette incroyable infographie vous révèle tous les pays de la Terre détachés du globe, avec leurs proportions exactes, mais sans les déformations géométriques dues à la « projection de Mercator », utilisée pour les cartes de navigation.

La distorsion de Mercator s’accroît donc au fur et à mesure de l’éloignement de l’équateur vers les pôles, ce qui induit des déformations importantes pour certains pays.
Premier exemple : l’Afrique apparaît de la même taille que le Groenland, alors qu’elle est en réalité 14 à 15 fois plus grande !
Deuxième exemple: l’Antarctique apparaît comme le plus grand continent du globe, alors qu’il n’est en réalité que le cinquième (par sa superficie).
Alors pourquoi cette carte est-elle donc toujours autant utilisée ?
Créée par le célèbre géographe flamand Gerardus Mercator en 1569, elle s’est révélée être comme une référence dans le monde notamment grâce à sa précision pour les voyages marins.
La projection de Mercator est une « projection conforme » car elle conserve les angles.

Principales formations végétales marocaines

Les formations végétales naturelles méditerranéennes et sahariennes du Maroc sont variées.
Au nord occidental du pays, entre l’Atlantique et les sommets montagneux où domine le climat
méditerranéen perhumide, humide et subhumide, les types de formations sont généralement
forestiers. Ces forêts constituent les étages de végétation montagnard méditerranéen (étage des
conifères de montagne), supraméditerranéen (étage des caducifoliés), mésoméditerranéen (étage des

forêts sclérophylles mésophiles) et thermoméditerranéen (étage des basses altitudes). Au sud et sud-
est, les vastes étendues sahariennes constituent l’étage inframéditerranéen et sont occupées par des

types de végétation steppiques ou sous forme de steppes arborées situées dans les dépressions ou lits
des oueds secs. En zone de transition intermédiaire (étage thermoméditerranéen), du Rif oriental à la
zone atlantique centrale, des types de formations préforestières, présteppiques ou steppiques
occupent les bioclimats semi-aride et aride.

Facteur de stress (stressor)

Facteur de stress (stressor)
Ensemble des paramètres ou processus extérieurs ayant une influence sur le phénomène de stress contribuant à sa réalisation), le stress étant une action brutale affectant un organisme (agression) ou sur un écosystème ( perturbation). Le biote de tout écosystème doit être résistant ou résilient à tout événement stressant qui se produit périodiquement dans le système local. Ces événements servent à maintenir l’intégrité de l’écosystème en empêchant l’établissement d’espèces qui ne sont pas adaptées à ces conditions de stress.

Par exemple, l’apport d’eau de mer par les marées est essentiel pour préserver les écosystèmes de prés salés et empêcher leur conversion en écosystèmes d’eau douce. La marée est un facteur de stress naturel.

Dans des écosystèmes culturels, les activités humaines telles que le feu ou le pâturage peuvent être qualifiés de facteurs de stress liés à l’activité humaine.

Évaluation économique

Évaluation économique
(economic assessment)
Mesure les valeurs marchandes et non marchandes que les personnes attribuent à une aire protégée, alors qu’une analyse financière est un sous-ensemble de l’évaluation économique et mesure seulement le flux monétaire dans l’aire protégée.

L’approche de l’évaluation économique pose différentes hypothèses importantes, y compris la possibilité de comparer les valeurs, et suppose une approche compensatoire dans l’évaluation des changements environnementaux, correspondant à une approche de soutenabilité faible.

La valeur économique totale (VET) d’une ressource indique la valeur totale de la ressource dans la mesure où elle affecte le bien-être humain. Elle intègre deux grandes catégories de valeur :
- les valeurs d’usage, associées avec le contact direct d’une façon ou d’une autre avec la ressource naturelle ;
- les valeurs de non-usage, correspondant à la valeur dérivée de la ressource, soit directement, soit indirectement, mais qui ne dépendent pas de l’utilisation de la ressource.

INTRODUCTION A L’ECOLOGIE DES POPULATIONS

INTRODUCTION A L’ECOLOGIE
DES POPULATIONS

A. NOTIONS GENERALES D’ECOLOGIE DES PLANTES

La distribution et l’abondance d’une espèce dépendent :
 de l’histoire de l’espèce
 des taux individuels de naissance, mortalité et migration (voir cours de dynamique
des populations) ;
 des conditions environnementales ;
 des ressources qu’elles nécessitent ;
 des interactions biotiques avec les autres espèces ;
 des perturbations ;
 et de la stratégie adaptative de l’espèce.
1. Qu’est-ce qu’une condition environnementale ?
Une condition est un facteur environnemental abiotique qui varie dans l’espace et dans le
temps et auquel les organismes répondent de modes distincts (température, humidité
relative, pH, salinité, vitesse du courant, concentration des contaminants). Contrairement aux
ressources, les conditions ne sont pas consommées ou épuisées par un organisme, ni
peuvent résulter moins accessibles ou inaccessibles par un organisme à cause de la
présence d’un autre. Cependant, une condition peut être modifiée par la présence d’autres
organismes (pH du sol).
Effets généraux des conditions :

1. les conditions létales peuvent limiter les distributions même si elles se présentent
occasionnellement ;
2. les conditions suboptimales peuvent limiter les distributions car elles conduisent à une
réduction de la croissance ou de la reproduction, ou à une augmentation des probabilités
de mortalité ;
3. les conditions suboptimales agissent souvent par altération du résultat d’une interaction
biologique ;
4. les conditions suboptimales interagissent souvent avec d’autres facteurs ;
5. les effets des conditions suboptimales sont souvent modérés par les réponses évolutives,
physiologiques et de comportement des organismes ;
6. au niveau des limites de l’aire de distribution, les espèces occupent des endroits où les
conditions sont similaires à celles qui règnent au centre de l’aire de distribution.
2. Qu’est-ce qu’une ressource ?
Selon Tilman (1982), tout ce qui est consommé par un organisme est une ressource pour lui.
Les ressources des organismes vivants sont principalement les matières desquelles leurs
corps sont constitués, l’énergie qui intervient dans leurs activités et les lieux ou espaces
dans lesquels ils passent leurs cycles de vie. Le corps d’un végétal est formé d’ions et
molécules organiques qui représentent ses ressources alimentaires, alors que la radiation
solaire, assimilée par la photosynthèse, proportionne la ressource énergétique. Ainsi, la
majorité des plantes nécessitent le même groupe de ressources même si c’est en proportions distinctes. Chaque ressource est obtenue indépendamment des autres et
souvent par des mécanismes d’absorption assez différents. Seulement quelques unes des
ressources nécessaires peuvent être substituées en partie ou totalement. Par exemple, les
plantes peuvent absorber l’azote sous forme de nitrate ou d’ammonium, mais il n’existe pas
de substituant au propre azote. Au contraire, pour les carnivores, les proies de taille similaire
sont pratiquement équivalents pour leur diète. Cette contraposition entre les ressources qui
sont individuellement essentiels pour un organisme et ceux qui sont substituables, peut être
élargie à une classification des ressources prises deux à deux. On peut distinguer ainsi des
ressources a) essentielles, b) parfaitement substituables, c) complémentaires, d)
antagonistes et e) le cas d’inhibition à hauts niveaux des ressources.
3. Interactions biologiques
En fonction des conditions écologiques qui contrôlent un milieu donné, les espèces
végétales entrent en compétition pour occuper une position et coexister avec d’autres
plantes qui y existent. Les mécanismes de compétition sont nombreux et variés. La forme de
croissance et physionomie, taux de croissance, effets de l’ombre, litière déposée,
substances toxiques des racines et de la litière (allélopathie) et les différences de stratégies
de reproduction sont des exemples de tels mécanismes. La compétition peut être
intraspécifique ou interspécifique. Souvent des espèces peuvent survivre dans une
communauté juste parce qu’elles étaient les premières à s’installer.
Nature de la compétition intraspécifique
1. Les organismes vivent, se développent, se reproduisent, meurent et émigrent. Ils sont
affectés par les conditions dans lesquelles ils vivent et par les ressources qu’ils
obtiennent. Mais aucun individu ne vit isolé. Tous, au moins durant une partie de leur
vie, sont membres d’une population composée d’individus de leur propre espèce.
2. Les individus d’une même espèce ont des nécessités similaires pour survivre, se
développer et se reproduire ; mais la nécessité combinée de tous pour une ressource
peut excéder son offre. Les individus entrent donc en compétition pour cette ressource
et au moins quelques uns d’entre eux restent privés de cette ressource. Par définition,
compétition est une interaction entre individus, provoquée par la nécessité commune
d’une ressource limitée, et conduit à la réduction de la survie, la croissance et/ou la
reproduction des individus compétiteurs.
3. Les caractères communs de la compétition intraspécifique sont les suivants :
a. son effet ultime est la réduction de la contribution à la génération suivante ;
b. son sujet est une ressource limitée ;
c. les compétiteurs sont en principe équivalents, mais dans la réalité ils sont différents
à cause de la précocité et de l’hérédité ;
d. finalement, les individus d’une même espèce ont plus de probabilité que les
individus d’espèces différentes de nécessiter la même ressource et réagir
réciproquement l’un en présence de l’autre.
Caractères généraux de la compétition interspécifique
1. La compétition peut être directe par interférence ou indirecte par exploitation. Dans le
premier cas, une espèce interfère directement et physiquement dans l’occupation de
l’espace privant ainsi une autre espèce de s’installer. Dans le second cas, les individus
répondent à un niveau de ressources qui a été réduit par l’activité des compétiteurs.
2. Comme la compétition intraspécifique, la compétition interspécifique est souvent
asymétrique (les conséquences ne sont pas égales pour les deux espèces). Exemple
de Typha angustifolia et Typha latifolia.
3. La compétition pour une ressource affecte la compétition pour d’autres ressources.
Cas des racines et des parties aériennes de Trifolium subterraneum et Chondrilla uncea.

Espèce étendard

Espèce étendard (espèce emblématique) (flagship species)

Espèce choisie pour représenter une cause environnementale, tel qu’un écosystème à protéger. Elle est choisie pour sa vulnérabilité, son attrait et ses particularités qui la font reconnaître comme représentative auprès du public qui, par son intermédiaire, prendra en considération le problème de conservation posé.
Espèce euryèce (euryece species)
Qualificatif relatif aux espèces possédant une valence élevée par rapport à un facteur, tel que la température ou la salinité.
Espèce euryhaline (euryhalin species)
Qualificatif relatif aux êtres vivants présentant un intervalle élevé de tolérance pour le degré de salinité des eaux.
Espèce euryhygrique (euryhygric species)
Qualificatif relatif aux êtres vivants qui présentent un intervalle élevé de tolérance vis-à-vis de l’humidité relative de l’air.
Espèce euryoxybionte (euryoxybionte species)
Organisme aquatique possédant un grand intervalle de tolérance relatif à la concentration en oxygène dissous.
Espèce eurytherme (eurytherm species)
Qualificatif relatif aux êtres vivants possédant un intervalle thermique élevé qui leur confère une capacité d’adaptation aux variations de température.
Espèce eurytope (eurytope species)
Espèce à large distribution (qui possède généralement une valence écologique élevée).
Espèce évadée (escaped species)
Organisme (ou un de ses descendants) appartenant à une espèce non indigène qui a été légalement importée et qui a rejoint un milieu naturel, soit accidentellement, soit intentionnellement, mais sans volonté délibérée d’effectuer un peuplement.
Espèce exotique (exotic species)
Espèce apparaissant dans une région située en dehors de son milieu naturel historique à la suite d’une dispersion délibérée ou accidentelle liée aux activités humaines. On dit aussi espèce introduite.
Les Américains utilisent souvent alien species là où les Anglais parlent d’exotic species. On classe, parmi les espèces exotiques, les espèces végétales ornementales, les espèces végétales cultivées, les invasives, toutes les espèces exotiques n’étant pas invasives.

Espèce extirpée


Espèce extirpée (extirpated species)

Espèce ayant abandonné sa région ou ses lieux habituels de vie en raison de conditions défavorables qui s’y sont installées.
Espèce focale (focal species, target species)
Espèce définie comme une catégorie cible spécifique. Elle est choisie pour des projets de restauration ou de conservation car elle est très sensible aux impacts humains, a des besoins d’habitats qui sont supposés englober ceux de nombreuses autres espèces, fournit des services écologiques ou aide à développer le soutien du public.
Une espèce focale répond à au moins un des critères suivants :
- grande demande d’espace, avec une large distribution ;
- concentration saisonnière ou quotidienne des populations ;
- capacité de dispersion limitée ;
- faible reproduction ou fécondité ;
- grande taille ou plus grand membre dans la guilde alimentaire ;
- alimentation et besoins en habitats spécialisés ;
- spécialisation reproductive ;
- dépendance pour des habitats rares ou largement dispersés ;
- sensibilité au climat ;
- population peu importante en nombre d’individus ou en déclin ;
- métapopulations avec des compositions génétiques uniques ;
- facteurs liés à l’Homme :
- habitat menacé par la perte, la conversion, la dégradation ou la fragmentation ;
- population menacée par l’exploitation directe, le harcèlement ou les interactions écologiques.
Espèce généraliste (generalist species)
Espèce disposant d’une niche écologique très large, qui peut tolérer une grande variété de conditions environnementales et dont le régime alimentaire comprend une large gamme de ressources.
Espèce hydrophile (hydrophile species)
Qui vit en permanence dans l’eau (espèce aquatique).
Espèce hygrophile (hygrophile species)
Qui ne peut vivre que dans des milieux très humides souvent saturés ou proches de la saturation.
Espèce indicatrice (indicator species)
On peut distinguer :
- les espèces sensibles, dominant largement le peuplement en conditions normales ;
- les espèces tolérantes, parmi lesquelles certaines ne fluctuent pas de façon significative dans des conditions anormales, et d’autres prolifèrent lorsqu’il y a une perturbation ;
- les espèces opportunistes, supportant aisément des conditions de perturbation extrêmes.
Les populations d’espèces sont dans un état de flux dû aux impacts cumulés et interactifs des changements climatiques et des facteurs humains sur les paysages et de ce fait sont communément utilisées comme indicateurs écologiques. Plusieurs raisons expliquent pourquoi les espèces sont souvent utilisées comme indicateurs dans la conservation :
- les espèces constituent l’indicateur le plus anciennement utilisé dans la gestion écologique/biologique ;
- la légitimité des espèces comme indicateurs des écosystèmes a créé un ensemble de données à long terme ;
- les espèces sont fortement liées aux systèmes de gestion humains et ont une importance socio-économique ;
- les espèces doivent être des espèces ombrelles

Espèce naturalisée

Espèce naturalisée (naturalised species)

Espèce introduite et qui se reproduit spontanément si elle rencontre les conditions écologiques favorables à son installation et à son développement, à la différence d’une espèce acclimatée.
Se dit d’une plante non indigène poussant spontanément, auparavant accidentelle ou subspontanée, qui persiste (au moins dans certaines stations) après une durée minimale de 10 ans d’observation dans une même station. Si une plante qui s’échappe de culture se maintient dans la même station pendant plus de 10 ans et se propage (sans intervention de l’homme) en se mêlant à la flore indigène, elle sera considérée comme naturalisée au delà de ces 10 ans d’observation. Dans le cas contraire (pas de propagation ni de mélange à la flore indigène, même au delà de 10 ans d’observation), elle sera considérée comme subspontanée.
Les plantes naturalisées qui présentent un caractère invasif, peuvent, selon les cas, être désignées comme invasives avérées, invasives potentielles ou à surveiller.
Une espèce en voie de naturalisation est une plante non indigène, accidentelle, ou subspontanée implantée depuis probablement moins de 10 ans sur le territoire considéré mais semblant se stabiliser de manière durable sur le territoire (stabilisation, voire augmentation régulière de ses populations). Ainsi, la dissémination au delà de ses stations est telle qu’on considère qu’elle sera naturalisée au bout des dix années requises.
Archéonaturalisée
Se dit d’une plante originaire d’une autre zone biogéographique et introduite depuis fort longtemps (avant 1500 ans après Jésus-Christ) sur le territoire considéré. Sont considérées comme archéonaturalisées des espèces anciennement cultivées par l’homme et des messicoles introduites en même temps que certaines plantes céréalières, ou fourragères. Les espèces archéonaturalisées sont assimilées indigènes.
Sténonaturalisée
Se dit d’une plante naturalisée se propageant localement (territoire occupé restreint) en se mêlant à la flore indigène.
Eurynaturalisée
Se dit d’une plante naturalisée ayant colonisé un large territoire en se mêlant à la flore indigène.
Espèce navette (shuttle species)
Espèce avec de grandes spores, adaptée à des micro-habitats et qui disparaît de manière prévisible à des taux variables, mais réapparait fréquemment au sein de la même communauté. Ces espèces annuelles ont donc une espérance de vie très courte et investissent essentiellement dans la reproduction sexuée et l’âge de reproduction est inférieur à un an. Certaines briophytes sont considérées comme espèces navettes.
Espèce néo-indigène (neo-native species)
Se dit d’une plante poussant spontanément sur le territoire considéré, qui est présente à l’état indigène dans un territoire voisin, et qui se trouve naturellement en extension d’aire. De fait, l’apparition sur le territoire considéré de ce type de plantes est plus ou moins récente (après 1500 ans après Jésus-Christ). La plante est considérée comme néoindigène lorsqu’elle est observée dans une même station (et qu’elle s’y stabilise sans intervention de l’homme) depuis plus de 10 ans. Il s’agit, en majorité, d’espèces hydrochores, thalassochores, anémochores ou zoochores (l’ornithochorie permet, en particulier, un transport sur de longues distances), inféodées à des milieux naturels ou semi-naturels. Les espèces néo-indigènes sont assimilées aux espèces indigènes.
Espèce néo-indigène potentielle (possible neo-native species)
Se dit d’une plante poussant spontanément sur le territoire considéré, qui est présente à l’état indigène dans un territoire voisin, et qui se trouve naturellement en extension d’aire mais pour laquelle la persistance d’au moins une population sur une période minimale de 10 ans n’a pas encore été constatée dans le territoire considéré.
Ce statut temporaire évoluera vers le statut de néo-indigène si la plante se stabilise durablement (c’est-à-dire si elle est observée dans la ou les mêmes stations pendant au moins 10 ans).

Écosystème (ecosystem)


Écosystème (ecosystem)
Selon la convention sur la diversité biologique : complexe dynamique formé de communautés de plantes, d’animaux et de microorganismes et de leur environnement non vivant qui, par leurs interactions, forment une unité fonctionnelle.
Un écosystème correspond à l’ensemble des populations (individus de différentes espèces) vivant sur une aire géographique délimitée qui contient les ressources nécessaires à leur survie et à leur pérennité. Il inclut également les composants physiques de l’environnement avec lesquels les organismes interagissent, tels que l’air, le sol, l’eau ou le soleil. Un flux de matières et d’énergie relie les différents constituants de l’écosystème grâce à la naissance et à la mort des individus. L’ensemble des organismes habitant un écosystème particulier est appelé communauté ou biocénose. Un écosystème est donc composé d’un biotope et d’une biocénose.
Les limites d’un écosystème sont définies par les interactions dynamiques, parfois appelées processus écosystémiques, parmi les composantes d’un écosystème (végétaux, faune, climat, paysage et activités humaines). Les limites d’un écosystème sont indépendantes de l’échelle ou de la localisation des processus écosystémiques qui se produisent à une multitude d’échelles.
La notion d'écosystème peut s'appliquer à des portions de dimensions variables de la biosphère ; un lac, une prairie, ou un arbre mort…
Tout comme la diversité biologique est la somme de la variabilité au sein des espèces (génétique), entre les espèces et entre les écosystèmes, on peut considérer comme élément structurel clé des fonctions d’un écosystème la capacité des processus et composantes de l’écosystème naturel ou non, à fournir des biens et services qui satisfont directement ou non les besoins humains. Ces fonctions sont globalement regroupées en quatre catégories, la régulation, l’habitat, la production et l’information. Les fonctions d’un écosystème peuvent être vues comme étant le résultat observable des processus écosystémiques et de la structure de l’écosystème. Dans le groupe de fonctions écosystémiques, un ensemble de services écosystémiques ayant des avantages visibles pour les sociétés humaines peut être identifié.
L’écosystème est donc l’ensemble des liens fonctionnels entre les éléments naturels inertes et vivants. Ces relations se produisent sous la forme de chaîne ou de cycle. La première catégorie est celle des chaînes trophiques : les substances physiques ou organiques alimentent les végétaux qui alimentent les animaux herbivores qui alimentent les animaux carnivores ; les micro-organismes décomposeurs intervenant à tous les maillons. La seconde catégorie est l’expression de ces chaînes en termes d’énergie : les végétaux sont transformateurs et accumulateurs d’énergie, d’origine solaire notamment, et les animaux sont consommateurs (et transformateurs) d’énergie. La typologie des écosystèmes est fondée sur la mesure des flux et des transferts d’énergie à chaque niveau.
Les écosystèmes naturels sont plus ou moins stables et équilibrés. Mais il y a peu d’écosystèmes fermés, sans rapport avec l’écosystème voisin. C’est surtout l’apparition d’une action humaine finalisée qui est responsable d’écosystèmes à productivité très variable, à bilan énergétique positif ou négatif.

Écosystèmes aquatiques

Écosystèmes aquatiques (water ecosystems)
Regroupent les écosystèmes côtiers, marins et d’eau douce et correspondent à des écosystèmes particulièrement importants pour la biodiversité.
Les écosystèmes d’eau douce ne représentent qu’une infime partie de la surface du globe mais ils contiennent un pourcentage très élevé de la biodiversité. Ils sont, localement, d’une très grande importance pour les populations humaines, et généralement pour les plus pauvres d’entre elles. Les écosystèmes d’eau douce constituent une ressource très fortement exploitée par une large gamme d’usages, dont beaucoup ont un impact important sur la biodiversité. On peut citer, parmi les principales, la surexploitation des ressources et le développement des espèces invasives et on peut donc considérer ces écosystèmes comme globalement menacés.
Les écosystèmes marins couvrent plus de 70 % de la surface du globe mais, proportionnellement, ils présentent une diversité moindre que les écosystèmes terrestres. Les pêches marines fournissent une source très importante de protéines pour les humains, mais les espèces pêchées souffrent pratiquement toutes de la surexploitation et d’une pollution de plus en plus importante, que ce soit en macro ou en microdéchets.
Les écosystèmes côtiers et les mers intérieures souffrent de la pollution de la dégradation des habitats en raison d’une pression démographique sur les côtes qui ne fait qu’augmenter.
Gérer ces écosystèmes peut s’avérer particulièrement complexe en raison du fait qu’ils ne peuvent être considérés isolément. Ils sont en effet la plupart du temps partagés entre différents pays et l’impact d’une pollution peut provenir d’une source étrangère, ce qui nécessite donc une gestion internationale que seules les conventions internationales permettent de prendre en compte. Des programmes de travail sont à cet égard développés au sein de la convention pour la diversité biologique pour les eaux continentales d’une part et les eaux marines et côtières d’autre part.

Écosystèmes arides

Écosystèmes arides (arid ecosystems)
Bien que non caractérisés par une richesse spécifique élevée, ces écosystèmes renferment des espèces de haute valeur patrimoniale et présentent des problèmes de gestion très particuliers compte tenu du contexte. 
Ils sont localement très importants pour certaines populations humaines, notamment pour l’élevage, les productions de plantes médicinales et d’autres produits de forte valeur commerciale. Ils sont menacés par la conversion des terres pour d’autres usages, particulièrement par l’irrigation, par la désertification, par les pompages d’eau en sous-sol, par des régimes de feux non appropriés et par le surpâturage.
L’évaluation des pressions et le suivi du statut de la biodiversité sont compliqués en raison des faibles densités des populations animales et du caractère nomade de la faune et des humains dans ces écosystèmes.

Écosystèmes forestiers


Écosystèmes forestiers (forest ecosystems)

Réservoirs importants de la biodiversité à ses trois niveaux (écosystèmes, espèces, gènes) et qui contiennent plus de la moitié de toutes les espèces. 
Ils abritent de grandes populations indigènes et fournissent du bois d’œuvre, du combustible, des plantes médicinales et d’autres produits utilisés couramment par la civilisation moderne. Ils sont des réservoirs importants de carbone et jouent un rôle fondamental dans le cycle du carbone et donc dans le problème des changements climatiques.
Les forêts naturelles sont soumises à la pression liée à leur conversion afin de satisfaire aux besoins des populations humaines et plus de la moitié de la forêt primitive a été perdue ou est dégradée. Cette nature complexe et la grande biodiversité militent pour la mise en place d’un suivi très fort. 

De nombreux taxa sont encore inconnus du monde scientifique et globalement, les espèces connues souffrent d’un déficit de connaissances en raison, souvent, de problèmes logistiques dans les forêts tropicales et bien des incertitudes demeurent sur le fonctionnement de ces milieux

Écosystèmes montagnards


Écosystèmes montagnards (mountain ecosystems)
Les écosystèmes montagnards sont difficiles à définir car fondés sur une combinaison de l’altitude, de la topographie et du climat. Ils fournissent généralement une diversité plus basse que les zones de vallées adjacentes mais ont des plus hauts taux d’endémisme et sont souvent des aires refuges pour des espèces aux effectifs réduits ou ayant été délogées des terres basses adjacentes.
La densité de la population humaine y varie très fortement, très élevée dans certaines zones, avec des humains dépendant essentiellement des ressources naturelles, très basse dans d’autres avec des humains simplement en passage. 
Les écosystèmes montagnards fournissent des services écosystémiques importants, particulièrement pour le cycle de l’eau et pour la conservation des sols, services qui concernent de plus vastes populations que les seuls habitants des montagnes. 
La topographie escarpée, des sols peu importants et une faible productivité à haute altitude rendent les écosystèmes et la biodiversité montagnards particulièrement vulnérables aux perturbations. Les écosystèmes montagnards sont menacés par les activités de conversion des terrains en raison de l’expansion des populations, par la coupe non durable de bois et, localement, par le sur ou le sous pâturage. Les espèces locales ont peu de possibilités de refuge et risquent donc de disparaître. Ces menaces sont exacerbées par les changements climatiques. Le suivi de ces écosystèmes est généralement difficile en raison des difficultés d’accès

Les trais biologies _ Adaptation de la flore aquatique lentique


Stratégie r et k

Ce fichier regroupe les types de sélection ou les stratégies.

Déforestation (deforestation)


Déforestation (deforestation)
Conversion d’une forêt en une autre forme d’utilisation de la terre ou réduction sur du long terme de la canopée au-dessous d’un seuil de 10 %. La déforestation provoque une perte permanente ou à long terme de la couverture forestière et la transformation de la zone pour un autre usage. Elle est la cause d’un rejet massif de CO2 dans l’atmosphère tout en réduisant la capacité de la nature à l’absorber et augmente les risques d’érosion des sols. Localement, elle peut également modifier les conditions climatiques et affecte la biodiversité. Le problème actuel est que la déforestation est pratiquée afin de planter des palmiers pour l’huile ou des végétaux qui fourniront un biocarburant dont le bilan en matière de respect de l’environnement est loin d’être satisfaisant.

La déforestation actuelle concerne essentiellement les forêts tropicales. En 2005, elle a été qualifiée d’alarmante par la FAO. La destruction de la forêt serait responsable de 18 à 20 % des émissions de gaz à effet de serre. C’est un des éléments importants qui causent le réchauffement climatique.
Selon la FAO, environ 13 millions d’hectares de forêts disparaissent annuellement sur Terre.
Une partie des coupes est suivie d’une régénération forestière, souvent lente ou médiocre, une autre partie sera plantée d’arbres de rentes (eucalyptus, palmier à huile, hévéa, cacaoyer, théier, caféier...). En Amazonie, la plus grande partie est transformée en culture de soja et ailleurs en champs (environ 75 % des pertes forestières sont dues à l’expansion agricole). En zone tropicale, ces champs se dégradent rapidement, pour évoluer vers une savane ou vers un processus de désertification. Une enquête de la FAO portant sur les ressources forestières mondiales montre que, même si la déforestation reste préoccupante, son rythme a ralenti avec 5,2 millions d’hectares de surfaces boisées disparus entre 2000 et 2010 contre 8,3 millions entre 1990 et 2000

Biogéographie insulaire (island biogeography)

Biogéographie insulaire (island biogeography) 


Branche de la biogéographie classique, elle vise, entre autres, à expliquer les facteurs conditionnant la richesse spécifique des communautés naturelles sur les îles. Elle trouve son origine dans les travaux du début des années 1960 et la publication de leurs résultats par McArthur et Wilson (1963 ; 1967), qui la développèrent en cherchant à prédire le nombre d’espèces qui pourraient s’implanter sur une île nouvellement créée.
Cette théorie se fonde sur le postulat que le nombre d’espèces, dans une île non perturbée, est conditionné par l’immigration et l’extinction. L’immigration est dépendante de la distance de l’île au continent, ou à d’autres îles, servant de source de diffusion des espèces et des individus colonisateurs. Plus une île est isolée (par rapport à d’autres îles ou un continent), plus la probabilité qu’elle reçoive des espèces est faible. La théorie reconnaît deux principes :
- la théorie du non-équilibre prédit que le nombre d’espèces devrait augmenter au cours du temps ;
- la théorie de l’équilibre prédit que le nombre d’espèces ne va pas changer au cours du temps mais que la composition de ces espèces va changer.
À tout moment, le nombre d’espèces sur une île est le résultat de l’équilibre entre les deux processus d’extinction et de colonisation. Le temps n’est donc pas un élément important car le nombre d’espèces présentes est lié plus à l’équilibre entre colonisation et extinction qu’à la durée pendant laquelle ces deux processus se développent. Si deux îles sont situées à une distance à peu près équivalente d’un continent, le taux de colonisation sera sensiblement identique. Les taux d’extinction, par contre, seront plus élevés sur l’île la plus petite. Aussi le nombre d’espèces à l’équilibre sera plus élevé sur la plus grande île.
Le taux d’extinction d’une espèce cherchant à coloniser une île serait donc conditionné par la surface de l’île. La surface garantit qu’un habitat ne sera pas complètement détruit en cas d’événements importants, à moins d’une catastrophe majeure. Un plus grand nombre d’habitats augmente également le nombre d’espèces qui parviendront à s’implanter après l’immigration. Au cours du temps, les forces contraires de l’extinction et de l’immigration aboutissent à un niveau d’équilibre de la richesse spécifique.
D’autres facteurs ont également été répertoriés comme ayant un rôle dans cet équilibre, le temps d’isolement de l’île, le climat, la localisation par rapport aux courants océaniques, la composition initiale en flore et en faune, les espèces les premières arrivées sur le site, le hasard d’une arrivée improbable et les activités humaines.
La biogéographie insulaire permet également de décrire la spéciation allopatrique qui se produit quand un nouveau pool génétique se développe à partir de la sélection naturelle intervenant dans un pool génétique isolé. Elle est également utile pour aborder la spéciation sympatrique, c’est-à-dire le concept selon lequel différentes espèces proviennent d’un même ancêtre dans une même aire.
L’immigration est déterminée par trois facteurs, la distance par rapport à la source, la diversité des espèces au niveau de la source et la probabilité qu’une espèce donnée puisse se disperser.
L’extinction est déterminée par trois facteurs : la surface de l’île, la diversité des espèces sur l’île et la probabilité d’extinction de chaque espèce.
Dans la version la plus simple du modèle, toutes les espèces ont des probabilités d’immigration et d’extinction égales. Dans la réalité, l’immigration est inversement liée à la distance séparant la source de l’île.
Le nombre d’espèces sur une île répond donc à l’équation dite d’Arrhénius :
S = CAz
S est le nombre d’espèces
A est la surface
C est une constante caractérisant la richesse biotique d’une aire
Z est la pente, caractérisant la difficulté à atteindre une île
Quand une nouvelle île se forme, les espèces commencent à la coloniser et plus elles sont nombreuses et plus le rythme de colonisation tend à décliner. Le taux d’extinction commence à augmenter avec une augmentation de la densité. À un point donné, les deux processus s’équilibrent et le nombre d’espèces (S) sur l’île tend à se stabiliser.
Cette théorie est remise en cause pour plusieurs raisons :
- elle ne prend en compte que le tryptique immigration, extinction, évolution et non différents éléments physiques comme la surface, la géologie, le climat qui vont les influer sur des échelles temporelles et spatiales ;
- la surface n’est, en effet, pas forcément la cause première car elle peut conditionner le nombre et la surface d’habitats différents qui peuvent être utilisés par la faune. De grandes îles peuvent ainsi contenir plus d’habitats (ou de biotopes) que de petites îles, ce qui va conditionner le nombre d’espèces.
- la théorie ne fait référence qu’au nombre d’espèces et non aux densités de populations ou aux compositions d’espèces et ne se réfère qu’aux faunes insulaires dans leur globalité. Le développement historique des îles n’est pas pris en compte.
- la capacité de dispersion et les possibilités d’établir des populations ne sont pas prises en compte, tout comme la compétition et les interactions interspécifiques ;
- enfin, la probabilité d’une colonisation réussie peut être déterminée par la présence de compétiteurs, directement par interférence ou par l’exploitation des ressources, l’une et l’autre pouvant conduire à réduire les populations les moins compétitrices et donc à leur extinction à terme. Aussi, le taux d’extinction ne serait donc pas uniquement lié aux habitats mais à la présence ou à l’absence d’autres espèces

Biomes aquatiques


Biomes aquatiques
La Terre est couverte sur 71% de sa surface par de l’eau salée. L’eau douce ne représente que 2,3% de la surface. Les zones de vie sont déterminées par la quantité de sel dans l’eau. La planète est partagée en quatre océans (Atlantique, Arctique, Indien et Pacifique, Antarctique).

Les biomes aquatiques couvrent la plus grande partie de la biosphère. Les biomes marins présentente une salinité proche de 3%, contre 0,1% pour les biomes d’eau douce. Ils sont stratifiés en zones ou en couches définies en fonction de la pénétration de la lumière et de la profondeur.


Zone pélagique :
Zone photique : suffisamment de lumière pour la photosynthèse. La plupart des animaux vivent ici.
Zone aphotique : reçoit peut de lumière et peu de vie.
Zone abyssale : entre 2 000 et 6 000 m.

Zone benthique
Sédiment organique and inorganique au fond de toutes les zones aquatiques
Les communautés d’organismes sont regroupées sous l’appellation de benthos. Il se nourrit des détritus de matière organique qui tombent des couches peu profondes et des diatomées.

 Récifs coralliens
 L’écosystème le plus ancien au monde, le plus diversifié et le plus productif… mais également un des plus menacés.
 Connu pour être une merveille naturelle.
 Sa biodiversité est équivalente à celle des forêts tropicales humides.
 Formé par des polypes secrétant un exosquelette de carbonate de calcium.
 Occupent seulement 0,2% du fonds des océans
 15% ont déjà été détruits et 20% sont endommagés
 Les récifs coralliens fournissent d’importants services écologiques et économiques.
 Modèrent les températures atmosphériques.
 Agissent comme des barrières naturelles protégeant les côtes de l’érosion.
 Fournissent des habitats.
 Supportent la pêche et le tourisme.
 Fournissent du travail et des matériaux exploitables.

 Zone océanique pélagique
 Constamment mélangées par les courants océaniques.
 Contiennent de hauts niveaux d’oxygène.
 Le turnover dans les océans tempérés renouvelle les nutriments dans les zones photiques ; stratificication cyclique annuelle dans les océans tropicaux conduisanst à de plus basses concentrations en nutriments.
 Ce biome couvre approximativement 70% de la surface du globe.
 Le phytoplancton et le zooplancton sont les organismes dominants dans ce biome où on trouve également des animaux autres.

 Zone benthique marine
 Couche sédimentaire en dessous de la couche d’eau dans la zone côtière.
 Les organismes dans la zone benthique profonde sont adaptés à des hautes pressions d’eau froide.
 Principalement des sédiments meubles, parfois rocheux.
 Les zones peu profondes abritent des algues.
 Les communautés benthiques hébergent des invertébrés et des poissons

Les aires protégées


Biodiversité (biodiversity)


Biodiversité (biodiversity)

Le terme de biodiversité a été initié au cours des années 1980. Contraction de biologique et de diversité, il représente la diversité des êtres vivants et des écosystèmes : la faune, la flore, les bactéries, les milieux mais aussi les races, les gènes et les variétés domestiques. Le terme vise à caractériser l’érosion du monde vivant résultant des activités humaines, ainsi que les activités de protection et de conservation, qu’elles se manifestent par la création d’aires protégées ou par des modifications des comportements en matière de développement (concept de développement durable). On utilise assez indistinctement le terme de diversité biologique et de biodiversité.
Robert Barbault a défini la biodiversité comme « le tissu vivant de la planète » afin de mettre en évidence que l’intérêt de la diversité vient du réseau des interactions.
Face aux menaces que constituent les activités de l’espèce humaine sur les autres formes de vie, la préservation de la biodiversité constitue aujourd’hui un enjeu majeur. C’est pourquoi, après les conférences de Stockholm (1972) et de Rio de Janeiro (1992), ont été définis des objectifs de protection des milieux naturels et des espèces qu’ils abritent tout en prenant en compte l’intérêt des populations locales. Pour cela, il est nécessaire de respecter les trois objectifs de la stratégie mondiale de la conservation :
- maintien des processus écologiques essentiels ;
- préservation de la diversité génétique ;
- utilisation durable des espèces et des écosystèmes.
Les causes à l’origine de la perte de la biodiversité sont nombreuses mais peuvent être ramenées à trois principales : 
- les causes naturelles dominées par la sécheresse (causes renforcées par les activités humaines) et ses corollaires ainsi que par l’érosion éolienne et hydrique ;
- les causes anthropiques plus nombreuses et plus variées. Elles intègrent les éléments suivants :
- les défrichements excessifs et incontrôlés pour les terres de culture ;
- l’exploitation forestière excessive et incontrôlée ;
- le braconnage ;
- la surexploitation et la mauvaise exploitation des ressources halieutiques.
- les causes liées au cadre juridique et institutionnel dues à plusieurs facteurs isolés ou associés, tels que :
- une réglementation inexistante ou inadaptée ;
- une réglementation non appliquée ou mal appliquée ;
- une réglementation incohérente à cause de la multiplicité de textes parfois contradictoires.
Il est tellement difficile de persuader la collectivité de sauvegarder la biodiversité pour ce qu’elle est que certains spécialistes n’ont pas hésité à rechercher un autre type d’argumentation, fondé sur son importance économique. En effet, la biodiversité a, en elle-même, une valeur économique certaine, en fonction des valeurs d’usage qui s’appliquent à l’utilisation et à la commercialisation (tableau VI).
Étudier la biodiversitéLes études peuvent porter sur :
- le rythme d’extinction ou d’apparition des espèces ;
- l’influence des activités humaines sur la diversité spécifique ;
- la distribution des espèces en fonction de leur taxon ;
- la distribution géographique des espèces.
Facteurs augmentant la biodiversité
• Mutations
• Spéciation
• Isolement géographique
• Compétition
• Polyploïdisation
• Immigration
• Succession écologique
• Temps
• Stabilité environnementale
Facteurs diminuant la biodiversité• Extinction
• Compétition féroce
• Perturbations
• Goulot d’étranglement génétique
Éléments complémentairesLa biodiversité :
• Augmente des pôles vers l’équateur
• Diminue lorsque l’altitude augmente
• Augmente avec la complexité structurale
• Augmente avec le temps d’évolution
• Plus élevée avec des dérangements modérés
• Plus faible sur les îles