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Les Roches et ses Caractéristiques


Les Roches et ses Caractéristiques
Roche alumineuse ou argileuse
roche
caractéristiques
Argile plastique

C'est une roche grisâtre, parfois verdâtre ou jaunâtre. sa coloration variable est due à la présence d'impuretés d'oxyde de fer. Tendre, elle absorbe l'eau avec avidité, la retient et forme une pâte liante, la terre glaise que l'on peut déformer, elle est plastique. Disposée en couche, elle retient l'eau à la surface, c'est une roche imperméable.
Elle provient de la décomposition de roches riches en feldspath ; les particules argileuses se sont déposées loin de leur lieu de formation, aussi le silicate d'alumine hydraté s'est-il mélangé à des oxydes de fer provenant de la décomposition des micas auxquels cette roche doit ses couleurs variées.
L'argile est utilisée pour la fabrication des poteries, tuiles, briques.
Bauxite
C'est une argile rouge qui renferme souvent des nodules bruns ferrugineux. Elle est très riche en oxyde d'aluminium, elle est exploitée comme minerai d'aluminium. Elle est issue de la transformation du Kaolin, celui-ci, sous le climat chaud et humide des pays tropicaux, se transforme en oxyde d'aluminium ou latérite, de couleur rouge. La bauxite est une latérite ancienne ; elle tire son nom du village provençal des Baux.
Roche calcaire d'origine chimique
roche
caractéristiques
Calcaire oolithique
On y observe à la loupe des petites concrétions de carbonate de calcium qui ressemblent à des œufs de poissons. Chaque grain est formé d'un corpuscule central minéral (calcite, quartz) ou organique (piquant d'oursin, morceaux de coquille) entouré de couches concentriques ou radiées de calcite. Les calcaires oolithiques se sont déposés dans des eaux chaudes très riches en calcaire dissous, au voisinage de récifs coralliens. Ce calcaire est très abondant en Lorraine, en Bretagne, en Poitou. Dans le Calvados, c'est la "pierre de Caen" qui a servi à édifier les cathédrales de Normandie.

Calcite
La Calcite est la forme cristallisée du carbonate de calcium (CaCO3). C'est un des minéraux les plus répandus sur terre. Ce carbonate de calcium, sous l'action de l'eau et du gaz carbonique se transforme en bicarbonate de calcium et devient soluble. Il ronge donc la masse calcaire de la roche pour former des cavités et des galeries. Un goutte à goutte continuel au plafond des Grottes forme les stalactites et en se déposant sur le plancher, les stalagmites. La calcite se dissout dans l'acide chlorhydrique. Pour l'identifier on dépose une goutte de vinaigre sur le cristal, des bulles apparaissent, ce phénomène est typique du calcaire. La calcite très pure divise la lumière qui la traverse en deux rayons, une image vue a travers un prisme de ce minéral apparait dédoublée, cela s'appelle double réfraction. On la trouve dans les roches sédimentaires.

Roche, minéral magmatique à structure grenue
roche
caractéristiques
Feldspath
Se présente sous forme de cristaux blancs, gris ou roses, généralement opaques, à l'éclat nacré et quelquefois groupés en mâcles. Le Feldspath est un silicate anhydre d'aluminium auquel s'ajoute, suivant le cas, du potassium, du calcium ou du sodium.
Granite
Le granite est constitué par trois minéraux distincts, le quartz, le feldspath, le mica, dont les cristaux, de couleur et d'aspect différents, sont visibles à l'œil nu.

Granite Grie
Granite très commun, à feldspath blanc et deux micas blanc et noir, employé comme matériau de construction et de pavage.
Mica
Le mica se présente en grandes lames hexagonales dans les pegmatites où ils sont exploités. Les micas (latin micare, brillé) sont miroitants. Ils se clivent facilement, avec l'ongle : on peut les détacher en lamelles de plus en plus fines. Ce sont des silicates hydroxydés d'aluminium et de potassium, avec parfois du magnésium et du fer. Le mica blanc renferme de l'aluminium et du potassium.
                                                                                                                                                                       Roche métamorphique
roche
caractéristiques
Amphibolite
Les Amphibolites sont des roches métamorphiques pauvres en silice. Les amphibolites résultent de la cristallisation de roches magmatiques également pauvres en silice et sont formées principalement d'Amphibole et de feldspath, contenant du sodium et du calcium (plagioclase).
Micaschiste
C'est une roche feuilletée, entièrement cristalline, où les lits de mica alternent avec ceux de quartz ; le feldspath est absent. Elle se reconnaît facilement à son aspect feuilleté et brillant dû à l'abondance de mica.

Schiste
Les schistes sont issus des sédiments (argiles, boues...) accumulés au fond des océans, et qui lors des différentes transformations géologiques, ont subi de fortes températures et de très grandes pressions.

Roche siliceuse
roche
caractéristiques
Grès blanc
Les grès sont formés de sable aggloméré par un ciment. Le grès est une roche sédimentaire détritique composée en grande partie de grains de quartz plus ou moins arrondis, ayant de 1/16 mm à 2 mm de diamètre et cimentés par des oxydes de fer, de l’argile, de la calcite ou de la silice. Les grès sont blanchâtres, gris clair ou diversement colorés selon les pigments disséminés dans le liant.
Silex
Il se présente sous forme de masses irrégulières appelées « rognons de silex». Leur surface est blanchâtre ; à l'intérieur on observe un dépôt de silice amorphe, de couleurs allant du jaune fauve au noir. Cette silice est très dure, elle raie le verre et l'acier. Deux morceaux de silex frottés l'un contre l'autre produisent une étincelle : le silex est une pierre à feu. L'origine du silex est purement chimique : c'est de la silice gélatineuse qui provient sans doute de la dissolution de débris organiques siliceux, comme spicules d'éponges ou radiolaires (animaux unicellulaires à test siliceux) et qui s'est déposée au sein des roches crayeuses.



Écosystème (ecosystem)


Écosystème (ecosystem)
Selon la convention sur la diversité biologique : complexe dynamique formé de communautés de plantes, d’animaux et de microorganismes et de leur environnement non vivant qui, par leurs interactions, forment une unité fonctionnelle.
Un écosystème correspond à l’ensemble des populations (individus de différentes espèces) vivant sur une aire géographique délimitée qui contient les ressources nécessaires à leur survie et à leur pérennité. Il inclut également les composants physiques de l’environnement avec lesquels les organismes interagissent, tels que l’air, le sol, l’eau ou le soleil. Un flux de matières et d’énergie relie les différents constituants de l’écosystème grâce à la naissance et à la mort des individus. L’ensemble des organismes habitant un écosystème particulier est appelé communauté ou biocénose. Un écosystème est donc composé d’un biotope et d’une biocénose.
Les limites d’un écosystème sont définies par les interactions dynamiques, parfois appelées processus écosystémiques, parmi les composantes d’un écosystème (végétaux, faune, climat, paysage et activités humaines). Les limites d’un écosystème sont indépendantes de l’échelle ou de la localisation des processus écosystémiques qui se produisent à une multitude d’échelles.
La notion d'écosystème peut s'appliquer à des portions de dimensions variables de la biosphère ; un lac, une prairie, ou un arbre mort…
Tout comme la diversité biologique est la somme de la variabilité au sein des espèces (génétique), entre les espèces et entre les écosystèmes, on peut considérer comme élément structurel clé des fonctions d’un écosystème la capacité des processus et composantes de l’écosystème naturel ou non, à fournir des biens et services qui satisfont directement ou non les besoins humains. Ces fonctions sont globalement regroupées en quatre catégories, la régulation, l’habitat, la production et l’information. Les fonctions d’un écosystème peuvent être vues comme étant le résultat observable des processus écosystémiques et de la structure de l’écosystème. Dans le groupe de fonctions écosystémiques, un ensemble de services écosystémiques ayant des avantages visibles pour les sociétés humaines peut être identifié.
L’écosystème est donc l’ensemble des liens fonctionnels entre les éléments naturels inertes et vivants. Ces relations se produisent sous la forme de chaîne ou de cycle. La première catégorie est celle des chaînes trophiques : les substances physiques ou organiques alimentent les végétaux qui alimentent les animaux herbivores qui alimentent les animaux carnivores ; les micro-organismes décomposeurs intervenant à tous les maillons. La seconde catégorie est l’expression de ces chaînes en termes d’énergie : les végétaux sont transformateurs et accumulateurs d’énergie, d’origine solaire notamment, et les animaux sont consommateurs (et transformateurs) d’énergie. La typologie des écosystèmes est fondée sur la mesure des flux et des transferts d’énergie à chaque niveau.
Les écosystèmes naturels sont plus ou moins stables et équilibrés. Mais il y a peu d’écosystèmes fermés, sans rapport avec l’écosystème voisin. C’est surtout l’apparition d’une action humaine finalisée qui est responsable d’écosystèmes à productivité très variable, à bilan énergétique positif ou négatif.

Écosystèmes aquatiques

Écosystèmes aquatiques (water ecosystems)
Regroupent les écosystèmes côtiers, marins et d’eau douce et correspondent à des écosystèmes particulièrement importants pour la biodiversité.
Les écosystèmes d’eau douce ne représentent qu’une infime partie de la surface du globe mais ils contiennent un pourcentage très élevé de la biodiversité. Ils sont, localement, d’une très grande importance pour les populations humaines, et généralement pour les plus pauvres d’entre elles. Les écosystèmes d’eau douce constituent une ressource très fortement exploitée par une large gamme d’usages, dont beaucoup ont un impact important sur la biodiversité. On peut citer, parmi les principales, la surexploitation des ressources et le développement des espèces invasives et on peut donc considérer ces écosystèmes comme globalement menacés.
Les écosystèmes marins couvrent plus de 70 % de la surface du globe mais, proportionnellement, ils présentent une diversité moindre que les écosystèmes terrestres. Les pêches marines fournissent une source très importante de protéines pour les humains, mais les espèces pêchées souffrent pratiquement toutes de la surexploitation et d’une pollution de plus en plus importante, que ce soit en macro ou en microdéchets.
Les écosystèmes côtiers et les mers intérieures souffrent de la pollution de la dégradation des habitats en raison d’une pression démographique sur les côtes qui ne fait qu’augmenter.
Gérer ces écosystèmes peut s’avérer particulièrement complexe en raison du fait qu’ils ne peuvent être considérés isolément. Ils sont en effet la plupart du temps partagés entre différents pays et l’impact d’une pollution peut provenir d’une source étrangère, ce qui nécessite donc une gestion internationale que seules les conventions internationales permettent de prendre en compte. Des programmes de travail sont à cet égard développés au sein de la convention pour la diversité biologique pour les eaux continentales d’une part et les eaux marines et côtières d’autre part.

Écosystèmes arides

Écosystèmes arides (arid ecosystems)
Bien que non caractérisés par une richesse spécifique élevée, ces écosystèmes renferment des espèces de haute valeur patrimoniale et présentent des problèmes de gestion très particuliers compte tenu du contexte. 
Ils sont localement très importants pour certaines populations humaines, notamment pour l’élevage, les productions de plantes médicinales et d’autres produits de forte valeur commerciale. Ils sont menacés par la conversion des terres pour d’autres usages, particulièrement par l’irrigation, par la désertification, par les pompages d’eau en sous-sol, par des régimes de feux non appropriés et par le surpâturage.
L’évaluation des pressions et le suivi du statut de la biodiversité sont compliqués en raison des faibles densités des populations animales et du caractère nomade de la faune et des humains dans ces écosystèmes.

Écosystèmes forestiers


Écosystèmes forestiers (forest ecosystems)

Réservoirs importants de la biodiversité à ses trois niveaux (écosystèmes, espèces, gènes) et qui contiennent plus de la moitié de toutes les espèces. 
Ils abritent de grandes populations indigènes et fournissent du bois d’œuvre, du combustible, des plantes médicinales et d’autres produits utilisés couramment par la civilisation moderne. Ils sont des réservoirs importants de carbone et jouent un rôle fondamental dans le cycle du carbone et donc dans le problème des changements climatiques.
Les forêts naturelles sont soumises à la pression liée à leur conversion afin de satisfaire aux besoins des populations humaines et plus de la moitié de la forêt primitive a été perdue ou est dégradée. Cette nature complexe et la grande biodiversité militent pour la mise en place d’un suivi très fort. 

De nombreux taxa sont encore inconnus du monde scientifique et globalement, les espèces connues souffrent d’un déficit de connaissances en raison, souvent, de problèmes logistiques dans les forêts tropicales et bien des incertitudes demeurent sur le fonctionnement de ces milieux

Écosystèmes montagnards


Écosystèmes montagnards (mountain ecosystems)
Les écosystèmes montagnards sont difficiles à définir car fondés sur une combinaison de l’altitude, de la topographie et du climat. Ils fournissent généralement une diversité plus basse que les zones de vallées adjacentes mais ont des plus hauts taux d’endémisme et sont souvent des aires refuges pour des espèces aux effectifs réduits ou ayant été délogées des terres basses adjacentes.
La densité de la population humaine y varie très fortement, très élevée dans certaines zones, avec des humains dépendant essentiellement des ressources naturelles, très basse dans d’autres avec des humains simplement en passage. 
Les écosystèmes montagnards fournissent des services écosystémiques importants, particulièrement pour le cycle de l’eau et pour la conservation des sols, services qui concernent de plus vastes populations que les seuls habitants des montagnes. 
La topographie escarpée, des sols peu importants et une faible productivité à haute altitude rendent les écosystèmes et la biodiversité montagnards particulièrement vulnérables aux perturbations. Les écosystèmes montagnards sont menacés par les activités de conversion des terrains en raison de l’expansion des populations, par la coupe non durable de bois et, localement, par le sur ou le sous pâturage. Les espèces locales ont peu de possibilités de refuge et risquent donc de disparaître. Ces menaces sont exacerbées par les changements climatiques. Le suivi de ces écosystèmes est généralement difficile en raison des difficultés d’accès

Les trais biologies _ Adaptation de la flore aquatique lentique


Stratégie r et k

Ce fichier regroupe les types de sélection ou les stratégies.

Cours Adaptation morphologiques


Cours vertébrés


Déforestation (deforestation)


Déforestation (deforestation)
Conversion d’une forêt en une autre forme d’utilisation de la terre ou réduction sur du long terme de la canopée au-dessous d’un seuil de 10 %. La déforestation provoque une perte permanente ou à long terme de la couverture forestière et la transformation de la zone pour un autre usage. Elle est la cause d’un rejet massif de CO2 dans l’atmosphère tout en réduisant la capacité de la nature à l’absorber et augmente les risques d’érosion des sols. Localement, elle peut également modifier les conditions climatiques et affecte la biodiversité. Le problème actuel est que la déforestation est pratiquée afin de planter des palmiers pour l’huile ou des végétaux qui fourniront un biocarburant dont le bilan en matière de respect de l’environnement est loin d’être satisfaisant.

La déforestation actuelle concerne essentiellement les forêts tropicales. En 2005, elle a été qualifiée d’alarmante par la FAO. La destruction de la forêt serait responsable de 18 à 20 % des émissions de gaz à effet de serre. C’est un des éléments importants qui causent le réchauffement climatique.
Selon la FAO, environ 13 millions d’hectares de forêts disparaissent annuellement sur Terre.
Une partie des coupes est suivie d’une régénération forestière, souvent lente ou médiocre, une autre partie sera plantée d’arbres de rentes (eucalyptus, palmier à huile, hévéa, cacaoyer, théier, caféier...). En Amazonie, la plus grande partie est transformée en culture de soja et ailleurs en champs (environ 75 % des pertes forestières sont dues à l’expansion agricole). En zone tropicale, ces champs se dégradent rapidement, pour évoluer vers une savane ou vers un processus de désertification. Une enquête de la FAO portant sur les ressources forestières mondiales montre que, même si la déforestation reste préoccupante, son rythme a ralenti avec 5,2 millions d’hectares de surfaces boisées disparus entre 2000 et 2010 contre 8,3 millions entre 1990 et 2000

Biogéographie insulaire (island biogeography)

Biogéographie insulaire (island biogeography) 


Branche de la biogéographie classique, elle vise, entre autres, à expliquer les facteurs conditionnant la richesse spécifique des communautés naturelles sur les îles. Elle trouve son origine dans les travaux du début des années 1960 et la publication de leurs résultats par McArthur et Wilson (1963 ; 1967), qui la développèrent en cherchant à prédire le nombre d’espèces qui pourraient s’implanter sur une île nouvellement créée.
Cette théorie se fonde sur le postulat que le nombre d’espèces, dans une île non perturbée, est conditionné par l’immigration et l’extinction. L’immigration est dépendante de la distance de l’île au continent, ou à d’autres îles, servant de source de diffusion des espèces et des individus colonisateurs. Plus une île est isolée (par rapport à d’autres îles ou un continent), plus la probabilité qu’elle reçoive des espèces est faible. La théorie reconnaît deux principes :
- la théorie du non-équilibre prédit que le nombre d’espèces devrait augmenter au cours du temps ;
- la théorie de l’équilibre prédit que le nombre d’espèces ne va pas changer au cours du temps mais que la composition de ces espèces va changer.
À tout moment, le nombre d’espèces sur une île est le résultat de l’équilibre entre les deux processus d’extinction et de colonisation. Le temps n’est donc pas un élément important car le nombre d’espèces présentes est lié plus à l’équilibre entre colonisation et extinction qu’à la durée pendant laquelle ces deux processus se développent. Si deux îles sont situées à une distance à peu près équivalente d’un continent, le taux de colonisation sera sensiblement identique. Les taux d’extinction, par contre, seront plus élevés sur l’île la plus petite. Aussi le nombre d’espèces à l’équilibre sera plus élevé sur la plus grande île.
Le taux d’extinction d’une espèce cherchant à coloniser une île serait donc conditionné par la surface de l’île. La surface garantit qu’un habitat ne sera pas complètement détruit en cas d’événements importants, à moins d’une catastrophe majeure. Un plus grand nombre d’habitats augmente également le nombre d’espèces qui parviendront à s’implanter après l’immigration. Au cours du temps, les forces contraires de l’extinction et de l’immigration aboutissent à un niveau d’équilibre de la richesse spécifique.
D’autres facteurs ont également été répertoriés comme ayant un rôle dans cet équilibre, le temps d’isolement de l’île, le climat, la localisation par rapport aux courants océaniques, la composition initiale en flore et en faune, les espèces les premières arrivées sur le site, le hasard d’une arrivée improbable et les activités humaines.
La biogéographie insulaire permet également de décrire la spéciation allopatrique qui se produit quand un nouveau pool génétique se développe à partir de la sélection naturelle intervenant dans un pool génétique isolé. Elle est également utile pour aborder la spéciation sympatrique, c’est-à-dire le concept selon lequel différentes espèces proviennent d’un même ancêtre dans une même aire.
L’immigration est déterminée par trois facteurs, la distance par rapport à la source, la diversité des espèces au niveau de la source et la probabilité qu’une espèce donnée puisse se disperser.
L’extinction est déterminée par trois facteurs : la surface de l’île, la diversité des espèces sur l’île et la probabilité d’extinction de chaque espèce.
Dans la version la plus simple du modèle, toutes les espèces ont des probabilités d’immigration et d’extinction égales. Dans la réalité, l’immigration est inversement liée à la distance séparant la source de l’île.
Le nombre d’espèces sur une île répond donc à l’équation dite d’Arrhénius :
S = CAz
S est le nombre d’espèces
A est la surface
C est une constante caractérisant la richesse biotique d’une aire
Z est la pente, caractérisant la difficulté à atteindre une île
Quand une nouvelle île se forme, les espèces commencent à la coloniser et plus elles sont nombreuses et plus le rythme de colonisation tend à décliner. Le taux d’extinction commence à augmenter avec une augmentation de la densité. À un point donné, les deux processus s’équilibrent et le nombre d’espèces (S) sur l’île tend à se stabiliser.
Cette théorie est remise en cause pour plusieurs raisons :
- elle ne prend en compte que le tryptique immigration, extinction, évolution et non différents éléments physiques comme la surface, la géologie, le climat qui vont les influer sur des échelles temporelles et spatiales ;
- la surface n’est, en effet, pas forcément la cause première car elle peut conditionner le nombre et la surface d’habitats différents qui peuvent être utilisés par la faune. De grandes îles peuvent ainsi contenir plus d’habitats (ou de biotopes) que de petites îles, ce qui va conditionner le nombre d’espèces.
- la théorie ne fait référence qu’au nombre d’espèces et non aux densités de populations ou aux compositions d’espèces et ne se réfère qu’aux faunes insulaires dans leur globalité. Le développement historique des îles n’est pas pris en compte.
- la capacité de dispersion et les possibilités d’établir des populations ne sont pas prises en compte, tout comme la compétition et les interactions interspécifiques ;
- enfin, la probabilité d’une colonisation réussie peut être déterminée par la présence de compétiteurs, directement par interférence ou par l’exploitation des ressources, l’une et l’autre pouvant conduire à réduire les populations les moins compétitrices et donc à leur extinction à terme. Aussi, le taux d’extinction ne serait donc pas uniquement lié aux habitats mais à la présence ou à l’absence d’autres espèces

De la semence à la plante


Biomes aquatiques


Biomes aquatiques
La Terre est couverte sur 71% de sa surface par de l’eau salée. L’eau douce ne représente que 2,3% de la surface. Les zones de vie sont déterminées par la quantité de sel dans l’eau. La planète est partagée en quatre océans (Atlantique, Arctique, Indien et Pacifique, Antarctique).

Les biomes aquatiques couvrent la plus grande partie de la biosphère. Les biomes marins présentente une salinité proche de 3%, contre 0,1% pour les biomes d’eau douce. Ils sont stratifiés en zones ou en couches définies en fonction de la pénétration de la lumière et de la profondeur.


Zone pélagique :
Zone photique : suffisamment de lumière pour la photosynthèse. La plupart des animaux vivent ici.
Zone aphotique : reçoit peut de lumière et peu de vie.
Zone abyssale : entre 2 000 et 6 000 m.

Zone benthique
Sédiment organique and inorganique au fond de toutes les zones aquatiques
Les communautés d’organismes sont regroupées sous l’appellation de benthos. Il se nourrit des détritus de matière organique qui tombent des couches peu profondes et des diatomées.

 Récifs coralliens
 L’écosystème le plus ancien au monde, le plus diversifié et le plus productif… mais également un des plus menacés.
 Connu pour être une merveille naturelle.
 Sa biodiversité est équivalente à celle des forêts tropicales humides.
 Formé par des polypes secrétant un exosquelette de carbonate de calcium.
 Occupent seulement 0,2% du fonds des océans
 15% ont déjà été détruits et 20% sont endommagés
 Les récifs coralliens fournissent d’importants services écologiques et économiques.
 Modèrent les températures atmosphériques.
 Agissent comme des barrières naturelles protégeant les côtes de l’érosion.
 Fournissent des habitats.
 Supportent la pêche et le tourisme.
 Fournissent du travail et des matériaux exploitables.

 Zone océanique pélagique
 Constamment mélangées par les courants océaniques.
 Contiennent de hauts niveaux d’oxygène.
 Le turnover dans les océans tempérés renouvelle les nutriments dans les zones photiques ; stratificication cyclique annuelle dans les océans tropicaux conduisanst à de plus basses concentrations en nutriments.
 Ce biome couvre approximativement 70% de la surface du globe.
 Le phytoplancton et le zooplancton sont les organismes dominants dans ce biome où on trouve également des animaux autres.

 Zone benthique marine
 Couche sédimentaire en dessous de la couche d’eau dans la zone côtière.
 Les organismes dans la zone benthique profonde sont adaptés à des hautes pressions d’eau froide.
 Principalement des sédiments meubles, parfois rocheux.
 Les zones peu profondes abritent des algues.
 Les communautés benthiques hébergent des invertébrés et des poissons

Biologie de la conservation (conservation biology)


Biologie de la conservation (conservation biology)

Étude scientifique de la nature et du statut de la biodiversité sur terre, dans le but de protéger les espèces, leurs habitats et les écosystèmes des processus d’extinction. Il s’agit d’un sujet multidisciplinaire reposant sur les sciences, l’économie et la gestion des ressources naturelles. Elle est une discipline de crise, comme l’affirmait Robert Barbault dès 1997. Disciplinede synthèse, elle applique les principes de l'écologie, de la biogéographie,de la génétique des populations, de l'anthropologie, de l'économie, de lasociologie etc., au maintien de la diversité biologique sur l'ensemble de laplanète.
La biologie de la conservation est un champ de recherches multidisciplinaires et intégrées qui s’est développé en réponse aux enjeux de conservation des espèces et des écosystèmes. Elle s’appuie sur trois démarches principales :
- documenter la gamme complète de la diversité biologique ;
- étudier les impacts des activités humaines sur les espèces, les communautés et les écosystèmes ;
- développer des approches pratiques pour prévenir l’extinction des espèces, maintenir la diversité génétique au sein des espèces, protéger etrestaurer les communautés et les fonctions écosystémiques associées.

La biologie de la conservation combine donc écologie théorique etappliquée et incorpore des idées et des expertises sur une gamme large dechamps au-delà des sciences de la nature dans le but de préserver labiodiversité.

Cinq principes doivent être considérés pour établir des objectifs représentatifs :
- la diversité des espèces et des communautés devrait être préservée ;
- l’extinction précoce des populations et des espèces devrait être évitée ;
- la complexité écologique devrait être maintenue ;
- l’évolution devrait continuer ;
- la diversité biologique a une valeur intrinsèque.

Les objectifs de la biologie de la conservation ont été intégrés dans les politiques scientifiques internationales. Ils visent à :
- promouvoir les principes scientifiques de la conservation ;
- identifier les problèmes et leurs solutions ;
- faire le lien entre la science et la gestion ;
- établir la base scientifique d’une éthique de la conservation ;
- assurer la dissémination de l’information.

Petrographie


Les traits biologiques –adaptations- de la flore


Les aires protégées


Les paramètres physiques des écosystèmes aquatiques


Les micro-organismes des eaux douces


Biodiversité (biodiversity)


Biodiversité (biodiversity)

Le terme de biodiversité a été initié au cours des années 1980. Contraction de biologique et de diversité, il représente la diversité des êtres vivants et des écosystèmes : la faune, la flore, les bactéries, les milieux mais aussi les races, les gènes et les variétés domestiques. Le terme vise à caractériser l’érosion du monde vivant résultant des activités humaines, ainsi que les activités de protection et de conservation, qu’elles se manifestent par la création d’aires protégées ou par des modifications des comportements en matière de développement (concept de développement durable). On utilise assez indistinctement le terme de diversité biologique et de biodiversité.
Robert Barbault a défini la biodiversité comme « le tissu vivant de la planète » afin de mettre en évidence que l’intérêt de la diversité vient du réseau des interactions.
Face aux menaces que constituent les activités de l’espèce humaine sur les autres formes de vie, la préservation de la biodiversité constitue aujourd’hui un enjeu majeur. C’est pourquoi, après les conférences de Stockholm (1972) et de Rio de Janeiro (1992), ont été définis des objectifs de protection des milieux naturels et des espèces qu’ils abritent tout en prenant en compte l’intérêt des populations locales. Pour cela, il est nécessaire de respecter les trois objectifs de la stratégie mondiale de la conservation :
- maintien des processus écologiques essentiels ;
- préservation de la diversité génétique ;
- utilisation durable des espèces et des écosystèmes.
Les causes à l’origine de la perte de la biodiversité sont nombreuses mais peuvent être ramenées à trois principales : 
- les causes naturelles dominées par la sécheresse (causes renforcées par les activités humaines) et ses corollaires ainsi que par l’érosion éolienne et hydrique ;
- les causes anthropiques plus nombreuses et plus variées. Elles intègrent les éléments suivants :
- les défrichements excessifs et incontrôlés pour les terres de culture ;
- l’exploitation forestière excessive et incontrôlée ;
- le braconnage ;
- la surexploitation et la mauvaise exploitation des ressources halieutiques.
- les causes liées au cadre juridique et institutionnel dues à plusieurs facteurs isolés ou associés, tels que :
- une réglementation inexistante ou inadaptée ;
- une réglementation non appliquée ou mal appliquée ;
- une réglementation incohérente à cause de la multiplicité de textes parfois contradictoires.
Il est tellement difficile de persuader la collectivité de sauvegarder la biodiversité pour ce qu’elle est que certains spécialistes n’ont pas hésité à rechercher un autre type d’argumentation, fondé sur son importance économique. En effet, la biodiversité a, en elle-même, une valeur économique certaine, en fonction des valeurs d’usage qui s’appliquent à l’utilisation et à la commercialisation (tableau VI).
Étudier la biodiversitéLes études peuvent porter sur :
- le rythme d’extinction ou d’apparition des espèces ;
- l’influence des activités humaines sur la diversité spécifique ;
- la distribution des espèces en fonction de leur taxon ;
- la distribution géographique des espèces.
Facteurs augmentant la biodiversité
• Mutations
• Spéciation
• Isolement géographique
• Compétition
• Polyploïdisation
• Immigration
• Succession écologique
• Temps
• Stabilité environnementale
Facteurs diminuant la biodiversité• Extinction
• Compétition féroce
• Perturbations
• Goulot d’étranglement génétique
Éléments complémentairesLa biodiversité :
• Augmente des pôles vers l’équateur
• Diminue lorsque l’altitude augmente
• Augmente avec la complexité structurale
• Augmente avec le temps d’évolution
• Plus élevée avec des dérangements modérés
• Plus faible sur les îles

les Algues : diversité et écologie


Niveau biotypologique


Niveau biotypologique 

Les communautés vivantes (ensemble d’espèces) et plus particulièrement les invertébrés benthiques, se succèdent de
 l’amont vers l’aval dans un écosystème d’eau courante en réagissant de façon similaire à un ensemble de facteurs morpho-dynamiques et à la température. Ces communautés sont distribuées le long d’un cours d’eau selon 10 niveaux typologiques théoriques.
Deux méthodes sont utilisées pour évaluer le niveau typologique de chaque station :
- une méthode théorique (biotypologie théorique) de repérage des appartenances typologiques après détermination de l’ordre de drainage des tronçons de cours d’eau ;
- une méthode fondée sur la composition réelle (biotypologie observée) des communautés d’invertébrés benthiques.
Le calcul de la biotypologie observée à partir du peuplement d’invertébrés est possible grâce à la connaissance du préférendum typologique (tp), del’amplitude typologique (ta) et de la classe d’abondance (a) de chaque genre. Ainsi en ne retenant que les genres présentant une valence typologique définie, le niveau biotypologique observé se calcule d’après laformule :
BO = Σ(tp*a/ta)/ Σ(a/ta)
tp :préférendum typologique
ta : amplitude typologique
a : classe d’abondance de chaque genre
Le calcul du niveau typologique théorique se décompose suivant trois sériesde paramètres :
la composante thermique (T1) qui prend en compte la moyenne des températures maximales des 30 jours consécutifs les plus chauds (θ en °C) ;
la composante trophique (T2) avec la distance à la source (d0 en km) etla dureté calcomagnésienne de l’eau (D en mg/L) ;
la composante morphodynamique (T3) qui considère la section mouillée à l’étiage (Sm en m2), la pente du lit (p en ‰) et la largeur du lit mineur (l en m).
Le type théorique se calcule grâce à la formule suivante : 
     



NTT = 0,45 T1 + 0,30 T2 + 0,25 T3
T1 = 0,55 θ max -4,34
T2 = 1,17 [ln (d0.D/100)] + 1,50
T3 = 1,75 [ln (Sm/(p.l2).100)] + 3,92

Cours de l'endocrinologie


Le système endocrinien est l’un de 2 systèmes de régulation de l’organisme, travaillant en association étroite (synergie) avec le système nerveux. Le système endocrinien agit par l’intermédiaire d’hormones, messagers chimiques déversés par les glandes endocrines directement dans le sang et diffusées ensuite à tout l’organisme.










Cours de respiration chez les végétaux