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La bonne gestion d’entreprise (BGE)

La bonne gestion d’entreprise (BGE) consiste en un certain nombre de mesures pratiques basées sur le simple bon sens qu’une entreprise peut mettre en oeuvre de manière immédiate et en toute autonomie afin d’accroître sa productivité, de réaliser des économies, de réduire l’impact environnemental de ses opérations et d’améliorer ses procédures organisationnelles et la sécurité sur le lieu de travail. Le guide de la bonne gestion d’entreprise (BGE) a pour objectif d’élaborer des instruments de gestion environnementale simples, faciles à appliquer, bon marché et adaptés aux petites et moyennes entreprises (PME) des pays en voie de développement un excellent point de départ pour améliorer les performances globales et environnementales des PME. Ces mesures peuvent être mises en oeuvre pour réduire leurs coûts de production, augmenter leur productivité globale (notamment au moyen d’améliorations organisationnelles) et atténuer leur impact sur l’environnement. La bonne gestion d’entrep

Les services écosystémiques

les écosystèmes tropicaux, forts de leur biodiversité et de leurs fonctions écologiques, assurent des services écosystémiques indispensables au bien-être humain. ce nouveau concept est paradoxal car il révèle une vision utilitariste de la nature mais permet de replacer les humains au cœur des écosystèmes. ce concept s’est infiltré au travers des disciplines et va peut-être durablement, à l’instar de celui de biodiversité, modifier notre pratique de l’écologie tropicale. Le terme services environnementaux apparaît dans les années 70 à propos de la pollinisation, de la pêche et de la régulation du climat, avant d’être remplacé par les écologues par le terme de services écosystémiques. Dans les années 90 apparaissent les premières évaluations économiques de ces services. Ce concept s’est répandu après l’évaluation des écosystèmes pour le Millénaire (Millennium Ecosystem Assessment, MEA) en 2005, assorti d’une définition et d’un cadre d’analyse.  Ces évaluations furent le support d’une

Introduction à la biologie végétale

Les grands règnes et leur cycle On a deux grands règnes: - les végétaux qui ont une paroi squelettique pectocellulosiaue, capables de réaliser la photosynthèse ( ils sont chlorophylliens et autotrophes). Ils sont en général immobiles car ils sont fixés au substrat (exception, les algues mobiles, …). - Les animaux : paroi non squelettique, système vacuolaire réduit, et sont hétérotrophes. Chez les végétaux, on a deux grands groupes     : - Les procaryotes : ce sont des organismes cellulaires dépourvus de noyau à tous les stades de leur cycle de développement (les virus sont exclus de cette définition car ils ne peuvent se multiplier de façon autonome ). L’ADN est présent à l’état diffus dans la cellule. Il n’y a jamais de véritable reproduction sexuée, ni de golgi, ni de réticulum endoplasmique.           On a trois principaux sous-groupes :                          - les archéobactéries                          - Les eubactéries                          - Les cyanobactéri

ETUDE MECANISTE DU TRANSPORT ET DU DEPOT DE POLLEN DE MAÏS DANS UN PAYSAGE HETEROGENE

Résumé  Ce projet avait pour objet l’étude de la dispersion du pollen de maïs par une approche mécaniste. L’approche est basée sur l’adaptation de deux modèles physiques de transport et dépôt de particules au cas du pollen de maïs à l’échelle inter-parcellaire. En parallèle, des expérimentations au champ ont été menées de sorte à obtenir les jeux de données nécessaires à la validation de ces modèles (émission, concentrations, dépôts).  D'autres expérimentations en laboratoire ont été conduites pour déterminer les paramètres aérodynamiques du pollen de maïs (vitesse de sédimentation) qui interviennent dans le modèle.  La viabilité du pollen, qui est le facteur clé de la fécondation a été étudié au champ ainsi qu’en conditions contrôlées lors de son dessèchement. Enfin, des études prospectives ont été menées sur la présence et la viabilité du pollen en altitude, par mesure aéroportée.   Le pollen de maïs est émis en grande quantité vers l’atmosphère (8 à 800 milliards de grains

Tutoriel d’utilisation de Surfer 9

Le logiciel Surfer : Conçu par Golden Software, nous permet de réaliser des Modèles Numériques de Terrain (MNT) issus des données quand aura récoltées sur le Terrain via De GPS ou bien en ce basant sur une carte déjà préétablie.   Le principe de Surfer est le suivant: le logiciel permet de créer des Grilles qui vont interpoler les données irrégulières de nos points x, y, z afin de les ordonnées. C’est à partir de ces grilles que l’ont pourra créer plusieurs types de cartes:  Base map, contour map, 3D surface, vector et bien d’autres

Fonctions des zones humides

Fonctions des zones humides (wetland functions) Activités ou actions qui se produisent naturellement dans les zones humides du fait des interactions entre la structure et les processus de l’écosystème. On distingue parmi les fonctions assurées par les zones humides des fonctions hydrologiques, des fonctions épuratrices, des fonctions écologiques et biologiques, des fonctions climatiques. Fonctions hydrologiques En stockant et transférant l’eau qui les traverse, les zones humides constituent de véritables éponges à l’échelle du bassin versant. Ainsi, elles assurent d’importantes fonctions hydrologiques comme la régulation naturelle des inondations, la diminution des forces érosives, le soutien des cours d’eau en période d’étiage et la régulation des vidanges des aquifères. Fonctions épuratrices Le passage de l’eau dans les zones humides permet à ces dernières d’assurer des fonctions épuratrices ou biogéochimiques comme la rétention de matières en suspension, la transform

Les services écosystémiques de la biodiversité

Les services écosystémiques de la biodiversité   Par définition, les services écosystémiques sont les bénéfices que les hommes tirent des écosystèmes. L’Evaluation des Ecosystèmes pour le Millénaire1 a identifié quatre catégories :  les services support  les services d’approvisionnement  les services de régulation  les services culturels et sociaux.   1. Les services support - sont ceux qui sont nécessaires pour la production de tous les autres services de l’écosystème. Ils sont différents des trois premières catégories de services, par le fait que leurs effets sur les hommes sont soit indirects soit apparaissent sur des longues périodes de temps.  Ainsi, certains services, tel que le contrôle de l’érosion, peuvent être caractérisés aussi bien comme « support » ou « de régulation » en fonction de l’échelle de temps des effets de ses changements sur les êtres humains.  Par exemple, les êtres humains n’utilisent pas directement les services de formation de sol de l’écosystè

L’ingénierie écologique

Définitions et bases conceptuelles et contextuelles d’ingénierie écologique  Le terme d’ingénierie écologique fut défini pour la première fois dans les années 60 par un écologue américain Howard thomas odum. L’ingénierie écologique  est « une manipulation environnementale faite par l’homme en utilisant une faible quantité d’énergie supplémentaire  pour contrôler des systèmes dans lesquels les forces énergétiques principales proviennent encore des sources naturelles ». Ainsi, le terme d’ingénierie écologique fut d’abord formulé en termes de flux d’énergie c’est à dire qu’il quantifiait l’échange d’énergie entre les différents compartiments d’un écosystème  et l’utilisation d’énergie à l’intérieur de ces compartiments. On qualifiait d’ingénierie écologique tout  aménagement, réalisation ou évaluation d’ingénierie dans lequel les flux d’énergie dépensés par l’homme étaient beaucoup plus faibles que les flux d’énergie mise en œuvre naturellement.  L’objectif est d’utiliser aux mieux le