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Affichage des articles associés au libellé Ecologie

Indice de similarité de Jaccard (Jaccard index)

Indice de similarité de Jaccard (Jaccard index) Définit la similitude comme étant l’importance de remplacement des espèces ou les changements biotiques à travers les gradients environnementaux. Il permet une comparaison entre deux sites, car il évalue la ressemblance entre deux relevés en faisant le rapport entre les espèces communes aux deux relevés et celles propres à chaque relevé. Il a pour formule : I = Nc / (N1 + N2 - Nc) Nc : nombre de taxons commun aux stations 1 et 2 N1 et N2 : nombre de taxons présents respectivement aux stations 1 et 2 Cet indice I varie de 0 à 1 et ne tient compte que des associations positives. Si l’indice I augmente, un nombre important d’espèces se rencontre dans les deux habitats évoquant ainsi que la   biodiversité   inter habitat est faible (conditions environnementales similaires entre les habitats). Dans le cas contraire, si l’indice diminue, seul un faible nombre d’espèces est présent sur les deux habitats. Ainsi, les espèces pour les deu

Indice biotique

Indice biotique (ou biologique) global normalisé (IBGN) (normalized global biotic index)   Cet indice normalisé AFNOR (1992) a pour but de d’évaluer la tendance évolutive de la qualité des eaux des écosystèmes lotiques à partir d’indicateurs biologiques des eaux pures et des eaux polluées. Il constitue une information synthétique exprimant l’aptitude d’un cours d’eau courante au développement des invertébrés benthiques toutes causes confondues. Il permet un classement objectif   des qualités biogènes de sites appartenant à des systèmes différents, naturels, modifiés, artificiels ou diversement dégradés. Cette méthode permet de situer la qualité biologique d’un site en dehors de toute présomption relative à la nature d’une quelconque perturbation. Elle permet d’évaluer l’effet d’une modification du milieu de type naturel (affluence, modification du substrat, réchauffement des eaux…) ou provoquée artificiellement (rejet, recalibrage du lit…). Elle est utilisée pour compléter les te

Les services écosystémiques

les écosystèmes tropicaux, forts de leur biodiversité et de leurs fonctions écologiques, assurent des services écosystémiques indispensables au bien-être humain. ce nouveau concept est paradoxal car il révèle une vision utilitariste de la nature mais permet de replacer les humains au cœur des écosystèmes. ce concept s’est infiltré au travers des disciplines et va peut-être durablement, à l’instar de celui de biodiversité, modifier notre pratique de l’écologie tropicale. Le terme services environnementaux apparaît dans les années 70 à propos de la pollinisation, de la pêche et de la régulation du climat, avant d’être remplacé par les écologues par le terme de services écosystémiques. Dans les années 90 apparaissent les premières évaluations économiques de ces services. Ce concept s’est répandu après l’évaluation des écosystèmes pour le Millénaire (Millennium Ecosystem Assessment, MEA) en 2005, assorti d’une définition et d’un cadre d’analyse.  Ces évaluations furent le support d’une

ETUDE MECANISTE DU TRANSPORT ET DU DEPOT DE POLLEN DE MAÏS DANS UN PAYSAGE HETEROGENE

Résumé  Ce projet avait pour objet l’étude de la dispersion du pollen de maïs par une approche mécaniste. L’approche est basée sur l’adaptation de deux modèles physiques de transport et dépôt de particules au cas du pollen de maïs à l’échelle inter-parcellaire. En parallèle, des expérimentations au champ ont été menées de sorte à obtenir les jeux de données nécessaires à la validation de ces modèles (émission, concentrations, dépôts).  D'autres expérimentations en laboratoire ont été conduites pour déterminer les paramètres aérodynamiques du pollen de maïs (vitesse de sédimentation) qui interviennent dans le modèle.  La viabilité du pollen, qui est le facteur clé de la fécondation a été étudié au champ ainsi qu’en conditions contrôlées lors de son dessèchement. Enfin, des études prospectives ont été menées sur la présence et la viabilité du pollen en altitude, par mesure aéroportée.   Le pollen de maïs est émis en grande quantité vers l’atmosphère (8 à 800 milliards de grains

Fonctions des zones humides

Fonctions des zones humides (wetland functions) Activités ou actions qui se produisent naturellement dans les zones humides du fait des interactions entre la structure et les processus de l’écosystème. On distingue parmi les fonctions assurées par les zones humides des fonctions hydrologiques, des fonctions épuratrices, des fonctions écologiques et biologiques, des fonctions climatiques. Fonctions hydrologiques En stockant et transférant l’eau qui les traverse, les zones humides constituent de véritables éponges à l’échelle du bassin versant. Ainsi, elles assurent d’importantes fonctions hydrologiques comme la régulation naturelle des inondations, la diminution des forces érosives, le soutien des cours d’eau en période d’étiage et la régulation des vidanges des aquifères. Fonctions épuratrices Le passage de l’eau dans les zones humides permet à ces dernières d’assurer des fonctions épuratrices ou biogéochimiques comme la rétention de matières en suspension, la transform

Les services écosystémiques de la biodiversité

Les services écosystémiques de la biodiversité   Par définition, les services écosystémiques sont les bénéfices que les hommes tirent des écosystèmes. L’Evaluation des Ecosystèmes pour le Millénaire1 a identifié quatre catégories :  les services support  les services d’approvisionnement  les services de régulation  les services culturels et sociaux.   1. Les services support - sont ceux qui sont nécessaires pour la production de tous les autres services de l’écosystème. Ils sont différents des trois premières catégories de services, par le fait que leurs effets sur les hommes sont soit indirects soit apparaissent sur des longues périodes de temps.  Ainsi, certains services, tel que le contrôle de l’érosion, peuvent être caractérisés aussi bien comme « support » ou « de régulation » en fonction de l’échelle de temps des effets de ses changements sur les êtres humains.  Par exemple, les êtres humains n’utilisent pas directement les services de formation de sol de l’écosystè

L’ingénierie écologique

Définitions et bases conceptuelles et contextuelles d’ingénierie écologique  Le terme d’ingénierie écologique fut défini pour la première fois dans les années 60 par un écologue américain Howard thomas odum. L’ingénierie écologique  est « une manipulation environnementale faite par l’homme en utilisant une faible quantité d’énergie supplémentaire  pour contrôler des systèmes dans lesquels les forces énergétiques principales proviennent encore des sources naturelles ». Ainsi, le terme d’ingénierie écologique fut d’abord formulé en termes de flux d’énergie c’est à dire qu’il quantifiait l’échange d’énergie entre les différents compartiments d’un écosystème  et l’utilisation d’énergie à l’intérieur de ces compartiments. On qualifiait d’ingénierie écologique tout  aménagement, réalisation ou évaluation d’ingénierie dans lequel les flux d’énergie dépensés par l’homme étaient beaucoup plus faibles que les flux d’énergie mise en œuvre naturellement.  L’objectif est d’utiliser aux mieux le

Extinction

Extinction (extinction) En biologie et en écologie, l’extinction est la fin d’un organisme ou d’un groupe d’organismes ou d’une espèce. Le moment de l’extinction est généralement considéré comme étant daté de la mort du dernier individu d’une espèce, bien que la capacité à se reproduire et à reconquérir ait été perdue bien avant ce point. Déterminer ce moment est difficile et souvent cela n’est fait qu’a posteriori. L’extinction peut se produire à différentes échelles spatial es et concerner la disparition complète d’une espèce sur une aire particulière. Les extinctions locales de petites population dans les habitats insulaires sont des événements communs pour une gamme diversifiée de taxa. Dans la plupart des cas, les extinctions locales peuvent être contrebalancées par la recolonisation de l’aire par une population continentale plus importante. L’extinction locale d’une espèce endémique est la même que l’extinction globale puisque la recolonisation est impossible. Le taux d’ex

Facteur d’équivalence

Facteur d’équivalence (equivalence factor) Facteur fondé sur la productivité qui permet de convertir un type d’espace donné (par exemple, des champs cultivés ou de la forêt) en un espace virtuel ayant une productivité égale à la productivité moyenne mondiale, l’hectare global. Pour les types d’espaces ayant une productivité supérieure à la productivité moyenne mondiale, par exemple les champs cultivés, le facteur d’équivalence est supérieur à 1. C’est pourquoi, pour convertir un hectare moyen de champs cultivés en hectares globaux il faut appliquer un facteur de multiplication de 2,64. Dans le cas des pâturages, qui ont une productivité moyenne très inférieure, le facteur de multiplication à utiliser est 0,5. Voir aussi facteur de rendement.

Facteur de stress

Facteur de stress (stressor) Ensemble des paramètres ou processus extérieurs ayant une influence sur le phénomène de stress  (=  contribuant à sa réalisation), le stress étant une action brutale affectant un organisme  (=  agression) ou sur un écosystème  (  perturbation). Le biote de tout écosystème doit être résistant ou résilient à tout événement stressant qui se produit périodiquement dans le système local. Ces événements servent à maintenir l’intégrité de l’écosystème en empê chant l’établissement d’espèces qui ne sont pas adaptées à ces conditions de stress. Par exemple, l’apport d’eau de mer par les marées est essentiel pour préserver les écosystèmes de prés salés et empêcher leur conversion en écosystèmes d’eau douce. La marée est un facteur de stress naturel Dans des écosystèmes culturels, les activités humaines telles que le feu ou le pâturage peuvent être qualifiés de facteurs de stress liés à l’activité humaine. Facteur de stress (stressor) Ensemble des paramètres

Facteur limitant

Facteur limitant (loi du minimum) (limiting factor) - Un facteur écologique joue le rôle de facteur limitant lorsqu’il est absent ou réduit au-dessous d’un minimum critique ou s’il excède le niveau maximum tolérable. Un facteur limitant conditionne les possibilités de succès d’un organisme dans ses tentatives d’invasion d’un milieu ou il peut affecter le métabolisme général d’un organisme. Chaque être vivant présente vis-à-vis des divers facteurs écologiques des limites de to lérance entre lesquelles se situe son optimum écologique. - Ressource ou facteur environnemental qui limite le plus la taille ou la répartition d’une population. La loi du minimum (Liebig, 1840) énonçait que le rendement d’une récolte dépend uniquement de l’élément nutritif qui est présent dans le milieu dans la quantité la plus faible, relativement à sa teneur optimale. Elle est complétée par la loi de tolérance de Shelford (1911) qui indique que pour tout facteur écologique existe un domaine de valeurs o