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Affichage des articles associés au libellé Ecologie

Les vrais proportions de la terre

  Cette incroyable infographie vous révèle tous les pays de la Terre détachés du globe, avec leurs proportions exactes, mais sans les déformations géométriques dues à la « projection de Mercator », utilisée pour les cartes de navigation. La distorsion de Mercator s’accroît donc au fur et à mesure de l’éloignement de l’équateur vers les pôles, ce qui induit des déformations importantes pour certains pays. Premier exemple : l’Afrique apparaît de la même taille que le Groenland, alors qu’elle est en réalité 14 à 15 fois plus grande ! Deuxième exemple: l’Antarctique apparaît comme le plus grand continent du globe, alors qu’il n’est en réalité que le cinquième (par sa superficie). Alors pourquoi cette carte est-elle donc toujours autant utilisée ? Créée par le célèbre géographe flamand Gerardus Mercator en 1569, elle s’est révélée être comme une référence dans le monde notamment grâce à sa précision pour les voyages marins. La projection de Mercator est une « projection conforme » car e...

Principales formations végétales marocaines

Les formations végétales naturelles méditerranéennes et sahariennes du Maroc sont variées. Au nord occidental du pays, entre l’Atlantique et les sommets montagneux où domine le climat méditerranéen perhumide, humide et subhumide, les types de formations sont généralement forestiers. Ces forêts constituent les étages de végétation montagnard méditerranéen (étage des conifères de montagne), supraméditerranéen (étage des caducifoliés), mésoméditerranéen (étage des forêts sclérophylles mésophiles) et thermoméditerranéen (étage des basses altitudes). Au sud et sud- est, les vastes étendues sahariennes constituent l’étage inframéditerranéen et sont occupées par des types de végétation steppiques ou sous forme de steppes arborées situées dans les dépressions ou lits des oueds secs. En zone de transition intermédiaire (étage thermoméditerranéen), du Rif oriental à la zone atlantique centrale, des types de formations préforestières, présteppiques ou steppiques occupent les bioclim...

Facteur de stress (stressor)

Facteur de stress (stressor) Ensemble des paramètres ou processus extérieurs ayant une influence sur le phénomène de stress contribuant à sa réalisation), le stress étant une action brutale affectant un organisme (agression) ou sur un écosystème ( perturbation). Le biote de tout écosystème doit être résistant ou résilient à tout événement stressant qui se produit périodiquement dans le système local. Ces événements servent à maintenir l’intégrité de l’écosystème en empêchant l’établissement d’espèces qui ne sont pas adaptées à ces conditions de stress. Par exemple, l’apport d’eau de mer par les marées est essentiel pour préserver les écosystèmes de prés salés et empêcher leur conversion en écosystèmes d’eau douce. La marée est un facteur de stress naturel. Dans des écosystèmes culturels, les activités humaines telles que le feu ou le pâturage peuvent être qualifiés de facteurs de stress liés à l’activité humaine.

Évaluation économique

Évaluation économique (economic assessment) Mesure les valeurs marchandes et non marchandes que les personnes attribuent à une aire protégée, alors qu’une analyse financière est un sous-ensemble de l’évaluation économique et mesure seulement le flux monétaire dans l’aire protégée. L’approche de l’évaluation économique pose différentes hypothèses importantes, y compris la possibilité de comparer les valeurs, et suppose une approche compensatoire dans l’évaluation des changements environnementaux, correspondant à une approche de soutenabilité faible. La valeur économique totale (VET) d’une ressource indique la valeur totale de la ressource dans la mesure où elle affecte le bien-être humain. Elle intègre deux grandes catégories de valeur : - les valeurs d’usage, associées avec le contact direct d’une façon ou d’une autre avec la ressource naturelle ; - les valeurs de non-usage, correspondant à la valeur dérivée de la ressource, soit directement, soit indirectement, mais qui ne ...

INTRODUCTION A L’ECOLOGIE DES POPULATIONS

INTRODUCTION A L’ECOLOGIE DES POPULATIONS A. NOTIONS GENERALES D’ECOLOGIE DES PLANTES La distribution et l’abondance d’une espèce dépendent :  de l’histoire de l’espèce  des taux individuels de naissance, mortalité et migration (voir cours de dynamique des populations) ;  des conditions environnementales ;  des ressources qu’elles nécessitent ;  des interactions biotiques avec les autres espèces ;  des perturbations ;  et de la stratégie adaptative de l’espèce. 1. Qu’est-ce qu’une condition environnementale ? Une condition est un facteur environnemental abiotique qui varie dans l’espace et dans le temps et auquel les organismes répondent de modes distincts (température, humidité relative, pH, salinité, vitesse du courant, concentration des contaminants). Contrairement aux ressources, les conditions ne sont pas consommées ou épuisées par un organisme, ni peuvent résulter moins accessibles ou inaccessibles par un organisme à cause de la présence d’un autr...

Espèce étendard

Espèce étendard (espèce emblématique) (flagship species) Espèce choisie pour représenter une cause environnementale, tel qu’un écosystème à protéger. Elle est choisie pour sa vulnérabilité, son attrait et ses particularités qui la font reconnaître comme représentative auprès du public qui, par son intermédiaire, prendra en considération le problème de conservation posé. Espèce euryèce (euryece species) Qualificatif relatif aux espèces possédant une valence élevée par rapport  à un facteur, tel que la température ou la salinité. Espèce euryhaline (euryhalin species) Qualificatif relatif aux êtres vivants présentant un intervalle élevé de tolérance pour le degré de salinité des eaux. Espèce euryhygrique (euryhygric species) Qualificatif relatif aux êtres vivants qui présentent un intervalle élevé de tolérance vis-à-vis de l’humidité relative de l’air. Espèce euryoxybionte (euryoxybionte species) Organisme aquatique possédant un grand intervalle de tolérance relatif à l...

Espèce extirpée

Espèce extirpée (extirpated species) Espèce ayant abandonné sa région ou ses lieux habituels de vie en raison de conditions défavorables qui s’y sont installées. Espèce focale (focal species, target species) Espèce définie comme une catégorie cible spécifique. Elle est choisie pour des projets de restauration ou de conservation car elle est très sensible aux impacts humains, a des besoins d’habitats qui sont supposés englober ceux de nombreuses autres espèces, fournit des ser vices écologiques ou aide à développer le soutien du public. Une espèce focale répond à au moins un des critères suivants : - grande demande d’espace, avec une large distribution ; - concentration saisonnière ou quotidienne des populations ; - capacité de dispersion limitée ; - faible reproduction ou fécondité ; - grande taille ou plus grand membre dans la guilde alimentaire ; - alimentation et besoins en habitats spécialisés ; - spécialisation reproductive ; - dépendance pour des habitats rares ou lar...

Espèce naturalisée

Espèce naturalisée (naturalised species) Espèce introduite et qui se reproduit spontanément si elle rencontre les conditions écologiques favorables à son installation et à son développement, à la différence d’une espèce acclimatée. Se dit d’une plante non indigène poussant spontanément, auparavant accidentelle ou subspontanée, qui persiste (au moins dans certaines stations) après une durée minimale de 10 ans d’observation dans une même station. Si une plante qui s’échappe de culture se maintient dans la même station pendant plus de 10 ans et se propage (sans intervention de l’homme) en se mêlant à la flore indigène, elle sera considérée comme naturalisée au delà de ces 10 ans d’observation. Dans le cas contraire (pas de propagation ni de mélange à la flore indigène, même au delà de 10 ans d’observation), elle sera considérée comme subspontanée. Les plantes naturalisées qui présentent un caractère invasif, peuvent, selon les cas, être désignées comme invasives avérées, invasives...

Écosystème (ecosystem)

Écosystème (ecosystem) Selon la convention sur la diversité biologique : complexe dynamique formé de communautés de plantes, d’animaux et de microorganismes et de leur environnement non vivant qui, par leurs interactions, forment une unité fonctionnelle. Un écosystème correspond à l’ensemble des populations (individus de différentes espèces) vivant sur une aire géographique délimitée qui contient les ressources nécessaires à leur survie et à leur pérennité. Il inclut également les composants physiques de l’environnement avec lesquels les organismes interagissent, tels que l’air, le sol, l’eau ou le soleil. Un flux de matières et d’énergie relie les différents constituants de l’écosystème grâce à la naissance et à la mort des individus. L’ensemble des organismes habitant un écosystème particulier est appelé communauté ou biocénose. Un écosystème est donc composé d’un biotope et d’une biocénose. Les limites d’un écosystème sont définies par les interactions dynamiques, parfois app...

Écosystèmes aquatiques

Écosystèmes aquatiques (water ecosystems) Regroupent les écosystèmes côtiers, marins et d’eau douce et correspondent à des écosystèmes particulièrement importants pour la biodiversité. Les écosystèmes d’eau douce ne représentent qu’une infime partie de la surface du globe mais ils contiennent un pourcentage très élevé de la biodiversité. Ils sont, localement, d’une très grande importance pour les populations humaines, et généralement pour les plus pauvres d’entre elles. Les  écosystèmes d’eau douce constituent une ressource très fortement exploitée par une large gamme d’usages, dont beaucoup ont un impact important sur la biodiversité. On peut citer, parmi les principales, la surexploitation des ressources et le développement des espèces invasives et on peut donc considérer ces écosystèmes comme globalement menacés. Les écosystèmes marins couvrent plus de 70 % de la surface du globe mais, proportionnellement, ils présentent une diversité moindre que les écosystèmes terrest...

Écosystèmes arides

Écosystèmes arides (arid ecosystems) Bien que non caractérisés par une richesse spécifique élevée, ces écosystèmes renferment des espèces de haute valeur patrimoniale et présentent des problèmes de gestion très particuliers compte tenu du contexte.  Ils sont localement très importants pour certaines populations humaines, notamment pour l’élevage, les productions de plantes médicinales et d’autres produits de forte valeur commerciale. Ils sont menacés par la conversion des terr es pour d’autres usages, particulièrement par l’irrigation, par la désertification, par les pompages d’eau en sous-sol, par des régimes de feux non appropriés et par le surpâturage. L’évaluation des pressions et le suivi du statut de la biodiversité sont compliqués en raison des faibles densités des populations animales et du caractère nomade de la faune et des humains dans ces écosystèmes.

Écosystèmes forestiers

Écosystèmes forestiers (forest ecosystems) Réservoirs importants de la biodiversité à ses trois niveaux (écosystèmes, espèces, gènes) et qui contiennent plus de la moitié de toutes les espèces.  Ils abritent de grandes populations indigènes et fournissent du bois d’œuvre, du combustible, des plantes médicinales et d’autres produits utilisés couramment par la civilisation moderne. Ils sont des réservoirs importants de carbone et jouent un rôle fondamental dans le cycle du carbo ne et donc dans le problème des changements climatiques. Les forêts naturelles sont soumises à la pression liée à leur conversion afin de satisfaire aux besoins des populations humaines et plus de la moitié de la forêt primitive a été perdue ou est dégradée. Cette nature complexe et la grande biodiversité militent pour la mise en place d’un suivi très fort.  De nombreux taxa sont encore inconnus du monde scientifique et globalement, les espèces connues souffrent d’un déficit de connaissances en r...

Écosystèmes montagnards

Écosystèmes montagnards (mountain ecosystems) Les écosystèmes montagnards sont difficiles à définir car fondés sur une combinaison de l’altitude, de la topographie et du climat. Ils fournissent généralement une diversité plus basse que les zones de vallées adjacentes mais ont des plus hauts taux d’endémisme et sont souvent des aires refuges pour des espèces aux effectifs réduits ou ayant été délogées des terres basses adjacentes. La densité de la population humaine y varie tr ès fortement, très élevée dans certaines zones, avec des humains dépendant essentiellement des ressources naturelles, très basse dans d’autres avec des humains simplement en passage.  Les écosystèmes montagnards fournissent des services écosystémiques importants, particulièrement pour le cycle de l’eau et pour la conservation des sols, services qui concernent de plus vastes populations que les seuls habitants des montagnes.  La topographie escarpée, des sols peu importants et une faible productiv...

Les trais biologies _ Adaptation de la flore aquatique lentique

Stratégie r et k

Ce fichier regroupe les types de sélection ou les stratégies.

Déforestation (deforestation)

Déforestation (deforestation) Conversion d’une forêt en une autre forme d’utilisation de la terre ou réduction sur du long terme de la canopée au-dessous d’un seuil de 10 %. La déforestation provoque une perte permanente ou à long terme de la couverture forestière et la transformation de la zone pour un autre usage. Elle est la cause d’un rejet massif de CO2 dans l’atmosphère tout en réduisant la capacité de la nature à l’absorber et augmente les risques d’érosion des sols. Localement, elle peut également modifier les conditions climatiques et affecte la biodiversité. Le problème actuel est que la déforestation est pratiquée afin de planter des palmiers pour l’huile ou des végétaux qui fourniront un biocarburant dont le bilan en matière de respect de l’environnement est loin d’être satisfaisant. La déforestation actuelle concerne essentiellement les forêts tropicales. En 2005, elle a été qualifiée d’alarmante par la FAO. La destruction de la forêt serait responsable de 18 à 20 %...

Biogéographie insulaire (island biogeography)

Biogéographie insulaire (island biogeography)  Branche de la biogéographie classique, elle vise, entre autres, à expliquer les facteurs conditionnant la richesse spécifique des communautés naturelles sur les îles. Elle trouve son origine dans les travaux du début des années 1960 et la publication de leurs résultats par McArthur et Wilson (1963 ; 1967), qui la développèrent en cherchant à prédire le nombre d’espèces qui pourraient s’implanter sur une île nouvellement créée. Cette théorie se fonde sur le postulat que le nombre d’espèces, dans une île non perturbée, est conditionné par l’immigration et l’extinction. L’immigration est dépendante de la distance de l’île au continent, ou à d’autres îles, servant de source de diffusion des espèces et des individus colonisateurs. Plus une île est isolée (par rapport à d’autres îles ou un continent), plus la probabilité qu’elle reçoive des espèces est faible. La théorie reconnaît deux principes : - la théorie du non-équilibre prédi...

Biomes aquatiques

Biomes aquatiques La Terre est couverte sur 71% de sa surface par de l’eau salée. L’eau douce ne représente que 2,3% de la surface. Les zones de vie sont déterminées par la quantité de sel dans l’eau. La planète est partagée en quatre océans (Atlantique, Arctique, Indien et Pacifique, Antarctique). Les biomes aquatiques couvrent la plus grande partie de la biosphère. Les biomes marins présentente une salinité proche de 3%, contre 0,1% pour les biomes d’eau douce. Ils sont stratifiés en zones ou en couches définies en fonction de la pénétration de la lumière et de la profondeur. Zone pélagique : Zone photique : suffisamment de lumière pour la photosynthèse. La plupart des animaux vivent ici. Zone aphotique : reçoit peut de lumière et peu de vie. Zone abyssale : entre 2 000 et 6 000 m. Zone benthique Sédiment organique and inorganique au fond de toutes les zones aquatiques Les communautés d’organismes sont regroupées sous l’appellation de benthos. Il se nourrit des détritus de matière...

Biodiversité (biodiversity)

Biodiversité (biodiversity) Le terme de biodiversité a été initié au cours des années 1980. Contraction de biologique et de diversité, il représente la diversité des êtres vivants et des écosystèmes : la faune, la flore, les bactéries, les milieux mais aussi les races, les gènes et les variétés domestiques. Le terme vise à caractériser l’érosion du monde vivant résultant des activités humaines, ainsi que les activités de protection et de conservation, qu’elles se manifestent par la création d’aires protégées ou par des modifications des comportements en matière de développement (concept de développement durable). On utilise assez indistinctement le terme de diversité biologique et de biodiversité. Robert Barbault a défini la biodiversité comme « le tissu vivant de la planète » afin de mettre en évidence que l’intérêt de la diversité vient du réseau des interactions. Face aux menaces que constituent les activités de l’espèce humaine sur les autres formes de vie, la préservati...